Prologue : Découverte de Joel, du début de la pandémie, et mort de la fille de Joel tuée par un Soldat.
Clairement un des meilleurs moment du jeu, on est tout de suite pris dans l'ambiance. La mort de la fille de Joel sous les tirs du Soldat exécutant l'ordre "discutable" qu'il reçoit est juste poignante. Elle pose aussi le futur caractère froid du Joel des années suivantes.
Summer : 20 ans plus tard, découverte du monde ravagé par le cordyceps, de Tess, d'Ellie, des Lucioles, de Bill... Mort de Tess, de Sam et de Henry
Le passage que j'ai le moins apprécié du jeu. Cette partie peine à démarrer et est assez répétitive pendant un long moment. Elle commence à être intéressante après la mort de Tess avec des passages variés : du carrément flippant (passage de générateur électrique avec Joel (clairement le plus angoissant du jeu), passage des égouts avec Henry et Sam) à l'amusant (découverte de la ville de Bill) mais toujours un gros cran en dessous des autres passages du jeu. Le gros plus du jeu reposant sur la relation Joel/Ellie et cette dernière étant quasi inexistante ceci explique peut-être cela.
Fall : Découverte de Jackson et de la centrale électrique du frère de Joel, ballade à cheval, Université et cliffhanger sur Joel gravement blessé.
Déjà la première chose à dire sur ce chapitre c'est baffe graphique. L'écran noir de chargement laisse place à un environnement forestier du plus bel effet le plus bel environnement du jeu (ou presque) et certainement un des plus bel environnement vu sur PlayStation 3, impressionnant de voir ça tourner sur du hardware de 2006. L'histoire avance un peu, on en apprend un peu plus sur la relation entre Joel et son frère et la relation Joel/Ellie démarre enfin. Le cliffhanger sur chute de Joel sur un pieu qui aurait eu raison du Comte Dracula (bon p'tet pas en fait) choque tellement on ne s'y attends pas et on est impatient de vois la suite.
Winter : Contrôle de Ellie, chasse au cerf, découverte de David et de ses compagnons cannibales, Mort violente de David sous les coups d'Ellie.
Encore une fois l'environnement enneigé est une réussite, jouer avec Ellie est prenant, le passage ou elle repousse avec David des vagues d'infecté est vraiment sympa, surtout avec la révélation qui en découle. On sent que les liens entre Ellie et Joel se resserrent pour atteindre un certain "paroxysme" lorsque ce dernier la console après qu'elle ait mis 20 coups de machette dans la tête de David. Grand moment.
Spring : Arrivée chez les Licioles, pétage de plomb de Joel, sauvetage.
Après un début de chapitre un peu mou jusqu'à la "semi-noyade" d'Ellie et l'arrivée chez les Fireflies le jeu nous livre une de ses meilleures scènes d'action lorsque Joel refuse qu'Ellie meure pour un hypothétique vaccin salvateur de l'humanité et décide de tuer quiconque se mettra sur son chemin pour la sauver. Vient ensuite LA meilleure scène du jeu en terme d'émotion lorsque que Joel sort de la salle d'opération, Ellie inconsciente sur ces bras (tout comme sa fille 20 ans plus tôt), courant à l'aveugle vers la sortie en essuyant les tirs ennemis, la musique triste, MA-GNI-FI-QUE. Joel dégomme le dernier obstacle entre Ellie et lui, ment à cette dernière sur les précédent évènements et roule loin de Salt Lake City.
You'd just come after her.
Epilogue : Retour à Jackson City.
[...]
Au final l'important ce n'est ni les graphisme, ni la bande son, ni le gameplay ou le scénario même si tout ces points sont très bon. L'important dans The Last of Us c'est la relation Joel/Ellie. Et notamment le choix que fait Joel a la fin. Je suis rarement pris au piège quand les développeurs essaient de faire jouer la corde sensible dans un jeu video mais là ça à marché, pas au point de verser une petite larme (fait pas déconner non plus) mais je me suis vraiment identifié à Joel (alors que j'ai 19 ans et donc pas d'enfants) et très sérieusement, j'aurait fait la même chose que lui à la fin.