Toute façon faut se mettre dans la tête que depuis le début du 20e siècle et encore plus depuis l'adoubement du capitalisme par le peuple, l'humanité n'a plus vraiment de volonté de faire du durable... notre société de consommation par définition doit produire du temporaire et l'électronique en est le parfait exemple !
Vouloir conserver des jeux cartouches ça n'a aucun sens dans la mesure ou d'ici un siècle ces supports seront au pire illisible, au mieux sans aucun matériel encore fonctionnel pour les lire. On va conserver l'objet comme pièce de musée, sans se soucier de savoir si elle est fonctionnelle avec dans 100 ans une NES sous cloche et une plaque "Première console de salon à support cartouche de la société Nintendo (disparue en 2064)" (oui dans le futur Nintendo est enfin mort)
Ca me fait penser à un truc que j'ai vu passer aujourd'hui... aux US, les papy de l'informatique font le tour des banques car tout est en COBOL et il y a plus personnes qui a les compétences... pareil pour la NASA qui recherche des mecs qui maîtrise le FORTRAN... on s'en bats les couilles de conserver... on préfère imposer des nouveaux "standard". Je le vois à mon échelle, on a un vieux serveur Bull au taf, pierre angulaire de notre système... tous les mecs qui maîtrise cette machine sont soit mort soit à la retraire... il n'y a même pas de transmission de compétences. Il y a un stock de pièce refurbe qui traîne pour nous dépanner et c'est tout.
Je pense que jamais on ne verra poindre un métier de restaurateur en micro, électronique des années 90 ou autre. Car ça représente des biens de consommations pour le commun des mortels, tout est dumpable et émulable (beurk c'est pas français :/), on peut virtualiser des vieux serveurs pour qu'ils continuent de fonctionner etc.
On va conserver l'oeuvre numérique, le support osef. D'ailleurs combien existe il encore d'ordinateurs des années 60/70 ? On se pose la question de notre point de vue qui va jusque dans les années 80. Mais on a déjà la réponse si on pousse un peu plus loin, la grande majorité a fini à la benne