Parce qu'on s'y intéresse quand même un peu...
#441562 par Rom'EmAll
02 Avr 2025, 10:44
Rom'EmAll a écrit:Objectif 1 jeu fini par mois. Et c'est sans surprise "Indiana Jones et le Cercle Ancien" terminé ce WE.

Que dire ? :20-20: Je ne suis pas particulièrement fan de la saga ciné d'Indy mais le jeu est une pépite. Personnages, histoire, ambiance, environnement. Tout est bon, tout fonctionne bien et quel plaisir de jouer Indiana, on EST Indiana ! Vivement le DLC, vivement le 2. Mon GOTY 2025 :mrgreen:

J'ai attaqué également Far Cry 6 et Yakuza 3. Concernant Yakuza 3, plaisir toujours aussi grand de retrouver Kiryu-chan. Et cette fois-ci en directeur d'orphelinat à Okinawa. Hâte de voir la suite de ses aventures. Far Cry 6, c'est le bac à sable made in Ubisoft, avec les qualités de ses défauts. Je doute le finir en 1 mois mais la formule "libérer des zones en mitraillant tout ce qui bouge sans réflexion" me plaît pour me détendre le soir après le boulot.

Vu sa durée de vie et ayant A-DO-RÉ le premier opus, je pense me lancer rapidement dans Hellblade II: Senua’s Saga :mrgreen:


Petit up après ce premier trimestre. Je vais mettre de côté Far Cry 6, je vais m'atteler dans les prochains jours à AC Shadows donc les bacs à sable d'Ubisoft, je vais avoir ma dose.

Yakuza 3 en stand-by aussi vu qu'il n'est plus sur le XGPU :lol: Donc je suis sur Avowed en ce moment, on en parlera car il y a des choses à dire.

Mon objectif de faire / finir 1 jeu par mois est loupé :lol:
#441563 par Skate
05 Avr 2025, 11:45
Yop!

Petite MaJ pour moi en cette fin de premier trimestre :)

En cours :

- Paper Mario & la Porte Millénaire (avec mes filles)
- Split Fiction (en famille)

Du programme 2025 :

- Glover : La nostalgie est une garce. Ca m'a refait une "Revenge of Shinobi" : un jeu que j'avais étant gosse, qui m'avait alors beaucoup marqué, mais que je n'avais jamais pu terminer à l'époque et que je voulais maintenant terminer mais qui s'est révélé nul à chier au final. La différence ici est que j'étais arrivé très loin enfant, jusqu'au boss du 5ème monde (sur 6) mais que je n'avais jamais réussi à le passer. Fait en émulation (car le portage Switch est juste nul) et ce fut une sacrée douche froide... DA insipide au possible, level design retors et mal foutu, gameplay bancal à cause d'une palette de mouvement bien trop grande qui m'a fait m'emmeler les pinceaux avec la manette, caméra aux fraises, le tout combiné à la physique très particulière du jeu, ce qui m'a fait perdre un nombre de vie incalculable. Je ne sais honnêtement pas comment j'ai fait à l'époque pour arriver aussi loin. Mais surtout, dans tout ça, c'est que je n'ai absolument pas retrouvé ce que je pensais y retrouver en terme d'ambiance. J'y ai au contraire retrouvé l'ambiance d'un très mauvais plate-former 3D de l'époque : Blasto. Quelle déception... Enfin, au moins, j'aurai exorcisé un de mes regrets d'enfance en le terminant. Merci l'émulation et les save state, je n'aurai pas eu la patience sinon.

- Shadowman Remastered : Un autre de mes fantasmes d'enfance, que j'avais pu parcourir au travers d'un de mes guides, que j'avais en magazine. Maintenant que je l'ai terminé je ne peux conclure qu'à une chose : c'était absolument fantastique. Ce n'était pas juste "exactement aussi bien que dans mes souvenirs", c'était encore mieux. Le level design est labyrinthique as fuck mais étonnamment agréable à parcourir car il se situe juste avant la toute limite de l'insupportable en terme de charge mentale pour se construire une carte du niveau, la "world map" est juste parfaite et soutient à merveille le backtracking, l'ambiance est sensationnelle, mention spéciale aux niveaux des playrooms, d'Avery Marx et de Jack the Ripper qui sont terrifiants et le world design et l'histoire sont au top. Un peu déçu par les combats de boss, oubliables mécaniquement (même si trop classe en tant que persos) et quelques zones de fin de jeu bien moins marquantes. M'enfin c'était juste trop, trop bien. Trop content de l'avoir fait!

Jeux attendus de 2025 :

- Descenders Next (beta) : Le premier Descenders est sans aucun doute l'un des jeux (si ce n'est LE jeu) sur lequel j'ai passé le plus d'heures. Un vrai kiff. Donc quand j'ai vu la beta de Descenders Next, qui en plus était avec du snowboard, ça a été installation directe. Très satisfait du feeling en snow, je retrouve mes marques en terme de contrôles également, un peu déçu par contre par le manque de variétés des pistes qui manquent clairement de dangers et de variations, mais je dois garder en tête que c'est une démo, une beta, et que le jeu est toujours en développement. Pour moi j'ai vu ce que je voulais y voir, maintenant je vais tranquillement attendre que la version 1.0 sorte :) . En attendant, je vais continuer à dévaler mes pentes sur Descenders et me faire quelques pistes de temps en temps sur Descenders Next.


Jeux en cours que j'ai fini :

- Zelda Echoes of Wisdom : Malgré une proposition prometteuse, ce fut une énorme déception. L'aspect "immersive sim" sur la world map fonctionne plutôt bien et l'exploration libre est agréable, mais ne marche pas du tout dans les donjons qui nécessitent une méthode souvent assez précise pour être résolus pour certains puzzles, faisant que si on a pas le bon écho, ça ne passe pas. L'interface est catastrophique avec des options de tris des échos bien trop limitées. Les smoothies sont une idée de merde et ne servent à rien, ce sont juste des potions de soins déguisées. La réactivité des échos pour les combats est d'une mollesse ahurissante, faisant que nos échos se font souvent détruire avant même d'avoir pu attaquer. Ce qui fait de la transformation en Link la seule option viable dans beaucoup de situations de combat pour qu'ils ne s'éternisent pas, ce qui souligne à quel point il est plus agréable de jouer Link que Zelda. Un gros aveu d'échec en somme. Sauf que cette transformation est très limitée dans le temps et que les occasions de recharger sa barre sont trop rares, ne permettant pas de simplement expérimenter avec, comme un outil supplémentaire. Comble de la chose, cette transformation nous est retirée pour le boss final, avec Link qui nous aide, rendant un combat qui aurait pu être (enfin) épique en un simple exercice d'esquive de patterns mous, où j'ai passé mon temps à spammer mes échos pour qu'ils attaquent à ma place pendant que je me planquais dans un coin de la pièce. Les side quest sont nulles à chier avec des récompenses indigentes se résumant pour toutes celles que j'ai faites en des ingrédients pour smoothies. Le loot est tout aussi nul. Le système d'équipement ne sert à rien. Subsistent au milieu de ce marasme quelques bonnes idées : certains échos comme les nuages, les blocs d'eau ou les lits pour l'exploration et les loups, les corbeaux, les magiciens élémentaires ou les darknut pour le combat et le donjon du mont Hebra et son boss sont très chouettes, sûrement le meilleur passage du jeu. Mais tout cela est noyé dans un océan d'idées toutes plus mauvaises les unes que les autres... Ca n'aurait pas été un Zelda je l'aurais abandonné depuis longtemps et m'en serais séparé tout aussi vite.

- Inscryption : J'avais terminé le premier acte il y a des mois et j'avais été découragé par la suite au début du deuxième acte qui me paraissait alors particulièrement mastoc, de prime abord, sans compter le changement complet des règles évoluant du rogue lite vers un jeu façon Pokemon TCG, que ce soit dans l'esthétique résolument typée 8bits que les mécaniques avec deckbuilding, booster, etc. ainsi qu'un nombre de nouvelles mécaniques assez effarantes, pour un jeu qui était déjà particulièrement riche. C'est donc sur ces entrefaites que j'ai repris, avec un deck déjà choisi et... Ben ce fut compliqué comme reprise. J'avais choisi un deck dont les mécaniques ne me convenaient pas du tout et je me faisais laminer. Le Sieur Mullins étant du genre facétieux, je ne savais pas si l'option de recommencer le jeu à l'écran titre serait uniquement pour cet acte ou pour tout le jeu (ce que je n'aurais pas eu la foi de faire, le cas échéant). Je me suis lancé et j'ai osé recommencer la partie et c'était bien uniquement cet acte qui était concerné, ce qui m'a permis de choisir un autre deck et là, ben l'étincelle a repris et je me suis replongé entièrement dedans. Aidé d'une soluce néanmoins pour ne pas louper de secrets, ainsi que pour exploiter une loop complètement fumée mais ô combien satisfaisante pour buffer une carte bien précise, pour un résultat aussi débile que jouissif. Après ça, 3ème acte, qui introduit à nouveau de nouvelles mécaniques en itérant sur celles mises en place précédemment. Le résultat a été un jeu quasiment entièrement différent tout en étant quasiment le même, ce qui a donné un feeling très étrange et assez excitant. Puis un final complètement méta et chéper, parfaitement surréaliste et assez oppressant qui m'a fait pensé (un peu) à celui d'Outer Wilds, dans le ton. Au total, un jeu assez difficile d'accès mais assez remarquable dans tous ce qu'il fait. Le meilleur de Mullins en tout cas, sans conteste ! Même si je ne le mettrai pas au rang de mes jeux favoris, je suis très content de l'avoir terminé au final ^^ .

