Julien_edge a écrit:Après faut aussi remettre les choses dans leur contexte : quand j'ai appris que j'étais diabétique, je me suis entendu dire qu'il me fallait chercher du boulot Parceque l'institution ne s'encombre pas de malades et que je n'allais donc pas rester.
Donc à partir de ce moment là, le motivomètre atteint les abysses.
Mais rassurez vous, je fais quand même ce qu'il faut.
Encore ce matin, en pleine hypo avec les vertiges et tous les autres joyeux symptômes qui vont avec j'ai quand même aidé mes collègues jusqu'au bout.
C'est assez étrange comme maladie. Je connais énormément de diabétiques, que ce soit de type 1 ou 2, et tous ne le vivent pas de la même façon.
Un ami regarde ce qu'il y a à manger avant de disparaitre 1 minute (pas plus), puis revient à table et ne subit que ce handicap, sans se priver de rien. Tandis que ma voisine, elle, se prive de tout mais ne se pique pas.
Aucun de ces deux-là ne subit de sévères crises. (J'ai même connu une vendeuse de bonbons diabétique qui me racontait que si elle arrivait à se lever pour bosser, c'est parce qu'elle trouvait les bonbons jolis. Elle ne m'a absolument pas parlé de la jeunesse de sa clientèle! Ca sent la rédemption du flagellant ça! M'enfin bon, je dérive là.)
Par contre, une autre amie, elle, a toujours des morceaux de sucre sur elle, et fait des crises sans arrêt. Elle le vit beaucoup plus mal.
Comme quoi, le type ses effets sont relativement aléatoires selon les individus.
Malgré tout, rien que se piquer ou se priver, moi, ça me gênerait beaucoup! J'annonce tout mon respect aux personnes qui vivent ça au quotidien, moi ça me ferait craquer!