Voilà après plus de 100 heures de jeu, je viens de finir Persona 5 (P5) sur PS4.
"Finir" est un mot qui vu l'ampleur de ce jeu me parait bien galvaudé au final...
J'ai pris mon temps mais il y a tellement de choses à faire, à développer, à découvrir
qu'il faudrait que je fasse une 2nde run dessus ce qui vu mon peu de temps dispo
pour jouer est juste impossible...
Que retenir de ce jeu au final ?
Je crois que plus que jamais il faut concevoir ce jeu comme une expérience, un parcours vidéoludique...
Je n'avais jamais touché à la série des Persona auparavant et je me suis littéralement fait
"happé" par P5, ses personnages, sa narration, sa mise en scène léchée et graphiquement
superbe, sa musique envoutante, son scénario plein de rebondissements, de noirceur...
Plus que jamais, les développeurs de P5 ont su retranscrire et faire vivre dans ce jeu les émotions
et relations entre les personnages, si bien que le générique de fin terminé je suis resté sur le sentiment d'avoir perdu une bande de potes qui ont partagé mes soirées vidéoludiques de ces derniers mois.
Il n'y a pas beaucoup de jeux qui m'ont marqué "au corps", auxquels je suis capable de repenser tous les jours et P5 fait désormais partie de cette catégorie en prenant une place de choix (la première peut être même...) .
Bref vous l'avez compris, il faut jouer à P5 pas de doute.
Mais pas y jouer à la légère, c'est un jeu qui réclame un investissement personnel, du temps, un bon niveau d'anglais mais franchement, le "jeu" en vaut la chandelle, vous en serez largement récompensés !
Pour finir ce retour et pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, je vous renvoie à la lecture de cet article:
http://www.journaldugeek.com/tests/test ... 5-ps4-ps3/L'auteur de cet article a brillamment retranscrit ce que je ressens:
"À la fin d’un Persona, ce qui reste en mémoire n’est pas un boss, un donjon ou une super fusion qui atomise toute résistance, non. Ce sont des individus qui ont été nos propres amis pendant 80 heures, des instants suspendus, une nonchalance de la découverte. Dans un autre domaine d’émotions, plus viscéral, Persona 5 réussit à nouveau ce tour de force. Il offre cette respiration étrange lors de l’arrivée dans un autre pays, un domaine inconnu, un mélange d’excitation et de perte, une image de l’adolescence finalement. Et même après avoir quitté depuis longtemps la vingtaine, malgré quelques soubresauts qui tiennent parfois à distance, il est difficile de ne pas être touché au cœur par le jeu d’Atlus. Comme dans The We and the I de Gondry, c’est quand le dernier jour d’école arrive, que le dernier élève descend du bus que la portée de l’aventure se révèle. Un bout de vie juteux."
Aussi partagez vous aussi l'expérience, laissez vous emporté, laissez les voler votre coeur...
Je suis et je serai à présent pour toujours un membre des Phantom Thieves