- Psychonauts 2 : une excellent expérience, dans la droite lignée du premier épisode. Toujours aussi drôle, avec une écriture et une construction fine et intelligente posant un regard à la fois attendrissant, mélancolique et bienveillant sur un certain nombre de sujets humains assez durs comme le trauma, le vieillissement ou la santé mentale. Après, il souffre des mêmes défauts que son aîné avec une jouabilité parfois assez approximative et des combats plutôt brouillons et assez inintéressants. Malgré tout, la cohérence de l'ensemble ne font de ces points que de menus écueils. C'était très bien.

- Metroid Prime 2 : Je n'avais pas accroché à l'époque de sa sortie, la faute à une ambiance vraiment trop différente du premier, trop terne, ainsi qu'aux très nombreux changements dans la philosophie de game design, à commencer par l'Ether sombre. Je me le suis relancé il y a un an et je l'ai ensuite fait en pointillé avec d'énormes pauses entre mes sessions (bien malgré moi...). Ce qui fut une très mauvaise idée, car c'est typiquement un jeu à faire "tant qu'on est dedans", parce que du coup j'avais oublié énormément de choses et je me suis retrouvé bien perdu lors de ma reprise en ce début d'année 2025. Ca a été mieux après, mais ça a quelque peu terni l'expérience (sans que ce soit la faute du jeu). Bref. J'ai été assez partagé durant toute mon aventure entre appréciation et frustration. Le level design est sacrément bien conçu, l'idée de l'Ether sombre, une fois accepté le parti pris, est très bien exploitée et sert correctement le propos et l'ambiance, les munitions des armes sont au final un faux problème et demandent juste de les prendre en compte dans une gestion de ressources du coup un poil plus fine. On utilise pas nos armes à tort et à travers en gros, mais sans tomber dans le piège de "je vais jamais l'utiliser car, ON SAIT JAMAIS, j'en aurais peut être besoin plus tard". Un bel équilibre du coup. Frustration en revanche car cette nouvelle structure, découpée en gros en énormes donjons façon Zelda, oblige parfois (mais c'est assez rare) à un backtracking assez énervé, surtout quand il faut alterner entre les 2 dimensions. Malgré les efforts des devs pour assurer la cohérence de l'univers, le jeu se révèle moins organique que le premier et donne bien plus l'impression de parcourir "des niveaux de jeux vidéo", spécialement pensés pour le joueur, sans justification intra diégétique, ce qui casse parfois l'immersion. Enfin, le plus gros point noir réside pour moi dans la jouabilité, qui a assez mal vieilli, la faute à l'absence de possibilité de straffer. Sans forcément exiger une jouabilité FPS, je suis très étonné qu'avoir simplement la possibilité de straffer quand on ne locke rien ne soit pas possible. Ocarina of Time le faisait en son temps pourtant. Bref, cela alourdit assez inutilement les déplacements et rend la navigation assez peu ergonomique, voire désagréable lors de combats un peu tendus. Rien de rédhibitoire, on s'y fait, mais ça m'a fait souffler du nez plus d'une fois. Au final, après l'avoir laissé reposer un peu après l'avoir fini, j'en retiens une expérience globale quand même très positive et finalement assez proche de Silent Hill 4. C'était assez éprouvant (souvent pour de bonnes raisons), je suis très content de l'avoir fait, mais je n'y retoucherai vraisemblablement pas avant longtemps et je garde une préférence pour leurs prédécesseurs (MP1 et SH2).

Jeux hors programme :

- Vendran las aves : Un petit jeu, au sens propre puisqu'il dure 15 minutes, développé par Deconstructeam dont j'avais déjà beaucoup aimé "The Red Strings Club" et qui parle de manière sobre et bienveillante du burn out, avec des mécaniques de gameplay plutôt malines… Un jeu qui aura résonné assez douloureusement en moi, puisque fait en plein durant mon propre burn out... Mais qui aura été assez aidant finalement.

- Banjo Tooie : Fini pour la seconde fois, 15 ans après ma première partie, cette fois ci avec ma plus grande fille. Ce fut une purge infâme. Je ne sais pas comment j'ai bien pu faire pour supporter cette merde et, de surcroît, le finir à 100% à l'époque. Fini avec juste le minimum de pièces de puzzle requis pour arriver à la fin et même comme ça, c'était déjà bien trop. Tout y est poussif, laborieux, forcé et désagréable. Trop de nouveautés mal pensées, trop de systèmes, trop d'allers retours rébarbatifs avec les différents personnages jouables, trop de mouvements situationnels et, finalement, inutile dans 99% des cas. Les niveaux sont bien trop grands, mal agencés, laborieux à parcourir et à naviguer. La DA est terne au possible et a perdu quasiment tout ce qui faisait son charme dans le premier. Même l'humour est devenu mauvais, gras, poussif, beauf, vulgaire et mal écrit. C'est simple, tout ce qui était bien dans le premier a été perverti dans cette suite. Exception faite du niveau Jolly Roger Lagoon qui est ce que le jeu propose de mieux à mes yeux. Je l'ai fini car c'était important pour ma grande, mais maintenant je ne veux plus jamais entendre parler de cette merde et encore moins y rejouer.

- Turok 3 Shadow of Oblivion : Effectivement, il est moins grandiose que les 2 précédents opus, ce toute nostalgie mise à part. En revanche, j'ai bien fait de lui redonner sa chance et d'y jouer dans les conditions "normales" prévues (sur n64 je l'avais fait avec tous les cheats possibles et je sautais les niveaux), car c'est tout de même un jeu très sympathique, malgré un changement assez radical dans le level design, bien moins labyrinthique et beaucoup plus linéaire. En fait, Turok 3 est à sa série ce que Bioshock Infinite est à la sienne : une refonte profonde de la recette originelle, qui apporte de nouvelles choses. A la différence de Bioshock par contre, Turok 3 conserve un arsenal vaste dans la droite lignée d'un Doom Like, même si moins inspiré que ses prédécesseurs, la faute à pas mal de doublons assez inutiles. En revanche, c'est un défouloir bien plus jouissif que les précédents, ceci grâce à des animations gores à souhait, notamment avec les démembrements permis par la localisation des dégâts. Qui plus est, ce nouveau level design aboutit à une aventure très courte et condensée, ce qui va très bien pour se faire un petit trip défoulant. C'était sympa, même si pas non plus inoubliable. Content de l'avoir fait tout de même.

Jeux abandonnés :

- Pizza Tower : Je voulais aimer ce jeu, réellement. L'ambiance est démente, l'animation est superbe, le feeling est super fluide manette en main et je sens pertinemment qu'il a de super choses à proposer. Mais je n'arrive pas à me faire au gameplay, c'est trop rapide pour moi et je n'arrive pas à suivre les niveaux, qui demandent explicitement et expressément que j'use et abuse du dash. Tant pis...

- Ninja Gaiden 2 Black : Le shadow drop de cette version Black m'a donné envie de retenter ma chance après m'être cassé les dents sur l'original sur 360 il y a quelques temps. C'est juste dépassé comme jeu. Les mécaniques sont surranées, le gameplay est fastidieux, la caméra est une catastrophe... C'est comme DMC, les vieux étaient biens... à leur époque, dans leur jus. Espérons que comme DMC5, les futurs Ninja Gaiden 4 et Ragebound propulse la série dans l'ère moderne.

- Lorn's Lure : J'ai été enchanté par la démo qui avait une vibe très "Blame!" et une liberté de mouvement et d'exploration assez rafraichissante. Malheureusement, le soufflé est assez vite retombé, la faute à un gameplay que je trouve finalement trop imprécis, un rythme assez désagréable et une ambiance qui perd de sa superbe, s'étiole et s'éloigne de Blame! pour quelque chose de bien plus impersonnel. Dommage. Le premier chapitre était très bien, en tout cas.
#441568 par theobrendel
09 Avr 2025, 15:27
A mon tour pour la fin de trimestre !

Au final j'ai pas mal joué, comme prévu dans le programme j'ai commencé FFVII Rebirth et j'en suis à peu près à 25 heures de jeu, et c'est vraiment un super jeu. Loin devant la bouse qu'était Remake, et loin devant tous les FF de ces dernières années.
J'ai aussi mis 15h environ à Yakuza 0, mais toujours pas vu le bout non plus. Et c'est excellent.

Jeux terminés :

- Sand Land : Un AA dans l'univers de Dragon Ball qui est super bien foutu. Génial pour les fans de Toriyama, plutôt quelconque pour les autres.

- Starfox Adventures : 20 ans que je veux le refaire. Et ça a pas prix une ride ! Ceux qui se demandent s'il peut être apprécié aujourd'hui, la réponse est oui !

- Jusant : Assez indescriptible. Je pense que soit on déteste soit on adore. J'ai adoré :)

- Mario & Luigi Voyage au centre de Bowser : J'ai beaucoup aimé cet opus de M&L. Les gimmicks de gameplay entre les 2 frangins ne prennent pas autant de place quand dans les autres et ça fait beaucoup de bien. Et je le trouve tellement ingénieux dans certaines phases. Le meilleur des M&L pour moi (bien qu'un peu long sur la fin).

