Bon, adieu Nashandra, tu étais bien designée, et pas très difficile.
Que dire sur Darks Souls II….
Bon au premier abord c’est très chouette : le retour d’un hub central à la Demon’s Souls, une sensation de liberté dès le début, des menus bien améliorés et beaucoup plus clairs et une gameplay globalement plus souple que le premier épisode.
Et puis au fil des heures quelques accrocs se sont faits sentirs. Déjà on a certes récupéré un hub dans le village de Majula (concept que j’aimais beaucoup dans Demon’s Souls et que j’ai été content de retrouver, même si je l’aurais aimé plus évolutif), mais l’enchaînement des zones est pas hyper cohérent. La grande force à mes yeux du premier Dark Souls était le sentiment d’unicité dans le monde dans lequel on évoluait. En de nombreux point de vue on pouvait apercevoir les autres zones du jeu, ce qui renforçait l’immersion. Ici c’est plus compliqué. Les transitions tunnels/ascenseur sont légions, et si parfois on aperçoit d’autres zones de jeu depuis un endroit donné (surtout Majula à dire vrai), la sensation de patchwork assemblé à la va vite est présent. Le level design de ces niveaux et d’ailleurs bien moins inspiré que chez ses grand frères, à qui il repompe allègrement ambiances et construction.
Pour ce qui est de la difficulté, c’est très étrange. Là où les deux premiers épisodes – exigeants mais pas difficiles, j’y tiens – avaient une courbe de difficulté constante et bien faite (une peu plus sèche sur Demon’s Souls peut-être, mais c’est aussi le moins vaste), ce second Dark Souls a une difficulté relativement basse (en NG), mais avec une particularité : les niveaux sont un peu plus difficiles que dans les autres, mais les boss sont, pour la grande majorité d’entre eux, très faciles (pour les boss obligatoires, les optionnels – j’en ai fait quelques-uns – ont plus de répondant). C’est d’ailleurs dommage car certains ont un design qui me plait énormément (comme la Charogne, la Démone du Chant, Velstadt ou Nashandra), même si, comme pour le level design, la reprise des premiers souls est criante.
Au niveau technique mis à part quelques hitbox et ciblages foireux (rien de nouveau sous le soleil de FromSoftware), rien à dire, c’est propre, j’ai eu peu de chutes de framerate, chose qui me faisait un poil peur en passant de DS1 PC à DS2 PS3. Donc ça allait.
L’histoire (pour ce que j’en ai saisi) est assez intéressante, même si moins accrocheuse à mes yeux que celle de Dark Souls, et surtout celle de Demon’s Souls que j’adore.
Etrangeté du gameplay : les monstres disparaissent après ~15 kills. Il faut m’expliquer la raison de cela, parce que si c’est pour faciliter le jeu, ben je suis pas sûr que ça soit une bonne idée, puisque ça limite fortement le farm. Ceci dit, j’ai fini le jeu au SL 155

Donc au final que retenir de DS II ? Et bien pour oser une comparaison, on pourrait dire qu’il est le Metal Slug 4 de sa licence. Oui c’est un bon jeu, mais qui recycle tout ce qui a été fait avant sans apporter sa petite touche qui lui aurait donné une plus grande identité.
Au final j’ai aimé DSII. Mais je ne peux pas le mettre au même niveau que les deux premiers. Je referais tout de même des boucles dessus, c’est sûr
ps : oh et Pat est pas aussi cool qu’avant

pps : et j'aimais mieux mon duild Dex, un peu plus challenge, et plus sympa que la magie/miracles. Je regarderais la dex pour DS III
