billy95 écrit:
et sinon pour les nec ??? :P
je me doutais que tu interviendrais :laugh:
La CoreGrafX est tout d'abord sortie au Japon sous le nom de PC-Engine en 1987 où elle y fut très populaire. Elle dépassa même les vente de la Famicom. À ce moment-là, la Megadrive ne marchait pas bien au Japon, particulièrement au cause du manque de lecteur CD-ROM.
En 1989, deux ans après sa sortie au Japon, le moral dopé par les ventes de la NES aux États-Unis, NEC décide de vendre sa console dans le monde entier. Avec une bibliothèque de jeux japonais déjà fournie et ses excellentes performances, le succès de la console semble assuré. La NES est la console la plus vendue aux États-Unis, il n'y a plus de cartouches Atari 7800 de produites, la Master System ne perce vraiment qu'en Europe, et en plus les micro-ordinateurs imposent de nouveaux standards en matière de graphisme et de son. Tout semble donc sourire pour les déclinaisons de la PC-Engine.
Seulement au moment où NEC annonce la sortie de la Turbografx 16 (nom de la PC-Engine américaine), Sega annonce également la sortie de sa Genesis (Megadrive en Europe). Autant la Genesis ne fonctionna pas au Japon (à cause peut-être de l'absence d'un lecteur CD-ROM), autant elle aura du succès aux États-Unis.
Beaucoup de jeux de sa bibliothèque japonaise ne furent pas traduits pour la Turbografx 16 américaine. D'une part NEC ne traduisait pas forcément les plus grands succès de sa console, d'autre part Nintendo avait fait signer à ses développeurs de nombreux contrats d'exclusivité sur le territoire américain pour des versions uniquement NES des titres. Abus qui seront sanctionés beaucoup plus tard par la justice américaine. La sortie de l'extension CD-ROM aux États-Unis n'aida pas plus la console. D'une part, l'extension était difficile à trouver, et d'autre part les titres disponible dans la bibliothèque japonaise étaient principalement des jeux de rôles, et nécessitaient de coûteux investissemement de traductions.
NEC ne distribua jamais sa console en Europe (mis à part une brève apparition de la TurboGrafx16 au Royaume-Uni). En France, une entreprise nommée Sodipeng prit l'initiative de distribuer la CoreGrafx en janvier 1990, puis les autres modèles de la gamme PC-Engine. Sodipeng fit le choix de distribuer les versions japonaises des consoles en les modifiant pour les rendre compatible avec les téléviseurs français. Les jeux disponibles sur le marché français étaient donc dans leur grande majorité des jeux japonais.
Plusieurs différentes versions de l'extension CD existent. La première, la version 1.0, avais 128 Ko de RAM ; cette version fut seulement en production pendant quatre mois et est extrêmement rare. La seconde, la version 2.0 (ou le CD-ROM²), monta la RAM à 2 Mo, alors que l'extension (version 3.0, ou Super-CD-ROM²) apportait un total de RAM de 256 Ko, ce qui servait aussi bien à augmenter la mémoire cache du CD-ROM que d'apporter un BIOS amélioré.
En 1992, NEC revend les droits de distribution de la PC-Engine et de ses jeux à TTI (Turbo Technologies Inc.), une société formée par des anciens de NEC et Hudson Soft. Alors que le Mega-CD de Sega allait sortir, la CoreGrafX et son lecteur CD furent combinés dans la PC-Engine Duo, qui incorporait les capacité du Super CD-ROM² dans la console elle-même. Aux États-Unis, la Duo fit un flop également.
Malgré le succès initial de la console, elle finit par perdre face à la Super Famicom (SNES). NEC fit un dernier effort pour ressusciter la console avec une carte d'extension nommée Arcade Card, dotée de 2 Mo de RAM; beaucoup de jeux d'arcade de cette carte étaient des conversions de titre Neo-Geo MVS. La mémoire supplémentaire permit même à la console d'afficher des polygones 3D bien au-delà de ce que la Famicom et la Megadrive/Mega-CD pouvaient offrir. Cependant, il était trop tard, seulement une poignée de jeux pour la carte d'arcade ont été produits, et la carte d'extension ne sortit jamais aux États-Unis.
La Turbo-Express était le nom américain de la PC-Engine GT, version portable de la CoreGrafX. Elle avait un écran LCD couleur et un tuner TV en option était disponible. La PC-Engine GT pouvait jouer tous les jeux HuCard de la CoreGrafX, et la Turbo Express pouvait faire fonctionner les cartes américaines de la TurboGrafx16. Elle consommait cependant beaucoup d'énergie, et donc de piles.
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