Trimestre très correct pour ma part. On va voir si le 2e suis le même chemin ou pas. Faut que je finisse FFVIIRII !
#441569 par Siick
09 Avr 2025, 18:40
Pas de programme réellement défini chez moi car jamais respecté et au final frustration :boulet2:
MAIS
j'aimerais bien :
- finir Silent Hill sur PS1
- faire Silent Hill 2 PS2
- Refaire les Zelda switch en 60 fps (mais pour ça faudra une switch 2, vais-je craquer?? :facepalm: )
- finir doki doki literature club
- Enfin me lancer dans The Outer Wild
- Et si j'ai ma vie sociale et pro détruite et que j'ai des centaines d'heures devant moi, je me mettrais bien à fond dans Rimworld et Kenshi (j'espère donc ne jamais y arriver 8) )
#441571 par Kikosaurus
15 Avr 2025, 17:15
Petit retour sur les jeux terminés depuis janvier. (Pas de chanson, la maison de disques n'a pas renouvelé mon contrat.) Comme d'habitude, le code couleur c'est vert quand c'est trop bien, bleu quand c'est un bon jeu, orange quand c'est moyen mais qu'il y a des bons côtés, rouge quand c'est ah ah ah ah putain de toi.

UnMetal

Un petit jeu d’infiltration bien sympathique qui se veut un hommage et une parodie des vieux Metal Gear (les originaux en 8-bits, pas ceux avec des vrais morceaux de dissuasion nucléaire dedans). J’ai beaucoup accroché à la partie « hommage » : le titre réussit à être un meilleur Metal Gear 2 que Metal Gear 2 (il peut être fini sans guide, ce qui est déjà un avantage majeur) en proposant dix missions, elles-mêmes découpées en micro-objectifs facilement terminables en 5 à 15 minutes, ce qui en fait un jeu parfait pour des sessions courtes sur le Deck. C’est un jeu difficile mais rarement frustrant ou injuste.

En revanche, j’ai beaucoup moins aimé la partie « parodique » du titre : si les cinématiques sont dessinées dans un style pixel art qui rappelle beaucoup Snatcher, le contenu de ces cinématiques est beaucoup plus discutable. Je n’ai rien à dire sur l’histoire en elle-même (un pastiche de films d’action des années 80, comme les jeux dont s’inspire UnMetal), mais les blagues… Je sais que l’humour est subjectif, mais j’ai beaucoup de mal à accrocher à des dialogues meta étirés sur deux ou trois minutes (« waouh, c’est incroyable que l’ingénieur informaticien ait choisi un mot de passe inspiré du Seigneur des Anneaux, on se croirait dans un jeu vidéo ! Non mais vraiment, vous trouvez pas ça bizarre que ce soit l’INGENIEUR INFORMATICIEN qui ait choisi ce mot de passe ???»), des références bas du front à des œuvres connues (non, mettre un clone du sergent Hartman de Full Metal Jacket dans le jeu ne le rend pas automatiquement plus drôle) et des blagues pipi-caca qui auraient mérité d’être coupées. De plus, j’ai trouvé le script exagérément vulgaire sans aucune raison. Je n’ai aucun problème avec les grossièretés (et il y en avait dans les MGS) mais entendre des « fuck » et « cocksucker » toutes les deux phrases, ça me sort du jeu et ça ne le rend pas plus drôle, juste plus balourd. Bref, UnMetal est un bon Metal Gear mais une mauvaise parodie de Metal Gear. Heureusement qu’on peut faire comme dans MGS et passer les cinématiques…


Sonic Adventure 2

Un classique de mon enfance. J’étais parti pour ne refaire que l’histoire et je me suis retrouvé aspiré dans la quête des 180 emblèmes, ce qui m’a pris une grosse vingtaine d’heures. SA2 est pour moi le sommet de la série (je ne suis pas fan des Sonic 2D) et le seul moment où Sonic a réellement fonctionné en 3D. Le gameplay est bien sûr loin d’être parfait et cumule pas mal de tares des platformers 3D de cette époque (caméra approximative, petits bugs de collision, placements d’ennemis cheap) mais j’ai fini le jeu 3 fois à 100% et je suis habitué à ces petites singeries.

Ce que j’aime beaucoup dans SA2 et qui le rend assez addictif, c’est qu’il récompense vraiment l’investissement du joueur. Les Sonic modernes se résument souvent à pousser le stick vers l’avant jusqu’au générique de fin : SA2 peut être fini de cette façon-là par un joueur débutant, mais c’est assez pénible. Cet état de fait explique sans doute la réputation mitigée du jeu auprès des joueurs qui ne l’ont pas poncé sur Gamecube ou sur Dreamcast (je rigole, personne ne l’a eu sur Dreamcast. D’ailleurs personne n’a eu la Dreamcast.) Le jeu est en réalité pensé pour les joueurs désireux d’apprendre les niveaux patiemment, d’en découvrir les secrets et d’exécuter des runs de plus en plus précises jusqu’à devenir capable de finir les niveaux sans mourir et en enchaînant les combos et les tricks complexes. Le système de ranking, qui est le plus équilibré que j’aie vu dans un Sonic, récompense de façon tangible cet apprentissage et révèle toute la profondeur que recèle la jouabilité en dépit de ses travers. Et sans surprise, ceux qui ont conscience de tout ça sont souvent les mêmes qui ont eu le jeu entre 7 et 10 ans et ont eu le temps d’y investir des week-ends entiers. Je me rends compte que cet argument se rapproche dangereusement du fameux « il est trop bien le jeu je l’avais eu à Noël 92 » mais je pense qu’il est indissociable de mon appréciation pour SA2.

J’aime également la variété du gameplay, qui propose du shoot et de l’exploration en plus du GOTTA GO FAST habituel. Ça a longtemps été la mode sur Internet de descendre en flammes Adventure 2 en stigmatisant ces deux styles de gameplay alternatifs, mais ils ne m’ont jamais dérangé. Contrairement aux différents modes de jeu du premier Sonic Adventure, ceux-ci n’ont pas été bricolés à la va-vite : on s’en rend compte dès qu’on passe un peu de temps sur les missions annexes qui révèlent toute la densité et l’équilibrage de chaque niveau, à quelques exceptions près (Mad Space restera éternellement une purge).

Avec Sonic Mania, Sonic Adventure 2 est sans doute le seul Sonic que je recommanderais à un pur néophyte qui voudrait découvrir la série. C’est un grand jeu de plates-formes 3D, qui cache sous une simplicité apparente de vraies profondeurs de level design.


Resident Evil 3 : Nemesis

REmake est un de mes jeux préférés et j’ai beaucoup aimé RE2 et RE4, même si les deux jeux ont un certain nombre de défauts. J’avais donc hâte de tester RE3 pour compléter la trilogie originale ; malheureusement, RE3 n’est pas à la hauteur de ses grands frères. La formule classique de la série est désormais bien établie et RE3 la suit avec rigidité. Les rares innovations (les passages plus orientés action, les choix à faire dans l’urgence, la présence de Nemesis) sont anecdotiques et ne changent rien au gameplay de base. Les boss sont des sacs de PV qui ne nécessitent aucune stratégie et dont la seule raison d’être se résume à vider vos chargeurs pour que le jeu ne devienne pas trop facile. A l’exception de la chapelle (un passage sympathique mais trop court qui lorgne clairement du côté du manoir de RE1), les niveaux sont très linéaires et se terminent alors qu’on commence à peine à en apprendre la structure, ce qui était pourtant l’une des plus grandes forces des deux premiers jeux. RE3 avait été initialement conçu comme un spin-off et cette réalité saute aux yeux manette en mains. Tout est raboté, rabougri, rapiécé. Ce n’est pas un mauvais jeu : la boucle de gameplay fondamentale des Resident Evil est trop solide pour que l’expérience soit tout à fait inintéressante, mais l’essoufflement est déjà palpable.


Shenmue

Dans ce jeu on joue aux fléchettes et on discute avec des Japonais doublés en anglais. 38/10, meilleur jeu.

Plus sérieusement : pourquoi ne l’ai-je pas mis en vert alors que c’est un de mes jeux préférés ? Tout simplement parce que je pense l’avoir trop refait (ça doit être ma septième partie en 15 ans). Et même si j’adore l’ambiance, l’histoire, la musique et que j’ai dix tonnes de souvenirs associés à ce jeu, l’honnêteté m’oblige à reconnaître que j’ai vraiment eu du mal avec la dernière partie, celle avec les chariots élévateurs dans le port (l’équivalent du troisième CD sur Dreamcast).

Ce passage est souvent critiqué pour sa répétitivité mais ce n’est même pas ça qui me dérange. C’est plutôt que pendant ce troisième tiers, les moments importants qui font avancer l’histoire sont distribués au compte-gouttes sur cinq ou six heures alors que toute cette séquence pourrait être réduite à une heure et demie. De plus, la progression dans cette partie est extrêmement rigide alors que le reste du jeu laisse le joueur avancer plus ou moins à son rythme. Quand tous les événements scénaristiques d’une journée se sont déroulés, il n’y a plus rien à faire à part passer à la suivante ; et si vous n’avez pas déclenché tous les événements exigés par le jeu pour ce jour-là, vous devez recommencer la même journée le lendemain jusqu’à valider toutes les étapes attendues. Evidemment, on ne vous dit jamais précisément ce que vous devez faire : il faut parler à tous les PNJ et espérer vous trouver au bon endroit à la bonne heure. De plus, contrairement au reste du jeu, il n’y a pas vraiment de secrets ou d’easter eggs à découvrir pendant ce passage. On est vraiment obligé d’attendre comme un con que le jeu daigne nous jeter une petite cinématique et un combat. Il n’y a rien d’insurmontable mais c’est vraiment pénible, et je pense que c’est ce troisième CD qui a donné à Shenmue sa réputation de jeu où on attend qu’il se passe quelque chose.

