Je suis en train de m'arracher les cheveux sur certains soleils de Super Mario Sunshine pour le finir à 100%. Surtout quand je suis à 98 pièces dans un niveau depuis 30 minutes et que je n'en vois plus aucune
Aujourd'hui j'ai joué à Journey : Collector's Edition, la compilation des jeux de Thatgamecompany, qui porte mal son nom... En effet, leurs productions sont davantage des expériences que des jeux à proprement parler. Déjà on est vite livré à nous-mêmes tant les explications sont minces, tout juste nous donne t-on le mode d'emploi...
Leur premier titre, Flow, nous met aux commandes d'une sorte de bactérie des fonds sous-marin (enfin c'est l'idée que j'en ai eu ) devant manger d'autres bactéries ciblées en rouge pour avancer dans les "niveaux" ou plutôt "tableaux" même si ce n'est pas non plus le terme approprié... On a davantage l'impression de s'enfoncer encore plus dans les abysses qu'autre chose. Bizarre, on commence à y jouer, on perçoit vite ce qu'il faut faire, et on avance, on avance jusqu'à ce qu'on en ai marre Bizarre, on ne sait pas trop s'il s'agit d'une ébauche de jeu et on ne sait pas trop si on prend vraiment plaisir à jouer ou pas... Bizarre...
Le second titre est Flower. Bien + original et rafraichissant que son prédécesseur, vous dirigez à votre guise un pétale de fleur dans la nature lequel en touchant d'autres fleurs se voit suivi d'autres pétales pour raviver les décors et la nature par là même. On peut rester dubitatif mais on en ressort apaisé, mais on ne le fera pas d'une traite ; j'ai fait 3 "niveaux" et ça m'a suffit pour le moment... En tout cas, c'est une production vraiment inédite qui mérite qu'on y jette un oeil pour se faire une idée !
Enfin, il y a Journey. Je crois avoir entendu / lu tous les adjectifs pour ce "jeu" sans en connaître la teneur réelle. Et après l'avoir fini (la durée du soft se situe entre 1h30 et 2h00 et le Game Over est tout bonnement impossible), je comprends pourquoi ; onirique, mystérieux, philosophique, contemplatif, unique, singulier, différent, minimaliste, et j'en passe... Rien que ces adjectifs caractérisent Journey mais ne suffisent pas car Journey est une expérience personnelle, 2 joueurs ne vivront pas la même chose, et même 2 parties d'un même joueur ne seront les mêmes, c'est pourquoi je vous parlais d'expérience + haut au lieu de vous parler de jeu. Certes Journey revêt davantage les apparats d'un jeu vidéo "traditionnel" que Flow ou Flower vu que l'on contrôle un personnage mais ne vous y trompez pas, à part le diriger, le faire sauter et voleter, vous ne ferez pas grand chose d'autre techniquement parlant. En fait, on ne fait que mener notre personnage sans nom vêtu d'une grande cape rouge cachant quasiment tout son corps à travers son voyage jusqu'au sommet d'une montagne, sa destination finale. Pourquoi ? A quelle(s) fin(s) ? Chacun se fera sa propre idée. Ce qui est sûr c'est que le voyage ne vous laissera pas indemne. Le titre a d'ailleurs la connotation de "périple", il ne s'agit donc pas d'un banal voyage... Et il vaudra mieux le faire d'une traite !
Ce qui suit vous donne ma vision du "jeu" + en détails, si vous n'avez pas joué à Journey, ne lisez pas SVP, je ne voudrais pas influencer votre façon d'aborder ce titre.
On pourrait même y ajouter la notion de "pèlerinage" car beaucoup d'éléments donne un aspect spirituel - voire religieux - au titre. Dès le début, nombre de stèles faisant penser à des tombes jonchent le sol, et ce jusqu'à la fin. On se demande ce que recherche le personnage, quel est le but de sa quête, et c'est principalement les scènes intermédiaires avec un personnage drapé de blanc qui nous aiguillent. S'agit-il d'un guide ? D'un ancêtre ? Du père ou de la mère du personnage que l'on manipule ? On ne le sait pas. Toujours est-il qu'il nous montre le déroulement du "jeu", que ce soit l'histoire de son peuple ou le chemin de croix de notre personnage, le passé ou le futur en somme mais écrit (enfin dessiné), inéluctable, similaire dans ses évènements... Mais pas dans son ressenti. Car on rencontre fréquemment un autre voyageur (ou pèlerin) sur notre route, et c'est là que le titre puise toute sa force vu que chaque joueur est différent. Faut-il s'entraider ? Faire du chacun pour soi ? Comment se faire comprendre de l'autre qu'on ne connaît pas ? Chacun y apportera sa réponse et fera un voyage différent, même si encore une fois les évènements seront les mêmes.
