Bon, sinon, plus sérieusement.
Sur ma lancée des onkey Kong Country, je me suis mis au 3ème opus fin de semaine dernière et je viens de le finir aujourd'hui. Je suis mitigé. Pour ne pas dire assez tiraillé.
Tiraillé, c'est le mot.
En effet, le jeu fait tellement le grand écart entre l'excellence et la médiocrité que je ne sais pas sur quel pied danser. Mais allons, prenons les choses dans l'ordre.
Commençons par les bonnes choses tout de même, car il y en a quand même beaucoup. En premier lieu, il faut citer le bonheur que représente la prise en main de ce jeu. C'est probablement le plus fluide, le plus nerveux et le plus réactif des trois épisodes SNES, manette en main. Je l'ai également trouvé moins "flottant" que les 2 premiers, ce qui est dû à mon sens à des hitbox des ennemis et des différentes plate-forme plus précisément dessinées. En bref, à aucun moment je n'ai pester contre le jeu parce que j'avais raté une plate-forme pour une mauvaise appréciation des débuts/fins des plate-forme. Le level design est encore une fois solide et profite de quelques fulgurances plus que bien trouvées. En fait, de manière globale, le jeu profite d'un bon groove, d'un bon flow, aidé par la fluidité du gameplay et qui rend vite ce DKC3 hypnotique. De ce point de vue là, il se situerait presque un poil au dessus des 2 premiers, dont le rythme est peut être un tout petit peu plus haché du fait d'un level design plus tortueux aussi.
Durant tout le jeu, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un comparo point par point avec les précédents et à le trouver en tout point inférieur, malgré un travail soigné. La DA, aux allures canadiennes, est aux antipodes complet de l'ambiance insulaire et tropicale des premiers. Le bestiaire change grandement, avec de nombreux ennemis mécanisés, certes justifiés par le gameplay, mais faisant tache dans un Donkey Kong. La musique ne m'a aucunement transcendé, pire, je l'ai purement et simplement coupée au profit de playlist youtube, alors que je ne pouvais pas m'en séparer sur les précédents. La construction du monde, plus ouverte, avec plus de PNJ, m'a paru en fait bien plus vide et artificielle. La faute à un manque criant de charisme de la majorité des personnages (à commencer par Kiddy Kong dont le charisme frise celui d'une huître trisomique et probablement son QI aussi). Les transformations manquent aussi de peps, comme l'éléphanteau que je trouve tout à fait inintéressant. En terme de level design, si celui ci est indubitablement de qualité et propose quelques belles idées comme j'ai pu l'écrire plus haut, il manque néanmoins cruellement d'une petite graine de folie et de malice comme on pouvait en voir dans les 2 premiers. Fini les passages secrets, par exemple. Les pièces et autre collectibles ne servant (à ma connaissance) plus à rien d'autre qu'à des mini jeux, sans débloquer de nouveaux mondes, deviennent de suite bien moins intéressant à chercher. Tout ceci contribue à rendre l'exploration bien moins captivante que dans les premiers et à faire transparaître un certain essoufflement créatif des développeurs. En fait, au final, de manière plus globale, je n'ai pas retrouvé dans ce DKC 3 ce petit "truc", cette patte, cette ambiance qui m'a fait tellement kiffer dans les 2 précédents. J'ai l'impression en y jouant de ressentir une certaine lassitude de Rare envers la licence DKC et un début de transition vers de nouveaux horizons. Car plus que de conclure une série, ce DKC 3 préfigure les nouvelles aspirations de Rare et tout particulièrement d'un certain Banjo Kazooie, dont ce DKC3 est sans doute plus proche qu'il n'y paraît au premier abord.
Sur ma lancée des onkey Kong Country, je me suis mis au 3ème opus fin de semaine dernière et je viens de le finir aujourd'hui. Je suis mitigé. Pour ne pas dire assez tiraillé.
Tiraillé, c'est le mot.
En effet, le jeu fait tellement le grand écart entre l'excellence et la médiocrité que je ne sais pas sur quel pied danser. Mais allons, prenons les choses dans l'ordre.
Commençons par les bonnes choses tout de même, car il y en a quand même beaucoup. En premier lieu, il faut citer le bonheur que représente la prise en main de ce jeu. C'est probablement le plus fluide, le plus nerveux et le plus réactif des trois épisodes SNES, manette en main. Je l'ai également trouvé moins "flottant" que les 2 premiers, ce qui est dû à mon sens à des hitbox des ennemis et des différentes plate-forme plus précisément dessinées. En bref, à aucun moment je n'ai pester contre le jeu parce que j'avais raté une plate-forme pour une mauvaise appréciation des débuts/fins des plate-forme. Le level design est encore une fois solide et profite de quelques fulgurances plus que bien trouvées. En fait, de manière globale, le jeu profite d'un bon groove, d'un bon flow, aidé par la fluidité du gameplay et qui rend vite ce DKC3 hypnotique. De ce point de vue là, il se situerait presque un poil au dessus des 2 premiers, dont le rythme est peut être un tout petit peu plus haché du fait d'un level design plus tortueux aussi.
Durant tout le jeu, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un comparo point par point avec les précédents et à le trouver en tout point inférieur, malgré un travail soigné. La DA, aux allures canadiennes, est aux antipodes complet de l'ambiance insulaire et tropicale des premiers. Le bestiaire change grandement, avec de nombreux ennemis mécanisés, certes justifiés par le gameplay, mais faisant tache dans un Donkey Kong. La musique ne m'a aucunement transcendé, pire, je l'ai purement et simplement coupée au profit de playlist youtube, alors que je ne pouvais pas m'en séparer sur les précédents. La construction du monde, plus ouverte, avec plus de PNJ, m'a paru en fait bien plus vide et artificielle. La faute à un manque criant de charisme de la majorité des personnages (à commencer par Kiddy Kong dont le charisme frise celui d'une huître trisomique et probablement son QI aussi). Les transformations manquent aussi de peps, comme l'éléphanteau que je trouve tout à fait inintéressant. En terme de level design, si celui ci est indubitablement de qualité et propose quelques belles idées comme j'ai pu l'écrire plus haut, il manque néanmoins cruellement d'une petite graine de folie et de malice comme on pouvait en voir dans les 2 premiers. Fini les passages secrets, par exemple. Les pièces et autre collectibles ne servant (à ma connaissance) plus à rien d'autre qu'à des mini jeux, sans débloquer de nouveaux mondes, deviennent de suite bien moins intéressant à chercher. Tout ceci contribue à rendre l'exploration bien moins captivante que dans les premiers et à faire transparaître un certain essoufflement créatif des développeurs. En fait, au final, de manière plus globale, je n'ai pas retrouvé dans ce DKC 3 ce petit "truc", cette patte, cette ambiance qui m'a fait tellement kiffer dans les 2 précédents. J'ai l'impression en y jouant de ressentir une certaine lassitude de Rare envers la licence DKC et un début de transition vers de nouveaux horizons. Car plus que de conclure une série, ce DKC 3 préfigure les nouvelles aspirations de Rare et tout particulièrement d'un certain Banjo Kazooie, dont ce DKC3 est sans doute plus proche qu'il n'y paraît au premier abord.
- Jeux en cours : Yakuza Kiwami, Super Mario RPG Legend of the 7 Stars, Super Mario Galaxy 2, the Silver Case 2425, No More Heroes 3
Un jour, j'ai fait un beau retour de broc', et puis... je me suis réveillé...
Un jour, j'ai fait un beau retour de broc', et puis... je me suis réveillé...