Mais bon, cette perte totale de rythme ne m’a posé aucun problème sur les six parties précédentes, donc j’ai envie de dire que c’est moi qui change avec l’âge et qui supporte moins certaines choses dans les jeux vidéo. Shenmue reste un classique, un jeu qui m’a profondément marqué et un jeu à essayer au moins une fois, ne serait-ce parce que rien ne lui ressemble. Pour le reste, est-ce que je vais vraiment réexpliquer en 2025 tout ce que j’aime dans Shenmue pour les dix personnes qui me lisent ? Je pense qu’on peut s’en passer ; et puis si je commence, certains malandrins vont me demander de pousser la chansonnette, alors épargnons-nous cette peine.


Jet Set Radio Future

J’allais écrire « c’est la suite de Jet Set Radio » mais avec le recul c’est plutôt un remake amélioré de l’original, pas tout à fait une suite, presque une réinvention. J’ai vu une vidéo YouTube en anglais qui parlait de requel, à la frontière entre remake et sequel, et je pense que c’est le meilleur terme pour parler du titre.

L’instant linguistique étant terminé, permettez-moi de dire que Jet Set Radio Future, c’est bien. Enfin presque. Enfin à des moments c’est bien et à d’autres moments j’ai envie d’exploser mon Steam Deck contre un mur (mais je ne le ferai pas, je ne pourrais plus renifler la ventilation).

Bon, on va essayer de débrouiller tout ça. Jet Set Radio était un sacré jeu de merde, injouable, avec une caméra aux fraises et une maniabilité aux framboises. Mais comme il est sorti sur Dreamcast (RIP petit ange parti trop tôt), que les graphismes étaient en cel-shading à l’époque où c’était la mode et que la bande-son électro/rock claquait sévèrement, il s’est vu récompensé de la plus haute distinction qui soit pour les jeux vendus à 14 exemplaires : la médaille du Grand Ordre de la Pépiteuh (cult classic dans la langue de Shenmue 1).

Quelques années plus tard, quand la Dreamcast (RIP petit ange parti trop tôt) s’est effondrée et que Sega a arrêté de produire des consoles, la firme a signé un contrat avec Microsoft qui leur garantissait quelques exclusivités Xbox. C’est grâce à ce contrat que la console de Halo a accueilli Shenmue II, Panzer Dragoon Orta et Jet Set Radio Future. Et ces deux derniers jeux se sont retrouvés bloqués sur le gros cube vert et noir, sans aucun portage ni remake plus de 20 ans après leur sortie. Microsoft a bien essayé de ressortir Future sur une de ses consoles plus récentes mais le projet n'a jamais abouti, probablement pour des histoires de droits liés à la bande-son. Et puisque l’émulation Xbox a mis énormément de temps à se développer (on commence tout juste à avoir des émulateurs vraiment stables et performants), Future est beaucoup moins connu que son grand frère qui a pu bénéficier d’une seconde jeunesse grâce au portage PC de 2012. (Heureusement, le premier Jet Set Radio a été retiré de Steam fin 2024, prouvant qu’il y a quand même un semblant d’ordre et de justice dans le cosmos. Jeu de merde.)

Pourquoi cette intro chiante digne d’une rétrospective YouTube de quatre heures ? Parce que je pense que tout ce contexte est assez important pour comprendre comment j’ai vécu mon expérience sur Jet Set Radio Future. C’est un jeu auquel très peu de gens ont joué mais que tout le monde aime ; jusque-là, rien de bien original, syndrome bénin de la pépiteuh, vous me prendrez une dose de CT-Pamieuavan le soir avant de dormir et tout devrait rentrer dans l’ordre. Mais la situation est en réalité un peu plus complexe : puisque personne n’y a joué même avec l’émulation, tout ce qu’on connaît vraiment du jeu, c’est ce qui peut être transcrit dans une vidéo YouTube, c’est-à-dire les graphismes et la bande-son. Tous les articles que j’ai lus sur JSRF éludaient complètement la question du gameplay ; il n’y avait même pas les périphrases habituelles « oui d’accord le jeu a vieilli mais pour l’époque le gameplay était mucho bonito » qui signifient que c’était moisi.

Je m’attendais à un jeu arcade comme le premier Jet Set Radio, avec différents niveaux à finir en temps limité et un système de ranking fondé sur les points accumulés et la rapidité d’exécution. J’ai donc été très surpris quand je me suis retrouvé face à un monde semi-ouvert (avec des zones indépendantes séparées par des temps de chargement, mais liées les unes aux autres) et des objectifs très proches d’un collectathon de la 64, du genre « recouvre 20 graffitis » ou « ramasse 30 merdouilles grises ». La maniabilité a été infiniment améliorée par rapport au premier opus (ce qui n’était pas difficile, jeu de merde) avec des personnages beaucoup plus légers et mobiles. Les grinds sont bien plus faciles à enchaîner grâce à des hitboxes très permissives. On sent une énorme influence de la série Tony Hawk et une volonté générale de proposer une expérience plus fluide, plus accessible, plus nerveuse. Quand on commence à bien maîtriser le gameplay et les environnements, il devient possible d’enchaîner des séquences de tricks et de sauts particulièrement jouissives ; c’est dans ces moments-là que JSRF est à son apogée, et c’est cet aspect qui a sans doute le plus influencé Bomb Rush Cyberfunk.

Mais on est quand même en 2002 sur Xbox avec un budget limité, donc tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comme je l’expliquais, Jet Set Radio Future intègre dans sa construction une bonne dose de codes du platformer 3D ; malheureusement, il n’en prend pas que les qualités. Les défauts sont classiques et représentatifs de l’époque : caméra approximative (même si un système de lock-on a été ajouté pour mieux repérer les ennemis), environnements trop labyrinthiques, déroulement répétitif (on découvre une zone, on y récupère 20 objets, on affronte un mid-boss, on récupère 10 autres objets, on affronte un boss, cinématique, zone suivante). Deux problèmes se révèlent particulièrement saillants : premièrement, les maps de chaque zone, accessibles sur l’écran de pause et modélisées en 3D, ne sont presque d’aucune aide car elles sont soit trop dépouillées, soit surchargées au point d’en être illisibles, ce qui agace rapidement quand il faut fouiller un niveau à la recherche des merdouilles. Deuxièmement, les niveaux de la fin du jeu privilégient une architecture très verticale qui, comme tous les niveaux de ce genre dans les jeux de plates-formes 3D, exige du joueur un enchaînement de sauts millimétrés qu’il faut répéter des dizaines de fois pour y arriver. Et les boss sont nuls. Vraiment, VRAIMENT nuls. Soit ils tombent en 10 secondes, soit ils prennent 20 minutes parce que leur hitbox doit être atteinte selon un angle extrêmement précis et qu’il faut s’y reprendre à 50 fois pour que ça passe.

Mais malgré tous ces défauts, j’ai quand même pris pas mal de plaisir sur ce titre car c’est JET SET RADIOOOOO et qu’en plus du gameplay qui distribue de purs moments de flow, l’enrobage, tant visuel que sonore, est aussi fantastique que tout le monde le dit. Je ne vais pas m’étendre sur l’aspect artistique du titre qui est vraiment fabuleux (la bande-son est évidemment en rotation fréquente dans la voiture) et qui permet de passer sur bon nombre des frustrations de gameplay. D’ailleurs, si vous essayez le jeu, je vous recommande de ne pas le tryhard mais d’accepter de prendre du temps pour explorer tranquillement, répéter les mêmes passages en boucle jusqu’à bien les comprendre et maîtriser à votre rythme les subtilités de gameplay. C’est selon moi toujours la meilleure manière d’aborder un jeu vidéo mais c’est particulièrement vrai pour les titres du début de la 3D, au gameplay souvent azimuté et qui exige d’oublier ses réflexes de 2025 pour apprendre la grammaire propre à chaque jeu. De toutes façons c’est un jeu court : j’y ai passé 12 heures et j’ai vraiment flâné. Je développerai peut-être cette idée en détail un jour mais j’ai de plus en plus l’impression que je m’amuse beaucoup plus sur les JV depuis que j’ai arrêté de vouloir les « finir » et que je me contente d’y « jouer ».

Bref, Jet Set Radio Future me laisse une impression mitigée : ce n’est pas tout à fait un bon jeu, mais il a des instants de génie. Il m’a beaucoup frustré par moments mais j’y rejouerai certainement un jour, pas comme l’autre jeu de merde là. Pour une expérience plus abordable et proprette, préférez-lui Bomb Rush Cyberfunk, mais ce deuxième et dernier Jet Set Radio vaut tout de même un petit coup d’œil.
#441577 par theobrendel
17 Avr 2025, 09:35
J'espère que l'artiste reviendra en 2026 quand même !

Je savais pas que t'avais rerererererefait Shenmue, tu 'en pas parlé si ? :lol:

Je voulais rebondir sur cette phrase :
Kikosaurus a écrit:Je développerai peut-être cette idée en détail un jour mais j’ai de plus en plus l’impression que je m’amuse beaucoup plus sur les JV depuis que j’ai arrêté de vouloir les « finir » et que je me contente d’y « jouer ».

