kementari a écrit:Ce soir, le site vous propose un dossier- test plutôt très complet sur l'excellent Xenogears : un jeu mythique de Squaresoft de la fin des années 90.
Entre philosophie, religion et questionnement, Xeno. est aujourd'hui une légende qui mérite de fouiller un peu dans ses entrailles !
Bonne lecture et bonne fin de week end !
http://gangeekstyle.com/2014/03/test-xenogears-la-philosophie-squaresoftienne/
Waouh. J'ai lu nombre d'articles sur
Xenogears (y ayant joué il y a environ 18 mois, j'ai passé plusieurs semaines à l'analyser du mieux que j'ai pu), et celui-ci est très probablement le mieux écrit, le plus complet, et le plus passionné. Je ne suis pas d'accord avec tout (sur le plan musical notamment, je considère la B.O de
Xenogears comme bonne, sans plus ; et je pense qu'il aurait fallu mentionner la fréquence très élevée des combats aléatoires), mais j'ai adoré cette lecture.
Je ne peux qu'abonder dans le sens de l'article : effectivement,
Xenogears est vraiment une entité à part dans l'histoire du J-RPG.
A fortiori pour cette époque de la fin des années 90, où les héros
bishônen avec une psychologie superficielle et les méchants aux longs cheveux argentés étaient la norme.
Xenogears est très noir, très dur (il y a des moments vraiment
hardcore, mais tout est suggéré, ce qui rend la chose encore plus malsaine), très profond, très complexe. Rien que du point de vue psychologique, il n'a aucun équivalent (sauf, éventuellement,
Mother 3, mais l'angle d'attaque n'est pas le même). C'est un jeu sans concessions, qui ne s'apprivoise pas facilement. Les parallèles avec
Neon Genesis Evangelion sont très justes, et ça m'a frappé lorsque j'ai regardé l'
anime, six mois après : l'accent sur la psychologie (même si Fei enterre littéralement Shinji sur ce plan), les
mechas, la religion, le questionnement de la nature humaine... Et pour ma part, la fin ne m'a pas trop gêné. D'abord, le CD2 dure dix heures, ce qui dilue quand même le caractère abrupt de la fin (attention, les révélations dans ce CD restent
extrêmement complexes, et vous retourneront le cerveau à coup sûr), et on a une vraie fin, contrairement à un certain Ikari

Ensuite, et c'est plus personnel, j'apprécie d'une certaine façon les
Gainax Endings : même si l'histoire est mal résolue, ou peu résolue, le caractère psychotique et halluciné de ce genre de séquences (se référer à la fin d'
Evangelion ou de
MGS 2 pour des exemples clairs de ce dont je parle) me captive toujours.
J'aime les avions, Shenmue, et Pink Floyd.