Acerbatus a écrit:Bah quand tu fais S je veux bien que ca serve . Mais quand tu fais une autre filiere les Maths t en a rien a foutre (juste des trucs de base en Es )
Comme-ci le Savoir ou la Connaissance d'un Homme étaient bornés, des denrées encombrantes dont le stockage serait limité. Comme-ci il était écrit quelque part que la somme de ses connaissances ne devait se restreindre qu'à ce qu'il juge "utile", au regard de son expérience personnelle et surtout de ce qu'en disent ses pairs. Important ça, "les autres"... Mais c'est un autre sujet. Tu conviendras, Acerbatus, qu'un enfant de 5 ans n'aura pas le même éclairage sur l'utilité d'un savoir, qu'une personne de 50 ans, l'expérience personnelle et le milieu socio-culturel étant également des paramètres non négligeables de cette complexe équation (eheheh, hum, dédicace aux Maths "kissontrodur"). Ce n'est d'ailleurs pas pour autant qu'il faut, par commodité, confier ce choix à un tiers jugé plus sage par la communauté, car il est par définition lui-même soumis à ces contraintes ! Prenez ça magister de l'éducation nationale, ou devrais-je plutôt dire de l'enseignement (Éducation, Enseignement, mêmes choses ? Pas si sûr, mais c'est aussi un autre sujet)

Et puis, en réduisant le périmètre du savoir d'un Homme, on prend le risque de réduire son état de Conscience. Pour citer la très fameuse locution de la star Descartes, "cogito ergo sum", on est logiquement en droit de tisser un lien direct entre l'augmentation de l'activité de pensée d'un être et son état de Conscience (le trait d'union entre les courants occidentaux et orientaux finalement). Vulgairement, plus on pense, plus on comprends l'univers et la place qu'on y occupe. Il y a toutefois à mon sens trois conditions principales à cette élévation : la capacité physique, ce que nous avons tous, la somme de connaissances et le Savoir que nous absorbons, et la faculté d'organisation de ces connaissances pour en faire naître des nouvelles. Bien sûr en pratique, de nombreux évènements viennent favoriser ou brider la donne : altération physique, influence sociale, problèmes psychologiques... En réduisant le "volume" de l'enseignement, en basant les examens sur du pur bachotage, on délite respectivement les deux dernières des conditions sus-citées. Heureusement, nous sommes sauvés car nos capacités physiques restent toujours les mêmes, donc rien n'est perdu ! Et c'est vrai, mais là encore le recul scientifique permet d'ors et déjà d'observer des modifications : http://www.boston.com/ae/books/articles ... _my_brain/ http://www.la-croix.com/Ethique/Science ... -18-724410
Et sinon, quel serait le but et le bénéfice de cette redéfinition du savoir utile ? Rendre l'Homme plus heureux ? Peut-être, soyons candides. Plus efficace ? Si oui, efficace à quoi et pour quelle finalité ?
Dernière édition par Bouli le 22 Juin 2014, 12:19, édité 1 fois.