Pour ma part, le rythme de l'industrie, les actualités JV, les influenceurs ou simplement les collègues qui jouent, ou même encore un PROGRAMME 2025 sur France Retrogaming impose un peu un FOMO qui fait qu'on profite rarement à fond de nos jeux. Ca nous pousse à les finir vite pour pouvoir passer à un autre. En tout cas c'est un sentiment que j'ai depuis quelques temps, et j'ai compris il y a peu quelque chose que tu fais depuis un moment il me semble : je prends beaucoup plus de plaisir à jouer à un jeu sur l'envie du moment, et plus parce que j'ai défini que c'est ce jeu auquel je devais jouer en prenant en compte pleins de paramètres différents. Cette année j'ai un enchainement de JV qui n'a pas vraiment de sens, de générations totalement différentes et je me suis plus autant amusé en jouant depuis très longtemps :mrgreen:
#441578 par Kikosaurus
17 Avr 2025, 12:48
theobrendel a écrit:Je savais pas que t'avais rerererererefait Shenmue, tu 'en pas parlé si ? :lol:

J'ai dû dire que je l'avais lancé sur Discord mais effectivement je me suis pas étendu dessus, sans doute parce qu'après toutes ces années j'ai plus grand-chose à dire sur Shenmue. :lol:

theobrendel a écrit:Je voulais rebondir sur cette phrase :
Kikosaurus a écrit:Je développerai peut-être cette idée en détail un jour mais j’ai de plus en plus l’impression que je m’amuse beaucoup plus sur les JV depuis que j’ai arrêté de vouloir les « finir » et que je me contente d’y « jouer ».

Pour ma part, le rythme de l'industrie, les actualités JV, les influenceurs ou simplement les collègues qui jouent, ou même encore un PROGRAMME 2025 sur France Retrogaming impose un peu un FOMO qui fait qu'on profite rarement à fond de nos jeux. Ca nous pousse à les finir vite pour pouvoir passer à un autre. En tout cas c'est un sentiment que j'ai depuis quelques temps, et j'ai compris il y a peu quelque chose que tu fais depuis un moment il me semble : je prends beaucoup plus de plaisir à jouer à un jeu sur l'envie du moment, et plus parce que j'ai défini que c'est ce jeu auquel je devais jouer en prenant en compte pleins de paramètres différents. Cette année j'ai un enchainement de JV qui n'a pas vraiment de sens, de générations totalement différentes et je me suis plus autant amusé en jouant depuis très longtemps :mrgreen:

Alors pour ma part j'ai la "chance" (?) de n'en avoir jamais rien eu à foutre du rythme de l'industrie ni de l'actualité JV. Peut-être que ça date de quand j'étais petit et que j'avais les consoles des années après leur sortie mais j'ai toujours suivi mon propre rythme en mélangeant rétro et récent et en faisant les jeux quand j'en avais l'envie et la possibilité. Donc pour la partie FOMO je me sens pas tellement concerné. En revanche j'ai ressenti pendant très longtemps une espèce de pression pour "finir" les jeux et pour ne pas en faire plusieurs en même temps pour "ne pas m'éparpiller." Je pense qu'il y a mille explications à cette auto-obligation mais là on rentre dans le domaine de la psychanalyse et c'est pas l'objet.

Ce qui m'a aidé à me sortir de ça c'est en partie une vidéo Youtube, en soi assez nulle (mal montée, poussive, mal scriptée...) mais où le type développait l'idée que jouer aux jeux de manière "efficiente" (c'est-à-dire comme je le faisais), c'était l'un des meilleurs moyens de ne plus s'amuser sur les jeux. Et cette vidéo m'a fait réfléchir à un tas de trucs, entre autres :
- Quand j'étais petit, j'avais 3 ou 4 jeux par an maximum et je m'amusais plus qu'aujourd'hui où je peux en acheter 30 par jour et en finir 1 par mois.
- Quand j'étais petit, il m'arrivait d'allumer un jeu que j'avais déjà fini à 100% juste pour refaire des missions sympas, faire des combats, tester des trucs dans l'open world. Bref, je n'allumais pas le jeu pour avancer mais pour jouer.
- Quand j'étais petit, il m'arrivait de rester des semaines bloqué sur une mission. Eh bien je la refaisais jusqu'à y arriver. Et c'était normal.
- Quand j'étais petit, je n'avais pas cette notion de finalité avec mes jouets. Je les sortais de leur caisse, je jouais avec 10, 20, 30 minutes et je les rangeais quand ça me gonflait.

Bref, le thème qui se dégage de toute cette réflexion s'impose naturellement : comment retrouver le plaisir de jouer que j'avais enfant ? Bien sûr, une partie de ce plaisir ne pourra jamais être récupérée parce que je ne suis plus la même personne qu'à l'époque : j'ai joué à beaucoup plus de jeux donc je suis plus blasé, j'ai beaucoup plus de préoccupations extérieures, moins de temps, etc. Mais je réussis quand même à beaucoup mieux profiter de mes jeux depuis que j'essaie de redevenir curieux : curieux d'essayer un jeu parce que la jaquette est jolie (même si toute la presse JV dit que c'est du caca ravioli), curieux d'aller explorer une montagne même si le jeu me dit que je ne vais pas faire avancer l'histoire en allant dans cette direction, curieux de suivre un PNJ random même si j'avais prévu d'aller de l'autre côté de la map.

En gros, j'arrête de faire des jeux (terrible mot, qu'on utilise tous, et qui sous-entend bien que c'est une sorte de tâche qu'il faut finir, comme on fait le ménage ou on fait la vaisselle) et je joue à des jeux. Et bizarrement ça se passe mieux.
#441582 par theobrendel
27 Avr 2025, 08:53
Comment tu fais du coup quand tu joues 10h à un jeu et que tu te rends compte qu'il te lasse ou ne te plaît pas plus que ça ? Est-ce que vu que tu ne t'amuses plus sur le jeu tu l'abandonnes ou tu le FAIS quand même ?
Très bonne remarque au passage sur le "jouer" et le "faire, ça pousse à la réflexion.

Quand je joue à un jeu et que je vois que je peux pas avoir mon temps de jeu ça m'énerve parce que je peux pas quantifier le temps passé dessus, et ça va dans le sens de faire ou pas faire je trouve. Ou comme les trophées. On (je) peux plus me passer de certaines données de jeux qui dans le fond n'ont aucun sens.

Quand j'étais petit aussi je passais beaucoup de temps dans des jeux comme je ne le passerais pas aujourd'hui. Je me rappelle jouer des heures à un jeu de motocross pour monter au sommet d'une montagne parce quand tu arrivais en limite de map, le jeu t'envoyait valdinguer en l'air et le perso faisait pleins de figures très drôle dans le ciel (Motocross Madness je dirais). Aujourd'hui plus jamais je fais ça alors que quelque part je pense que ça me ferait encore rire.
#441584 par Masterlord
30 Avr 2025, 12:07
Avril 2025 terminé, et j'ai pas chômé.

On commence avec Animal Well qui quittait le PS+ Extra le 15 avril, un excellent jeu qu'on pourrait qualifier de jeu avec une esthétique NES qui se rapproche d'un Metroid-like avec une touche de mystères à la Tunic (en bien plus corsé). Si finir le jeu sans soluce est à la portée de tous je pense finir le post game c'est une autre paire de manche ! J'ai abdiqué après avoir trouvé 56 oeufs sur 64 de mémoire et je n'ai pas trouvé tous les secrets (je crois que d'ailleurs certains secrets ont été "trouvés" par la communauté via data mining et qu'on ne sait pas encore comment y arriver legit).

Je vous recommande chaudement d'y jeter un œil.

Dans le même style j'ai enchainé sur Blue Prince fraichement débarqué dans le Xbox Game Pass en début de mois. Contrairement à Animal Well on est sur un jeu uniquement basé sur le mystère, on évolue à la première personne dans un manoir dont on génère plus ou moins aléatoirement les pièces et le but, principal, est d'arriver à la pièce 46. Le manoir a peut-être plus de secrets à dévoiler que ça cependant.

Je le mets comme terminé car la pièce 46 a été trouvé depuis belle lurette, mais dans les faits je continue encore à gratter à travers les IMMENSES couches de mystère que propose le jeu, même si là aussi j'arrive au bout de ce que je peux faire sans soluce je pense. Pareil, je recommande chaudement, en anglais uniquement par contre (et un bon anglais est nécessaire) et même si ils ont dit qu'ils allaient chercher un moyen de le traduire dans d'autres langues, ça va demander pas mal de changements et j'ai un peu de mal à voir comment ils pourraient faire ça.

Enfin j'ai commencé Clair Obscur : Expédition 33 via le Xbox Game Pass, j'adore le système de combat et la musique mais pour le moment c'est un petit peu la seule chose que me fait avancer. J'espère qu'il va vite passer la seconde sur le reste mais pour le moment j'ai pas trop le temps d'y jouer.

Masterlord a écrit:Nouvelle année, nouvelle méthode ! Un programme par trimestre histoire d'avoir une liste plus fluide coté "envies du moment".


Mon programme de l'année 2025 (Vert : Terminé / Rouge : Raté) : (MaJ : 30/04/2025)


2ème trimestre 2025 (1er Avril 2025 / 30 Juin 2025)


100% de réussite, car en cours ou achats day one :

Avril 2025 : Animal Well, Blue Prince, Clair Obscur : Expedition 33
Mai 2025 : Elden Ring : NightReign*
Juin 2025 : Death Stranding 2 : On the Beach*, Raidou Remastered : The Mystery of the Soulless Army

*sous réserve, pas encore 100% sûr de les prendre ou de les essayer

85% de réussite, car très envie de les faire :

Final Fantasy Tactics
Nine Sol

30% de réussite, on y croit plus vraiment :

Black Myth : Wukong
Recettear : An Item Shop's Tale
The Legend of Heroes: Trails in the Sky SC


A venir - 3ème trimestre 2025 (1er Juillet 2025 / 30 Septembre 2025)
A venir - 4ème trimestre 2025 (1er Octobre 2025 / 31 décembre 2025)
#441627 par theobrendel
01 Juil 2025, 11:56
On arrive au milieu du parcours !