J'ai d'abord pensé que le personnage était l'un des derniers rescapés d'un civilisation éteinte et devait récupérer les âmes de son peuple pour les faire passer de l'autre côté pour qu'ils reposent enfin en paix, une sorte de "prêtre" ou d'"apprenti-prêtre". J'ai également pensé à une sorte de messager, voire à un martyr devant parcourir encore et encore tel Sisyphe le même chemin, inlassablement. Les obstacles et même la mort n'y feront rien, le personnage y parviendra à chaque fois et recommencera dès l'aurore suivante.
En outre, la scène de l'agonie sur la montagne est d'une redoutable intensité, et d'humilité à la fois, qu'on l'aborde seul ou accompagné, qu'on la découvre pour la première fois ou non. La scène suivante, la renaissance ou résurrection du/des personnage(s), est tout aussi intense mais tellement joyeuse que l'escalade finale en devient une arrivée au Paradis ou au Nirvana... C'est peut-être là que le personnage se trouve après tout, ayant enfin pleinement conscience de son état. Car j'ai également pensé que le personnage est mort depuis le début (d'où l'impossibilité de Game Over), qu'il avance vers cette montagne en rencontrant d'autres âmes perdues comme lui, et qu'en y arrivant il accepte enfin sa condition, meurt pour de bon et "renaisse" + fort que jamais pour accéder à autre chose, le coeur apaisé et l'esprit léger. Et juste pour dire une chose sur la musique ; elle est superbe et accompagne ou ponctue à la perfection Journey. Et je ne parle même pas du traitement de la lumière ; simplement exceptionnel !
Au final, je n'en sais pas vraiment + qu'au début mais j'ai bien le sentiment d'avoir vécu un/des moment(s) pas comme les autres dans ma vie de joueur, un peu comme après un Ico ou un Shadow of the Colossus. Et ça fait du bien ! Donc si vous ne l'avez pas encore fait, jouez-y. Franchement.
Dernière édition par ledenezvert le 17 Fév 2013, 19:25, édité 1 fois.
Joue a metroid zero mission sur gba un peut dessus de la difficulté très peut présente je l'ais attaquer hier j'ais déjà vaincu rider (je sais pas comment sa s'écris désoler pour vos yeux), mais la sa me saoule je sais pas ou aller est je me suis complètement perdu dans la map
L'humanité ne peut rien obtenir sans donner quelque chose en retour. Pour chaque chose reçus, il faut en abandonner une autre de même valeur. FMA
tyounise a écrit:Joue a metroid zero mission sur gba un peut dessus de la difficulté très peut présente je l'ais attaquer hier j'ais déjà vaincu rider (je sais pas comment sa s'écris désoler pour vos yeux), mais la sa me saoule je sais pas ou aller est je me suis complètement perdu dans la map
Polop !!
C'est Kraid son nom Avec Metroid, il faut être méthodique (un peu comme avec un Zelda), tout dépend de ton équipement pour avancer. Déjà revisite les zones déjà explorées et essaie de compléter la carte le + possible (toutes les cases peuvent être bleutées, soit attentif aux limites blanches indiquant que tu ne peux pas poursuivre dans un sens, sinon trouve un moyen de passer que ce soit du dessus, du dessous, de la gauche ou de la droite), tu tomberas sans trop de souci sur des endroits inaccessibles auparavant faute d'équipement adéquat, au pire tu récupèreras des munitions supplémentaires, au mieux tu avanceras. Et pour aller + vite, un peu de mémoire, ça aide
Et pour la difficulté, outre la possibilité de jouer en facile, elle a été bien baissée par rapport à l'original (et le repérage des lieux est bien + aisé également ). Et si tu galères, ne fais pas le 2 sur GB qui n'a tout simplement pas de carte (tout se fait de mémoire !). Courage !
tyounise a écrit:Joue a metroid zero mission sur gba un peut dessus de la difficulté très peut présente je l'ais attaquer hier j'ais déjà vaincu rider (je sais pas comment sa s'écris désoler pour vos yeux), mais la sa me saoule je sais pas ou aller est je me suis complètement perdu dans la map
Polop !!
C'est Kraid son nom Avec Metroid, il faut être méthodique (un peu comme avec un Zelda), tout dépend de ton équipement pour avancer. Déjà revisite les zones déjà explorées et essaie de compléter la carte le + possible (toutes les cases peuvent être bleutées, soit attentif aux limites blanches indiquant que tu ne peux pas poursuivre dans un sens, sinon trouve un moyen de passer que ce soit du dessus, du dessous, de la gauche ou de la droite), tu tomberas sans trop de souci sur des endroits inaccessibles auparavant faute d'équipement adéquat, au pire tu récupèreras des munitions supplémentaires, au mieux tu avanceras. Et pour aller + vite, un peu de mémoire, ça aide
Et pour la difficulté, outre la possibilité de jouer en facile, elle a été bien baissée par rapport à l'original (et le repérage des lieux est bien + aisé également ). Et si tu galères, ne fais pas le 2 sur GB qui n'a tout simplement pas de carte (tout se fait de mémoire !). Courage !
merci des conseille
perso je joue en normal et comparer au fusion ou j'en avais quand meme bien chiez pour vaincre Kraid la en deux tentative c'est bouclé.