Pour ce deuxième trimestre j'ai pas mal joué, et beaucoup sur mon programme de l'année !

- Tomb Raider Remastered : Petite claque d'y rejouer 25 après. On est sur du très bon plateformer, c'est pas juste la nana avec des gros nichons qui fait boum boum, on en est très loin même. Dans les années où c'est sorti ça devait être incroyable.

- Final Fantasy VII Rebirth : Beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux que Remake. C'est à se demander ce qu'ils ont foutu avec le premier épisode de la trilogie. A part quelques fights de boss désagréables et quelques zones nulles (dans Remake elles l'étaient toutes), j'ai adoré. Le jeu est même bon dans le level design, incroyable pour $€ !

En cours :

- Tears of the Kingdom : J'ai enfin repris TotK. J'ai repris une vraie claque, je m'y attendais pas. Par contre des gros problèmes de maniabilité et d'attribution des boutons pour moi. Mais c'est encore un excellent jeu.

- Octopath traveler : 1 an sans y toucher, et ça m'a fait du bien car j'étais au bord de l'overdose du à la répétitivité du jeu. Et malgré de menus défauts je me régale. Un vrai JRPG à l'ancienne. Par contre qu'est-ce qu'il est long. 25h et je dois être au quart du jeu :shock:
#441629 par Rom'EmAll
02 Juil 2025, 10:15
Rom'EmAll a écrit:
Rom'EmAll a écrit:Objectif 1 jeu fini par mois. Et c'est sans surprise "Indiana Jones et le Cercle Ancien" terminé ce WE.

Que dire ? :20-20: Je ne suis pas particulièrement fan de la saga ciné d'Indy mais le jeu est une pépite. Personnages, histoire, ambiance, environnement. Tout est bon, tout fonctionne bien et quel plaisir de jouer Indiana, on EST Indiana ! Vivement le DLC, vivement le 2. Mon GOTY 2025 :mrgreen:

J'ai attaqué également Far Cry 6 et Yakuza 3. Concernant Yakuza 3, plaisir toujours aussi grand de retrouver Kiryu-chan. Et cette fois-ci en directeur d'orphelinat à Okinawa. Hâte de voir la suite de ses aventures. Far Cry 6, c'est le bac à sable made in Ubisoft, avec les qualités de ses défauts. Je doute le finir en 1 mois mais la formule "libérer des zones en mitraillant tout ce qui bouge sans réflexion" me plaît pour me détendre le soir après le boulot.

Vu sa durée de vie et ayant A-DO-RÉ le premier opus, je pense me lancer rapidement dans Hellblade II: Senua’s Saga :mrgreen:


Petit up après ce premier trimestre. Je vais mettre de côté Far Cry 6, je vais m'atteler dans les prochains jours à AC Shadows donc les bacs à sable d'Ubisoft, je vais avoir ma dose.

Yakuza 3 en stand-by aussi vu qu'il n'est plus sur le XGPU :lol: Donc je suis sur Avowed en ce moment, on en parlera car il y a des choses à dire.

Mon objectif de faire / finir 1 jeu par mois est loupé :lol:


Depuis la sortie de Clair Obscur, je ne joue qu'à lui. Avowed et AC Shadows (12h de jeu) sont mis de côté au profit de l'expédition 33 :lol:
#441633 par Masterlord
03 Juil 2025, 09:57
Deuxième trimestre terminé avec quatre jeux dans le vert, petite régularité pour le moment.

Du coup depuis avril j'ai terminé Clair Obscur : Expedition 33 qui est absolument incroyable, très certainement mon GotY 2025 à voir si Hollow Knight : Silksong le détrônera. Il rejoint le club très fermé des jeux qui dégouline d'amour et de passion par tous les pores. Si il y a un jeu à faire en 2025 c'est celui là, et c'est peu dire vu la qualité de l'année en cours. FAITES LE, MAINTENANT.

J'ai aussi inauguré ma Switch 2 avec Bravely Default : Flying Fairy HD Remaster, un jeu que j'avais acheté sur Nintendo 3DS et que je n'avais jamais déballé et finalement en rester au stade de "jamais déballé" était surement le meilleur choix à faire. C'est un JRPG ultra classique (c'est littéralement Final Fantasy III, sauf que FFIII est sorti en 1990 et Bravely Default en 2012) avec un contenu d'une vingtaine d'heures (et ces 20h sont déjà une répétition de quatre fois la même structure de 5h) étiré sur SOIXANTE HEURES, de la PIRE DES MANIÈRES !

Le jeu en lui même est pas très intéressant sans être mauvais non plus, le gimmick Brave/Default censé apporter de la fraicheur est franchement inutile, on voit qu'on est sur un mauvais brouillon de ce qui donnera plus tard le système de BP d'Octopath Traveler (qui pour le coup est bien plus intéressant), on finit du coup par "jouer" en mode auto. C'est marrant de voir que les devs ont mis à disposition une tonne d'outils pour automatiser les combats d'ailleurs, jusqu'à même pouvoir décider à tout moment de la fréquence des combats aléatoire (50% à 200%), d'un coté tu te dis "ah c'est bien de mettre à disposition autant d'options" mais au final ça met juste en valeur la nullité des combats du jeu vu qu'a aucun moment on a envie de repasser en mode manuel pour les combats hors boss (et franchement si on pouvait se faire les boss en auto j'aurais pas dit non), et même en auto + vitesse x4 ça se permet d'être ultra chiant.

Bref grosse incompréhension sur ce jeu, pour moi il n'aurait jamais du percer comme il l'a fait et aurait du tomber dans les oubliettes de l'histoire du JV dès l'année de sa sortie. Le seul bon coté du jeu c'est qu'il a servi de brouillon et permis à Octopath Traveler d'exister.


Masterlord a écrit:Nouvelle année, nouvelle méthode ! Un programme par trimestre histoire d'avoir une liste plus fluide coté "envies du moment".


Mon programme de l'année 2025 (Vert : Terminé / Rouge : Raté) : (MaJ : 03/07/2025)


1er trimestre 2025 (1er Janvier 2025 / 31 Mars 2025)

100% de réussite, car en cours ou achats day one :

Janvier 2025 : Black Myth : Wukong, Dungeons of Hinterberg, Citizen Sleeper 2 : Starward Vector <~ Black Myth Wukong reporté second trimestre.
Fevrier 2025 : Kingdom Come Deliverance II

85% de réussite, car très envie de les faire :

Death of the Reprobate
Final Fantasy Tactics <~ Reporté second trimestre.
Nine Sol <~ Reporté second trimestre.

70% de réussite, "faudrait que je les fasse" :

Recettear : An Item Shop's Tale <~ Reporté second trimestre.
The Legend of Heroes: Trails in the Sky SC <~ Reporté second trimestre.

2ème trimestre 2025 (1er Avril 2025 / 30 Juin 2025)

100% de réussite, car en cours ou achats day one :

Avril 2025 : Animal Well, Blue Prince, Clair Obscur : Expedition 33
Mai 2025 : Elden Ring : NightReign <~ Reporté.
Juin 2025 : Bravely Default HD, Death Stranding 2 : On the Beach, Raidou Remastered : The Mystery of the Soulless Army <~ Reporté troisième trimestre.

85% de réussite, car très envie de les faire :

Final Fantasy Tactics <~ Reporté troisième trimestre.
Nine Sol <~ Reporté troisième trimestre.

30% de réussite, on y croit plus vraiment :

Black Myth : Wukong <~ Reporté troisième trimestre.
Recettear : An Item Shop's Tale <~ Reporté troisième trimestre.
The Legend of Heroes: Trails in the Sky SC <~ Reporté troisième trimestre.

3ème trimestre 2025 (1er Juillet 2025 / 30 Septembre 2025)


100% de réussite, car en cours ou achats day one :

Juillet 2025 : Death Stranding 2 : On the Beach, Donkey Kong Bananza*, Raidou Remastered : The Mystery of the Soulless Army
Août 2025 : Metal Gear Solid Δ : Snake Eater
Septembre 2025 : Silent Hill F

*Day one encore incertain à l'écriture de ces lignes.

85% de réussite, car très envie de les faire :

Elden Ring : NightReign
Final Fantasy Tactics / Final Fantasy Tactics :The Ivalice Chronicles
Nine Sol

30% de réussite, on y croit plus vraiment :

Black Myth : Wukong
Recettear : An Item Shop's Tale
The Legend of Heroes: Trails in the Sky SC



A venir - 4ème trimestre 2025 (1er Octobre 2025 / 31 décembre 2025)
#441634 par theobrendel
03 Juil 2025, 10:21
Tu dis que c'est une grosse année mais si on suit ton programme t'as pas fait grand chose de 2025 en jeux trop bien :lol:
#441635 par Masterlord
03 Juil 2025, 10:28
Sur les huit jeux que j'ai fait cinq sont sortis cette année : Citizen Sleeper 2 : Starward Vector, Kingdom Come Deliverance II, Blue Prince, Clair Obscur : Expedition 33 et Bravely Default : Flying Fairy HD Remaster.
Sur les cinq, quatre oscillent entre le très bon et la tuerie et un est une grosse merde. :mrgreen:

Pour moi on est sur un bon départ. :mrgreen:
#441644 par Kikosaurus
14 Juil 2025, 20:24
Bilan du Q2 !

Red Dead Redemption II

Il y a énormément à dire sur Red Dead Redemption II. Ce qui suit n’a pas vocation à être une approche exhaustive ni une critique complète du jeu — je ne pense pas qu’une telle tâche soit réalisable à moins d’y consacrer des années — mais seulement quelques réflexions inspirées de mon aventure aux commandes d’Arthur Morgan le sang de la veine.

Je joue peu, voire pas, aux AAA. J’en ai donc sans doute une impression déformée, mais il me semble que ce sont des jeux qui visent avant tout l’accessibilité pour le plus grand nombre. Et ce qui m’a immédiatement frappé avec RDR2, c’est à quel point le jeu est difficile à aborder. Il commence par un lent prologue de plusieurs heures, les contrôles sont connus pour leur lourdeur et leur complexité, les dix premières heures sont marquées par une profonde sensation de manque : manque de vivres, manque d’argent, manque de dextérité. Le jeu est aux antipodes de son prédécesseur qui proposait un gameplay quasiment arcade et tente le pari d’être un simulateur de western, terme qui ne veut pas dire grand-chose quand on y réfléchit mais qui emporte immédiatement une idée fondamentale : rien n’est donné, tout doit se mériter, il y aura des couchers de soleil sur fond d’harmonica. (Il y a évidemment de nombreux réglages d’accessibilité disponibles dans les options si ne pas enchaîner les headshots vous est insupportable, mais on ne peut pas désactiver l’harmonica.)

Ce pari, je l’ai trouvé réussi. Mais avant de le trouver réussi et de passer cent heures devant mon écran, j’ai consacré presque quinze heures à pester contre la rigidité du gameplay, à braquer des passants auxquels je voulais seulement demander l’heure ou à oublier mon fusil sur la selle de mon cheval alors que j’en avais besoin pour une mission. RDR2 exige donc un sérieux temps d’apprentissage ; pas nécessairement pour atteindre un niveau de skill élevé (car c’est un jeu dans le fond assez facile), mais pour apprendre les boutons et se faire au rythme lent que le titre porte comme un étendard. Ceux qui s’imaginaient trouver un GTA du Far West et qui n’ont pas envie de se fader cet apprentissage lâcheront le jeu au bout de quelques heures, et ce n’est pas grave.

Une fois qu’on a appris quel bouton fait quoi et qu’on arrête de braquer de pauvres mamies en appuyant sur R2 par erreur, que nous propose Red Dead Redemption II ? Pour moi, deux éléments saillent bien plus que tout le reste, et c’est autour de ces deux axes que va s’articuler la suite de cette review.

Premier axe : l’immersion. Je me mets direct un carton jaune pour ce mot que les testeurs de jeux vidéo du Web des années 2000 sortaient dès qu’ils voyaient un oiseau posé sur une branche d’arbre, mais ça reste un mot incontournable quand on parle de jeux vidéo, ne serait-ce que pour la charge de signification qu’il contient. Essayons de creuser le concept : que veut-on dire quand on parle d’immersion ? A mes yeux, ce mot sous-entend que l’univers que nous propose le jeu est crédible et, dans le cas d’un univers « réaliste », qu’il ressemble à la représentation mentale qu’on se fait d’un tel univers. Et de ce point de vue-là, Red Dead Redemption II est inattaquable. C’est le jeu vidéo avec l’environnement le plus abouti, le plus séduisant, le plus agréable à explorer (au sens de l’exploration pure, sans but défini) que je connaisse avec Shenmue. Le premier Red Dead Redemption était sympathique à explorer, mais le fossé avec le second opus est immense. Le niveau de détail atteint, la variation des biomes, la complexité du relief, tout participe à créer un plaisir d’exploration et de découverte que je n’ai jamais vu ailleurs. Pour la première fois, je regrette de ne pas avoir un PC gamer surpuissant pour mettre les potards à fond et me perdre dans les plaines de New Hanover en 4K Ultra HD. Deux faits résument le fossé quantique qui existe entre Red Dead Redemption II et les autres jeux auxquels j’ai joué : primo, je n’ai quasiment pas utilisé le fast travel alors que je l’ai débloqué au bout d’une vingtaine d’heures ; deuxio, il m’est arrivé de passer une heure à me balader sans lancer de mission, en me laissant porter par les diverses possibilités qui émergeaient pendant mon périple. Très peu de jeux m’ont fait dire « qu’est-ce qu’il y a de l’autre côté de cette montagne ? » ; aucun ne me l’a fait dire aussi souvent que Red Dead II.

Second axe : l’histoire et les personnages. Les deux sont indissociables ; l’histoire de Red Dead Redemption II est une histoire profondément humaine, qui s’intéresse presque exclusivement aux liens que nouent entre eux les membres du gang Van der Linde. Et derrière tous ces liens, sur lesquels il y aurait des montagnes de texte à écrire, un thème central s’est dégagé et m’a sauté aux yeux après seulement quelques heures : celui du deuil. En exagérant, je pourrais dire que Red Dead Redemption II est une veillée funéraire de 80 heures. Si le premier Red Dead Redemption jouait allègrement avec les tropes et l’iconographie classiques du western et ne devenait réellement noir que dans son dernier tiers, ce deuxième volet plonge dans la tristesse dès le prologue. Il y a bien sûr des moments légers, voire guignolesques — on est toujours dans un jeu Rockstar — mais ce ne sont que des entrecoupements dans l’impression d’abattement et de déchéance qui sature l’ensemble de l’aventure. Dans Red Dead 1, j’ai espéré que John Marston paye sa dette et puisse couler le reste de ses jours en paix avec sa famille ; dans Red Dead 2, j’ai su dès le départ que personne, et surtout pas Arthur, ne réchapperait de cette chevauchée vers la mort. No one here gets out alive, comme dirait l’autre, pourrait être le plus court résumé de Red Dead Redmption II.

La suite de mon texte va être nécessairement colorée par la façon dont j’ai joué au jeu. En jouant les bons Samaritains et en obtenant la fin High Honor, une échappatoire à la noirceur apparaît, une possibilité de rachat, moins qu’une certitude, plus qu’un espoir : l’Amour. Influencé par certaines rencontres (Sister Calderon MVP), Arthur Morgan, condamné par la tuberculose, décide d’employer le peu de jours qui lui reste à faire le bien ou, au moins, à ne pas trop faire le mal. Durant le dernier chapitre de l’aventure, il tente désespérément de tourner le dos à sa vie de criminel, tient ferme face à la folie et la sauvagerie grandissantes de Dutch et meurt en offrant à John la possibilité de fuir et de reconstruire sa vie. C’est une conclusion absolument grandiose, que je considère désormais comme un des plus grands moments narratifs que j’aie vus dans un JV. Si j’en avais le temps, j’aurais des pages entières à écrire sur le chapitre 6.

Si Red Dead Redemption II s’achevait sur la mort d’Arthur, ce serait un chef-d’œuvre. Malheureusement, le jeu s’épuise dans un épilogue beaucoup trop long, qui tourne vite à l’enchaînement de missions fades qui frisent parfois le QTE. Il aurait fallu conclure bien plus rapidement, comme le faisait le premier jeu qui se contentait d’une seule expédition punitive pour boucler le scénario. De la même manière, le chapitre 5, qui constitue une sorte de pause dans la progression du scénario, ne propose rien d’intéressant et ne réussit qu’à fausser le rythme en retardant maladroitement le début du troisième acte. Je pourrais également gloser sur la rigidité absurde des missions principales qui sanctionnent la moindre prise d’initiative par un game over immédiat, mais c’est un problème connu des jeux Rockstar.

Red Dead Redemption II n’est pas un jeu parfait, et je pense qu’il est beaucoup plus clivant que son prédécesseur qui se rapprochait plus d’un « GTA du Far West ». Mais ce qu’il offre est absolument unique et pousse à son extrême limite les possibilités de l’open world à gros budget. C’est également une démonstration de force sur les plans de la narration, des dialogues, de la mise en scène ; pour la première fois, les cinématiques ressemblent vraiment à un épisode de série HBO, et même si je sais que c’est une chimère que de demander au JV de singer les autres arts, je vois RDR2 comme la première occasion où un jeu vidéo s’est parfaitement approprié les codes du cinéma. Aucun jeu n’est comparable à Red Dead Redemption II : il représente un de ces moments, très rares dans le JV et dans l’art en général, où une œuvre expressément destinée au grand public propose également une vision artistique saisissante et aboutie. Il s’écroule par moments sous le poids de son ambition ; mais pour tous les moments où il touche du doigt le soleil, je lui pardonne ses deux chapitres en trop et son gameplay à 32 boutons.


Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty

Etrange et insaisissable objet vidéoludique que ce Metal Gear Solid 2. Il fut le jeu le plus attendu de son époque, le premier blockbuster de la PS2, acclamé à sa sortie ; au bout de quelques mois, on commença de lui reprocher ses excès de Raiden et de verbiage. Metal Gear Solid 3 vint : plus cool, plus accessible, plus simplement excellent que son grand frère tourmenté, il le relégua dans l’ombre. Metal Gear Solid 4 vint : il gâcha la fin ouverte de Sons of Liberty et apporta des réponses à des questions qui n'en demandaient pas. Dans les années qui suivirent, la série s’épuisa : on oublia petit à petit Metal Gear Solid 2. On le redécouvrit à la fin des années 2010, au début de la post-vérité trumpienne : mille vidéos YouTube épuisèrent son sous-texte et son symbolisme pour faire de Kojima le prophète accidentel de l’ère des réseaux sociaux.