L'humanité ne peut rien obtenir sans donner quelque chose en retour. Pour chaque chose reçus, il faut en abandonner une autre de même valeur. FMA
ledenezvert a écrit:T'y joue sur PS2 ou PS3 ? Car graphiquement c'est effectivement sur PS2 qu'il était énorme^^ Et tu ne pourras que vouloir enchaîner direct sur le 3 une fois au bout
j'y joue sur PS2 =)
ledenezvert a écrit:Polop !!
Aujourd'hui j'ai joué à Journey : Collector's Edition, la compilation des jeux de Thatgamecompany, qui porte mal son nom... En effet, leurs productions sont davantage des expériences que des jeux à proprement parler. Déjà on est vite livré à nous-mêmes tant les explications sont minces, tout juste nous donne t-on le mode d'emploi...
wait... what? j'ai raté quelque chose là, il est sorti en PAL?
Skate a écrit:wait... what? j'ai raté quelque chose là, il est sorti en PAL?
Polop !!
Non tu n'as rien raté, c'est la compilation sortie en Amérique du Nord, mais comme la PS3 est freezone il n'y a aucun souci pour faire tourner la galette sur une console PAL (les menus des jeux sont en français, seule la jaquette et le semblant de notice sont en anglais)
Je viens de finir dead space 3 en mode normal en 20h de jeu....alors certains endroits si tu es pas en co op laisse tomber.....sinon ben il fait moins flipper et c'est plus pour moi du gears of war(en moins bien) . Sinon scenario....comme d'ab le monolithe la fille blablabla....bref content de pas avoir dépenser 70euros pour CA
"Le retrogaming c'est comme le selfie : on pratique tous depuis longtemps mais un jour un trou du cul s'est réveillé en pleine nuit tout en sueur baignant dans sa pisse et a décidé qu'il fallait absolument donner un nom hype pour être à la mode. On dit jouer aux jeux vidéo et se prendre en photo alors casse-moi pas les couilles." - Guryushika, philosophe contemporain
Skate a écrit:wait... what? j'ai raté quelque chose là, il est sorti en PAL?
Polop !!
Non tu n'as rien raté, c'est la compilation sortie en Amérique du Nord, mais comme la PS3 est freezone il n'y a aucun souci pour faire tourner la galette sur une console PAL (les menus des jeux sont en français, seule la jaquette et le semblant de notice sont en anglais)
Hier soir, j'ai achevé Shadows of the Damned sur Xbox 360. Fruit de la collaboration entre Suda 51 (Killer 7, No More Heroes, Lollipop Chainsaw) et Shinji Mikami (Resident Evil), le résultat est bel et bien celui des 2 créateurs, à la fois déjanté ET "sérieux" (j'entends par là qu'on est pas tout le temps dans le délire pur non plus), à l'humour noir ET graveleux, variant parfois les phases de gameplay entre TPS classique et shoot'em up à scrolling horizontal.
L'histoire revisite quelque peu le mythe d'Orphée (version sex, drugs, alcohol and trash), ici en la personne de Garcia Hotspur, chasseur de démons, devant traverser les enfers pour sauver sa Paula des griffes de l'infâme Fleming, le maître des démons à 6 yeux ! Garcia l'hispanique au fort accent qui lui sied si bien est accompagné de Johnson, un crâne so British à la discussion délicieuse pouvant se transformer en à peu près n'importe quoi mais avant tout en armes, lesquelles seront évolutives au fil du jeu (avec quelques surprises à la clé ). Le bestiaire quant à lui est assez varié, les niveaux se suivent mais ne se ressemblent pas, même s'il n'y a rien de bien original non plus, ce n'est pas comme si je ne sais combien d'oeuvres avaient traité des enfers avant Shadows of the Damned
Ainsi, le jeu est passé relativement inaperçu lors de sa sortie, il se termine en moins de 10h en mode normal (seules qq passages sont crispants dans les ténèbres et mettent vos nerfs - un peu - à l'épreuve comme les épreuves du Big Boner ou celles des courses-poursuites avec Paula), et il ne révolutionne pas le TPS non plus, un vrai produit de série B en fait ! Pourtant, pour peu que l'on soit fan de l'humour et de l'univers des 2 créateurs, on passe quand même un bon moment à y jouer, et on aurait tort de se priver vu qu'on le trouve pour tout au + 10€ en occaz à l'heure actuelle