C’est un bon jeu vidéo.

Comme les deux autres jeux de la trilogie originelle, Metal Gear Solid 2 fut une de mes œuvres de référence quand je commençai d’explorer à fond le retrogaming et plus généralement l’histoire du jeu vidéo. Mais j’ai toujours trouvé que c’était le moins bon des trois, probablement parce que c’est le moins rocambolesque. Pour le lycéen pur et insouciant que j’étais, Metal Gear Solid 1 et 3 arrivaient à jongler entre une histoire mature (plus beau compliment qui soit quand on a 16 ans) et de purs moments d’action. Dans Metal Gear Solid 1, il y a un duel avec une snipeuse à gros seins qui parle aux loups, une fuite éperdue en jeep où l’on mitraille son clone à demi-mort et un doublage français christique ; dans Metal Gear Solid 3, il y a un duel avec un sniper centenaire qui parle aux arbres, une fuite éperdue à moto où l’on mitraille un tank nucléaire, et une échelle. Dans Metal Gear Solid 2, il y a Raiden.

Alors évidemment je suis un peu chafouin dans mon paragraphe précédent, mais c’est facile de se moquer de Metal Gear Solid 2 et j’ai du mal à m’en priver. C’est facile de se moquer de Raiden, de sa naïveté et de sa voix agaçante, du doublage un peu farci, des dialogues surécrits, et de tout le tintamarre habituel qui a rendu la série MGS incontournable au début des années 2000 et qui fait son charme un brin désuet.

C’est malgré tout un bon jeu vidéo.

Une chose m’a profondément frappé en y jouant pour la première fois depuis six ans. J’avais le souvenir que contrairement au 1, Sons of Liberty était un jeu plutôt lent, aux séquences d’action perpétuellement entrecoupées par des dialogues Codec indigestes ; mais le temps est un menteur, et si les divers dialogues et cinématiques commencent effectivement à gangréner le rythme de l’action, on est loin des hachures de MGS3 et surtout MGS4. On a beaucoup glosé sur les parallélismes de construction et de scénario entre les deux premiers Metal Gear Solid (que justifient certains twists de Sons of Liberty), mais ça va même plus loin que ça : comme Metal Gear Solid 1, Sons of Liberty est presque un boss rush. Les séquences plus lentes dont je me souvenais (le désamorçage des bombes, l’escorte sous-marine) durent en réalité entre 10 et 20 minutes et servent — comme dans le premier jeu — de remplissage entre deux boss ou deux cinématiques.

Je n’ai pas vraiment envie de consacrer des tartines de texte au scénario de Metal Gear Solid 2. Tout a été dit sur ce sujet ; chaque ligne de dialogue, chaque mimique, chaque plan a été disséqué jusqu’à l’os et éclairé aux prismes de l’existentialisme, du post-modernisme, de la post-vérité. On peut penser ce qu’on veut de ces analyses mais leur existence même est importante, car Sons of Liberty est sans doute le premier jeu qui, en subissant un examen critique aussi approfondi, a ouvert la voie à toute une génération de joueurs avides de décoder les références et le symbolisme de leurs œuvres préférées. A titre personnel, je trouve effectivement que Kojima a fait preuve d’une prescience déroutante en ce qui concerne la fragmentation progressive des communautés Internet et la polarisation du débat public qui s’en est suivie, et le dialogue entre Raiden et le colonel juste avant le boss final demeure un des moments les plus mémorables que j’aie vus dans un jeu vidéo. Mais ce qui est encore plus important en 2025, c’est que Metal Gear Solid 2 reste un bon jeu vidéo, un jeu prenant, fluide et agréable à jouer. Un peu de gnosticisme râpé par-dessus et ce serait parfait.


Signalis

Coqueluche de la scène indé ces dernières années, Signalis m’a été recommandé à de nombreuses reprises. Dès l’introduction du jeu, j’ai été séduit par les références visuelles du titre qui pioche dans de nombreuses sources chères à mon cœur comme Alien, Evangelion, ou Silent Hill.

Du côté du gameplay, Signalis est un véritable survival-horror à l’ancienne avec inventaire limité, puzzles simples mais distrayants, munitions restreintes, ennemis qu’il vaut mieux éviter qu’affronter. Si vous avez joué aux vieux Silent Hill ou Resident Evil, vous serez en terrain conquis : le titre ne se permet aucune prise de risque et suit religieusement la structure des pionniers du genre. Cette révérence pour le matériau de base n’est pas à proprement parler un défaut mais, un peu comme pour Sea of Stars, elle m’empêche de trouver le jeu véritablement excellent. Le seul véritable défaut du gameplay est la visée, parfois imprécise, ce qui peut être ennuyeux pendant certains combats de boss qui exigent des réactions rapides.

L’un des attraits majeurs de Signalis est sans doute son scénario, qui recèle de nombreux niveaux de lecture et qui est raconté dans le désordre avec un ton très allusif et symboliste. Comme beaucoup d’œuvres de ce genre, Signalis mélange et triture tout un tas de références culturelles pour appuyer son propos. A l’ère des video essays de 3h30 sur chaque jeu à sous-texte, inutile de dire que Signalis est du bonbon pour les analystes de YouTube et plus généralement tous ceux qui aiment réfléchir et théoriser de manière obsessionnelle sur leur jeu favori. J’ai trouvé ça un peu trop abscons par moments mais comme pour Xenogears, ça va me faire cogiter longtemps sur le jeu et il est quasiment certain que j’y rejouerai. C’est donc une belle surprise que ce Signalis.


Digimon Story : Cyber Sleuth

Je suis dans ma Digimon era comme disent les jeunes : après près de 20 ans sans m’intéresser à cette franchise, je me suis mis à regarder les premières saisons de l’anime et j’ai terminé ce JRPG, initialement sorti sur PS Vita et réédité quelques années plus tard sur de vraies consoles. Pas grand-chose à dire sur ce JRPG extrêmement classique à tous points de vue : j’y ai surtout joué pour le plaisir de remplir le Digi-Pokédex. Mon temps de jeu (56 Digi-heures quand même) s’est principalement articulé autour de Digi-séances de grind sur le Digi-Steam Deck devant Digi-Top Chef. Je suis quand même obligé de tirer un peu sur le Digi-scénario qui est bien Digi-rincé, avec une Digi-traduction calamiteuse et un ton général très « weeb » avec des Digi-blagues de cul et des références à la pop culture japonaise qui n’en finissent pas. Bref, je ne Digi-recommande pas mais je suis quand même content d’avoir eu mon MetalGreymon.


Tomb Raider : Anniversary

Je n’avais jamais joué à un Tomb Raider et j’ai décidé de remédier à cela avec ce remake du tout premier jeu, sorti en 2006 sur Playstation 2. De ce que j’ai compris, Anniversary fait partie de la trilogie Tomb Raider développée par Crystal Dynamics au milieu des années 2000 qui a fait évoluer la série vers un format plus TPS que l’exploration pure des tout premiers titres.

C’est très intéressant de découvrir grâce au Steam Deck toute une partie de la ludothèque de la sixième génération de consoles qui, pour un tas de raisons, est ma génération préférée. (C’est mon côté retrogamer bisounours PS2.) Ca me donne notamment l’occasion de vérifier une théorie qui me trottait en tête depuis un moment : la génération Gamecube/PS2/Xbox est l’âge d’or du jeu moyen, aussi appelé « jeu AA » ou « jeu 7/10 ».

Tomb Raider Anniversary est un exemple flagrant de ce style de jeu. En jouant à un Tomb Raider — une licence prestigieuse du JV — je m’attendais à une certaine qualité, à un degré de finition supérieur à la normale. Et si le jeu est très agréable à jouer, avec un rythme plutôt emporté et des énigmes qui ont juste le bon niveau de difficulté pour stimuler les méninges pendant un dimanche après-midi, impossible de ne pas relever tout ce qui est cassé dans ce titre. La physique, la collision, les hitboxes, les angles de caméra, les boss, tout ne semble tenir que par un fil et les passages frustrants pour de mauvaises raisons sont légion. On sent que le moteur physique a été sorti du four un peu trop tôt ; je suis persuadé que les deux choix de game design majeurs que sont les vies illimitées et les checkpoints qui s’enchaînent toutes les vingt secondes ont été implémentés par des développeurs en panique qui ont senti que sans ça, leur jeu serait beaucoup trop injuste.

Tomb Raider Anniversary n’est pas un jeu ennuyeux, et j’ai pris du plaisir dessus ; mais il illustre à merveille tout ce pan des ludothèques rétro (eh oui, la PS2 est rétro désormais, j’ai des collègues qui sont sortis après Metal Gear Solid 2, ô rage ô désespoir ô jeunesse ennemie) souvent oublié quand on se concentre sur le « top 20 des meilleurs jeux d’une console », de jeux qui nécessitent un gros effort de remise en contexte pour être appréciés à leur juste valeur. J’ai grandi avec ces jeux-là, donc je suis capable de faire cet effort d’apprentissage que j’ai aussi fait avec Jet Set Radio Future par exemple. Mais je me demande dans quelle mesure un Kiko2010, qui découvrirait le retrogaming aujourd’hui avec cette génération de consoles, en serait capable. Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour devenir la large purée de fruits.

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité