Parce qu'on s'y intéresse quand même un peu...
#440472 par Skate
19 Aoû 2022, 20:48
Yosh!

Allez, petit point d'étape depuis la dernière fois, avec pas mal de jeux terminés, mais très peu de ceux de ma liste :lol: Ce sont quand même des jeux qui, pour une large majorité, étaient dans ma liste de jeux non faits de ma ludothèque ;)

On commence par un oubli de la dernière fois, avec TMNT Shredder's Revenge. Pour commencer, je tiens à préciser que je ne suis clairement pas fan de Turtles in Time, que j'ai toujours trouvé trop imprécis et hasardeux dans son gameplay. C'est donc dénué de folles espérances que j'ai goûté à cette nouvelle soupe de tortue sur le Xbox Game Pass. Le constat est assez mitigé au final... Commençons tout de suite par les bons points, car il y en a, en commençant par dire qu'il a pu complètement balayé mes réserves et craintes par rapport à mon expérience sur Turtles in Time. Le gameplay est vif, net, carré, souple et surtout PRECIS. Vraiment à prendre en main c'est du petit lait. Aucune anicroche à déplorer de ce point de vue... Tout du moins dans la limite de ce que le jeu propose (j'y reviendrai). Ensuite, au plan graphique et sonore, c'est encore une fois très propre. Le pixel art est soigné, les animations vraiment réussies et la BO accompagne agréablement le jeu avec en point d'orgue des sensations d'impact vraiment satisfaisantes.
Seulement voilà... Le jeu se révèle finalement bien trop timide... La DA est soignée mais trop "propre" et lisse, la BO est punchy mais trop uniforme, tant et si bien que je suis incapable de me souvenir d'un thème. Le gameplay est réussi, mais il manque néanmoins cruellement de profondeur, avec des combos assez limités et aucune incitation particulière à "bien jouer", contrairement à ce qu'avaient pu faire Streets of Rage 4 avec son très bon principe de pouvoir récupérer de la vie après avoir utilisé un coup spécial et pour peu qu'on ne se fasse pas toucher. Il manque une mécanique de ce style pour faire sortir le joueur de sa zone de confort. Les enchaînements auraient gagné aussi à être plus long ou bien à pouvoir se lier plus facilement entre eux. Je ne doute pas que d'ici peu des gens postent des vidéos de combos infinis complètement stupides, mais spontanément, le jeu n'encourage que très peu ce genre de démarche.
Il y a néanmoins un point sur lequel le jeu ne se montre pas timide, mais pas forcément pour son bien : la durée de vie. Le jeu est bien, bien trop long, avec pas moins de 15 niveaux plus un dernier dédié au boss final (qui lui est super chouette). Ca manque de rythme et de concision et j'ai finit par me lasser...
Bref, un coup d'essai loin d'être inintéressant pour le studio Tribute Games, avec plein de bonnes idées, qui transpire d'une bonne volonté et d'une bonne humeur manifeste, mais qui trébuche sur des erreurs "de jeunesse". N'en reste pas moins une lettre d'intention intéressante à découvrir et qui, s'il ne restera pas dans mes annales, me donne néanmoins envie de suivre ce studio pour voir ce qu'ils pourront bien proposer ensuite. Ce qui est déjà pas mal :)

- Half Life 2 : Un jeu que je voulais faire depuis longtemps, ayant été véritablement subjugué par le 1er opus que j'avais fait à l'occasion de son remake Black Mesa il y a déjà 2 ans. Que dire si ce n'est qu'il est à la hauteur de sa réputation. Le level design est sublime et tout l'aspect narration environnementale, en grande partie assurée par la DA fabuleuse de Victor Antonov, est hyper chiadé et, encore aujourd'hui, en avance sur son temps. Au même titre que le 1er épisode, faire HL2 à postériori, après avoir joué à des jeux comme la série Bioshock, Deus Ex - Human Revolution et surtout Dishonored permet de se rendre encore bien plus compte de l'impact qu'a eu le jeu sur les productions qui l'ont suivi. Cela permet aussi de bien se rendre compte que la création d'un jeu est aussi la création de personnes. Dans le cas présent, c'est Victor Antonov que je souhaite mentionner. Son travail sur HL2 présage déjà de ce que sera son immense travail sur Dishonored. Une preuve s'il en était encore besoin que faire un jeu après sa sortie peut avoir tout autant d'intérêt que de le faire au moment de sa sortie.
Du reste, je n'ai pas grand chose de plus à dire qui n'ait pas déjà été dit à propos de ce monument. Tout au plus mentionnerai-je des IA alliées qui ont pris un coup de vieux et se montrent particulièrement casse pied en particulier dans les endroits étriqués où elles ont la fâcheuse tendance à se mettre devant le joueur et à lui bloquer le passage. Plutôt agaçant, mais pas dramatique non plus. RAS pour les IA ennemies en revanche, qui sont toujours aussi bien rodées pour un jeu de cet âge.

- the Silver Case : 1ère partie de ce diptyque fini d'être visionnée en longplay et, si c'est toujours aussi désagréable à voir jouer (alors à jouer n'imaginons même pas), en revanche ça s'est révélé très intéressant en terme de narration, d'écriture, d'ambiance et de direction artistique. Pour faire simple, le jeu pose les bases de (quasiment) toute l'oeuvre de Suda51, en particulier le monument Killer 7, mais aussi Flower, Sun and Rain ainsi que No More Heroes. Ces 3 jeux/séries étant pour moi ce que le bonhomme a fait de plus mémorable. Plus qu'à me lancer dans sa suite maintenant, que je jouerai probablement, plutôt que de la regarder. Déjà parce que de ce que j'ai pu en voir il a l'air d'être autrement mieux foutu en terme d'interface, mais aussi parce qu'il semble être découpé en plusieurs scenarii et qu'il risque d'être compliqué de tout bien pouvoir suivre via des longplay.

- the House of the Dead Remake : J'ai une relation assez particulière avec cette licence que je conchie autant que je l'adore. House of the Dead Overkill - Extended Cut reste pour moi un monument, un vibrant hommage aux films/séries de série B, ultra gore, irrévérencieux et drôle à se pisser dessus, tout en oubliant pas d'être un très, très bon rail shooter. Je l'adore. De l'autre côté, cette série m'aura fait faire des cauchemars pendant des années, ayant été assez traumatisé par la borne du 1er épisode que je voyais tourner gamin dans une salle d'arcade à Marseillan plage. Eh oui, on peut être impressionnable à 6 ans, comme quoi, les PEGI sont pas là que pour la déco (même si tout le monde s'en branle). Quant aux épisodes 2 et 3, découvert bien plus tard sur la compil Wii, j'en garde le souvenir de rail shooters sympathiques, mais durs à s'arracher les cheveux et finissant par être plus frustrants qu'amusants, en particulier sur les boss, épuisants de longueur. Mais pour le 1er épisode, je n'avais finalement jamais vraiment eu l'occasion de le faire. Ce à quoi j'ai décidé de remédier par l'intermédiaire de ce remake ... merdique à souhait.
La détection des mouvements est une purge sans nom aux joycon, le calibrage est mauvais et se dérègle régulièrement, ce n'est guère mieux au stick, en plus d'être particulièrement inconfortable et l'aspect technique est plus que limite, avec des textures d'un autre âge, du scintillement, de l'aliasing et une DA qui ne rend pas honneur au matériau d'origine car fade et générique. Un ratage quasi complet donc, qui devra attendre à minima de gros correctifs de sa jouabilité et une baisse drastique de son prix pour pouvoir espérer intéresser quiconque... Des tares dont souffrait d'ailleurs un autre jeu : Panzer Dragoon Remake et pour cause : c'est le même studio derrière les 2 titres. A éviter.

- Cuphead (et son DLC the Delicious Last Course) : Je l'avais lancé il y a quelques temps sur PC et j'avais été refroidi par son 1er niveau de plate forme (un aspect sur lequel le jeu ne brille pas particulièrement de manière générale). A l'occasion de soldes sur l'eShop, j'avais décidé de me le prendre il y a quelques temps, sans pour autant me lancer. C'est à l'occasion de la sortie de son DLC que je m'y suis mis, notamment du fait de l'apparition d'un nouveau personnage qui permettrait de rendre le challenge plus acceptable. Ce fut une claque. Mais attention, pas une petite claque! Non, ce fut une grosse, grosse, très grosse claque. Du genre qui te met sur le cul et te laisse hagard. Si sa DA absolument somptueuse et son animation à tomber par terre ne sont évidemment pas étrangers à ce coup de foudre, c'est surtout sur son boss design, d'une qualité exemplaire que j'ai été scotché. Carré, d'une précision diabolique et réellement exigeants en tout instant, ce sont des cas d'écoles de design. Tous ne sont pas aussi mémorables les uns que les autres, c'est sûr et ils ne sont pas non plus tous parfaits. Mention spéciale à King Dice qui, pour le coup, est un cas d'école de MAUVAIS design et sur lequel il faut que je me penche un petit peu pour vous expliquer de quoi il en retourne.
Très inspiré de l'espèce de jeu de l'oie que l'on pouvait trouver dans Gunstar Heroes, il consiste en un enchaînement de "petits" boss que l'on rencontre au fur et à mesure que l'on progresse sur un plateau de jeu à la force de jets de dés. Le plateau comporte quelques zones "sûres" sur lesquelles ont peut regagner quelques précieux PVs et éviter un combat, mais aussi une case "retour à la case départ", juste avant l'arrivée. Une fois arrivé au bout du plateau, on affronte alors King Dice.
Sur le papier, le concept est déjà foireux. Progresser dans un niveau à la force du hasard d'un jet de dé dans Gunstar était déjà relou et fastidieux, pas de raisons que ça soit très différent en 2015. On peut influencer le jet de dé dans Cuphead et ainsi réussir à choisir le tirage que l'on veut, mais ça demande un timing un peu serré qui, ajouté à la tension du niveau, rend particulièrement frustrant un échec de notre lancer.
Ensuite, les mini boss que nous enchaînons, s'ils ne sont pas inintéressants en soi, sont forcément bien, bien plus limités que les boss normaux, sans quoi l'entièreté de ce combat/niveau aurait été interminable. Enfin, en cas d'échec, on ne redémarre pas à notre position sur le plateau, mais depuis le début. Ce qui veut dire se retaper TOUS les mini boss, plus King Dice. Sachant qu'il y a un écran de chargement au début et à la fin de chaque combat de miniboss, ainsi qu'à chaque nouvel échec, vous avez là tous les ingrédients pour avoir un boss ultra frustrant et inintéressant.
Fort heureusement, le combat final relève bien le niveau et se montre à la hauteur de ses prédécesseurs mais constitue également un véritable boss final de qualité qui met à l'épreuve tout ce qu'on a pu apprendre durant le jeu dans un duel mémorable.
Quelques remarques également sur le DLC, exemplaire et qui propose là aussi des combats de boss dantesques. Mention spéciale à son boss final complètement pété et qui met à l'amende bon nombre des autres boss en terme d'exigence et de difficulté, sans pour autant se montrer frustrant ou injuste.
Un petit mot enfin sur le nouveau personnage et la supposée "baisse de difficulté" qu'il apporte. Ce personnage a pour particularité d'avoir un PV de plus, un double saut, ainsi qu'une esquive fonctionnant différemment puisqu'elle est cette fois ci liée au dash et non à un double saut. Sur le papier, il, enfin elle en l'occurrence, puisque c'est Mrs Chalice (personnage que l'on rencontre durant le jeu principal dans les mausolées) peut paraître complètement pétée mais en fait il n'en est rien. Déjà, l'incarner ne modifie en rien les patterns ni les points de vie des boss. Ils sont toujours aussi résistants et retors. De plus, pour ceux qui se déroulent en phase shmup, les spécificités de mouvement de la miss ne sont pas exploitables. Ensuite, incarner Ms Chalice implique d'équiper un objet particulier, ce qui coupe l'accès à tous les autres et nous ne pouvons donc compter sur aucune autre aide. Enfin, le changement de son esquive modifie également assez largement la dynamique des combats, puisque le dash implique d'affronter frontalement les projectiles et non de leur sauter par dessus, ce qui est une prise de risque plus importante et demande une maîtrise plus importante de l'air control, ce qui est certes facilité par le double saut, mais demande quand même un sacré sens du timing, sans compter que pour certains boss, il est ultra tendu de pouvoir réaliser cette esquive. Je pense ici justement à King Dice et à son enchaînement de cartes, bien, bien, bieeeeen plus simple à aborder par au dessus que frontalement. Tout ça pour dire que l'ajout de ce personnage ne transforme certainement pas le jeu en promenade de santé. Tout au plus le rend-il un poil plus accessible avec son PV en plus (et encore, il est possible d'augmenter aussi ses PV avec Cuphead). Il faut plus Mrs Chalice comme une autre façon d'aborder les combats mis à la disposition des joueurs que comme un mode easy qu'elle n'est absolument pas.
En bref, un jeu exceptionnel et dont j'attends maintenant une sortie physique (confirmée par le studio) de pied ferme.

- Left 4 Dead 1 et 2 : Je ne sais pas vous, mais j'aime beaucoup les FPS développés/édités par Valve, en particulier ceux développés sur le moteur Source. Ils ont une patte particulière que je trouve vraiment très plaisante. Patte que j'ai parfaitement retrouvée dans les 2 jeux du studio Turtle Rock. 2 jeux que j'ai là encore adoré et sur lesquels je me suis particulièrement bien défoulé. J'ai fait les campagnes principales des 2 titres, via Left 4 Dead 2 (qui les mets toutes à disposition, en tout cas sur PC), en solo. Je sais que le coeur du jeu est l'expérience multi, pour autant, ça ne m'a pas empêché de kiffer ma race. A bien y regarder d'ailleurs, en terme de design, je trouve que ces FPS tiennent plus des beat em up d'antan que du simple jeu de tir, puisqu'ils mettent avant tout l'accent sur la mobilité, la gestion des foules d'IA, la priorisation des cibles, avec ses archétypes de créatures toutes bien différencies, plutôt que sur une quelconque précision ou une habilité au headshot.

- Eastward : Tout le monde ici (ou presque) connaît mon amour immodéré pour la série Mother (dont je n'ai d'ailleurs toujours pas fait le 1er épisode... Shame on me). Et je ne suis pas le seul, à en juger par les divers projets de la scène indé qui s'inspirent plus ou moins ouvertement du grand oeuvre de Dieu Shigesato Itoi. Eastward fait partie de ceux ci, même si les influences qui ont nourri cette oeuvre vont bien au delà de la seule série Mother (du 3ème opus surtout ici, présentement). De Zelda à Myazaki (Hayao, pas Hidetaka... Encore que...) en passant bien évidemment par Mother ou même quelques pincées d'Hyper Light Drifter, plus tout un tas d'autres références que j'ai soit oublié ou, plus simplement, que je n'ai pas, Eastward est une très belle oeuvre somme qui réussit, par sa synthèse, à proposer un univers, une ambiance et une patte qui lui sont propres. Beau à se damner, profitant d'une ambiance à tomber, d'une écriture particulièrement soignée, d'un scénario bien ficelé et cryptique juste ce qu'il faut ainsi que d'une OST fabuleuse, le titre n'oublie pas d'être aussi un bon jeu d'aventure, très linéaire mais aux bases solides même si parfois un peu redondant dans ses boucles de gameplay. Perso l'un de mes gros, gros coup de coeur de l'année et pas seulement parce que j'aime Mother.

- Turrican 1, 2 et 3 : Une plongée dans le passé et dans l'univers du micro ordinateur que je connais très peu mais qui me fascine de plus en plus avec le temps. j'y ai joué via les compilations éditées par SLG et ENFIN reçues après 2 ans d'attente. Ceci est l'occasion rêvée pour redire une fois de plus à quel point Strictly Limited Games est gérée par des pignoufs finis. M'enfin, vu que la société est basée en Allemagne, probablement qu'ils ont dû pouvoir échanger quelques combines avec la NG Dev Team... Bref...
Pour en revenir aux jeux, très content de les avoir fait, même si j'avoue sans honte que je n'aurais sans doute jamais réussi à arriver au bout dans les conditions d'origine, sans rewind ni sauvegarde, en particulier pour le 1er opus. Une mention spéciale à Turrican 2, sans doute mon préféré de ces 3 opus micro ordinateur (je fais la distinction volontairement avec les opus console, j'y viendrai ensuite) et qui préfigure pas mal de choses qu'on retrouvera par la suite dans Rendering Ranger, que ce soit sur les phases de shoot ou bien dans son ambiance. J'ai adoré. Celui que j'ai le moins aimé reste finalement le 3, non pas à cause de sa construction, mais parce que je trouve sa version Megadrive (Mega Turrican) bien meilleure, en particulier au plan graphique. Cet opus reste d'ailleurs mon préféré de toute la série.
Par contre, une chose de certaine : la série enterre définitivement Gunlord, qui n'en est vraiment qu'une pâle imitation et qui n'arrive vraiment pas à recapturer "l'âme" de la série.

- Ninja Baseball Batman : Un beat'em up que je voulais faire depuis longtemps mais que je n'ai jamais réussi à faire tourner sous MAME sur mon PC. Sa présence sur mon multi TTX3 a été l'occasion de le faire. Un Beat très sympa, à l'ambiance très soignée et à l'animation ultra chiadée et qui me fait beaucoup penser à des jeux comme Super Tempo ou Tryrush Deppy, mais à la difficulté redoutable, Irem oblige. Je vous le conseille néanmoins, ça reste un beat très chouette :) .

- Caladrius Blaze AC : Les joies du TTX3 :') . C'est un manic shooter qui s'était surtout fait connaître pour ses boss personnages féminins dont les habits se déchiraient au fur et à mesure que les barres de HP descendaient. Du reste, ça reste un danmaku tout à fait correct, avec des patterns plutôt sympathiques et une plutôt bonne ambiance dark fantasy avec des graphismes rappelant la Dreamcast à la belle époque. Pas incroyable, mais un bon petit jeu malgré tout.

- Pocky & Rocky Reshrined : J'avais beaucoup aimé le 1er épisode SFC de Pocky & Rocky... Du moins sa 1ère moitié. Par la suite, la DA changeait du tout au tout pour passer de la mythologie japonaise vers de la fantasy européenne complètement hors de propos et que je n'ai jamais compris. Ce fut un grand regret. L'annonce de ce reboot et les images/vidéos que j'avais pu en voir m'avaient redonné espoir de jouer à un opus se basant (quasi) uniquement sur le folklore japonais et ce fut totalement le cas, ce qui m'a beaucoup plus plu. Le gameplay n'est pas en reste et, s'il conserve les bases toujours très solides du 1er épisode SFC, se permet quelques ajouts bienvenus qui viennent étoffer la palette de mouvement qui était déjà assez riche. Ce qui ne sera pas de trop vu la difficulté des niveaux, heureusement compensée par une courbe de progression bien calibrée, un système de sauvegarde et de checkpoint bien placés ainsi que par des continus infinis. En résulte un jeu résolument bien mieux fini, mieux équilibré et mieux dirigé avec un pixel art ultra chiadé et une DA bien plus soignée que ses prédécesseurs, faisant de cet épisode le meilleur de la série. Je le conseille très chaudement, que ce soit aux fans de la série ou aux curieux qui souhaiteraient lui donner sa chance. Privilégiez néanmoins la version japonaise (multilingue) plutôt que la version PAL, cette dernière étant censurée sur certains éléments.

- Waifu Discovered 2 : POUR LA SCIENCE!! En promo sur l'eShop et ne résistant jamais à la vision d'un artwork d'une belle donzelle courtement vêtue, j'ai finalement sauté le pas.
Dans ce magnifique jeu, il sera demandé de débarrasser quelques gentes dames d'une malédiction les faisant vieillir prématurément et pour laquelle il conviendra, pour conjurer le sort, de détruire les habits, habités de puissants démons à l'origine de tout ce tintouin.
Ahem...
Bon, au delà de son ton résolument japo-beauf (auquel j'adhère totalement, hein), se cache un petit shmup sympathique dans la lignée d'un Galaga ou d'un Space Invader, avec plus de liberté de mouvement. En effet, pour progresser, il faudra nettoyer les différents tableaux de ses ennemis pour ramasser un certain nombre de gemmes qui permettront ensuite d'accéder à l'écran suivant (et de déshabiller un peu plus la donzelle au passage).
Bref, rien de bien transcendant et encore moins de philosophique, mais ça a eu le mérite de me faire délirer une paire d'heure et...
Tiens, c'est sorti en version physique...

- Final Vendetta : Après un premier contact très mitigé, notamment du fait d'une difficulté atrocement mal calibrée, j'ai rapidement abandonné le jeu. Ce n'est qu'en apprenant l'existence d'un patch correctif rééquilibrant la difficulté et donnant accès à des modes de difficulté plus aisés que j'ai finalement décidé de lui redonner sa chance et je ne regrette pas. Même s'il ne prétendra pas au titre de meilleur BTU rétro de l'année, ni même à celui de meilleur BTU 2D rétro tout court d'ailleurs, il reste néanmoins un titre tout à fait sympathique et agréable à parcourir, avec de bonnes sensations de frappe (malgré quelques animations parfois un peu étranges comme celle de marche de l'héroïne) et surtout une BO qui dépote.
Si comme moi vous aviez été refroidi par le titre à sa sortie, vous pouvez lui redonner sa chance, ça vaut le coup ;) .

- Contra Evolution : remake HD de la version arcade, très moche et sans aucune personnalité. Passez votre chemin, ça n'a que peu d'intérêt.

- Night Slasher : Un beat'em up signé Data East nous mettant dans les bottes de chasseurs de monstres dans un univers de zombies, loup garous et vampires. Un titre ma foi correct avec une bonne ambiance et des animations gore à souhait mais qui ne m'a pas marqué plus que ça pour autant. Il aura au moins eu le mérite de me distraire une heure.

- Catherine Full Body : Une déception. Enorme, E-NO-RME déception. J'aurais presque envie de dire même : une trahison.
Pourtant, ça commençait plutôt bien : un pitch accrocheur, une DA soignée avec une team Persona au top de sa forme et une écriture tout à fait correcte, des niveaux à l'ambiance délicieusement macabre, étrange, voire sordide, en particulier lors des boss, un gameplay soigné et avec suffisamment d'options d'accessibilité pour permettre au nulos absolu que je suis en puzzle game de progresser, non vraiment tout commençait bien. Le scénario atteint vers le 7ème-8ème jour un niveau de tension tout à fait intéressant, malsain, ambigu et questionnant avec quelques cinématiques animées très marquantes. Puis vient la conclusion et là... Tout s'effondre. Tout ce que le jeu prend un soin maniaque à construire en terme d'ambiance, d'écriture et d'histoire, tout ça, tout est entièrement jeté à la poubelle dans une ligne droite finale dans laquelle est balancé un Deus Ex Machina claqué au sol qui explique tout, sans laisser aucune part d'ombre qui permettrait au joueur de faire fonctionner son imagination tout en amenant une conclusion complètement hors de propos et qui désamorce toute la tension savamment installée jusqu'à présent.
Désarçonné, je pensais que c'était lié au nouveau scénario inclus dans cette nouvelle édition et lié au nouveau personnage de Rin. Du coup, je suis allé me voir toutes les autres fins, y compris celles du jeu d'origine et le constat est sans appel : toutes se vautrent lamentablement à conclure cette intrigue. Sans exception.
Qu'il y ait des « happy ends » bon, pourquoi pas, mais là, vu sa tournure, le scénario ne POUVAIT PAS se finir « bien ». Dans un jeu qui durant toute sa durée s'évertue à rester dans une certaine zone grise, tout en cotoyant avec globalement une certaine maîtrise des thématiques ouvertement casse gueule comme l'amour, la sexualité (au sens large, incluant l'identité sexuelle) ou la représentation religieuse du mariage, on était en droit d'attendre au moins une fin aussi ambiguë, amère et ouverte à interprétation que le reste du scénar. Au lieu de ça, les fins versent soit dans l'humour « à la japonaise » hors de propos, soit dans le mièvre sans aucune nuance. C'est comme si j'avais fini Silent Hill 2 sur la fin UFO et que, par dessus le marché, c'était la fin canonique ! Et qu'on ne me dise pas que le studio ne sait pas écrire des fins amères. Après Persona 3 ou Shin Megami Tensei 3 ou 4, qu'on ne vienne SURTOUT PAS me dire que les devs n'avaient pas les balls de proposer mieux que ça. Putain je m'en remets pas de celle là...

- Flashback 25th Anniversary Edition : Nouvelle plongée dans le passé du micro ordinateur et aussi dans mon passé personnel, puisque Flashback fut mon tout premier contact avec le jeu vidéo quand j'étais gosse, vers 5 ans. J'avais alors découvert le jeu chez un ami, lors de sa fête d'anniversaire, sur le PC familial. J'avais juste un tout petit peu joué dans la zone de la jungle, mais ça avait suffit à me faire mettre le doigt dans l'engrenage.
L'inconvénient avec les souvenirs et la nostalgie, c'est qu'ils sont régulièrement biaisés et qu'on est donc assez souvent déçus. Sauf que là, tout comme Turok il y a quelques temps, j'ai retrouvé exactement les mêmes sensations qu'à l'époque, cette même "magie". Bon du coup j'ai pu le finir cette fois ci et donc voir l'ensemble du jeu. Pour autant, ça n'a jamais véritablement altéré ma perception du jeu. Quelques mécaniques datées m'ont tout de même fait un peu grincer des dents, au premier rang desquels la roulade, très chiante à sortir, qui rend les gunfight laborieux pour pas grand chose. A noter aussi une énigme en fin de jeu, complètement cryptique, demandant de tirer sur une porte random pour l'ouvrir alors qu'aucune n'avait demandé une telle chose jusqu'à présent et que rien n'indique que ce soit la solution. Enfin quelques soucis pouvant bloquer la progression notamment sur le lancer d'objet : en fin de jeu, nous sommes équipés d'un téléporteur que le joueur peut lancer ou poser pour ensuite se téléporter là où il se trouve. A un moment, le jeu demande qu'on laisse le téléporteur en bas d'un ascenseur qu'on ne pourra pas emprunter par la suite, afin de revenir sur nos pas. Sauf que si tu oublies de le faire, ben tu es coincé. Pour la raison bien simple qu'il est impossible ensuite de jeter le téléporteur dans la cage d'ascenseur pour qu'il tombe dedans, puisque, physique du lancer faisant, on l'envoie trop loin, sur une plate forme adjacente et non dans le trou et quand on cherche à poser le dispositif, on le pose juste devant nos pieds et pas une case ou deux plus loin. Ce sont des détails qui n'entachent pas l'expérience globale, mais qui auraient pu être corrigés ou ajustés sans que ça n'altère profondément l'expérience originelle. Même remarque sur le schéma de commande, pas très intuitif et pour lequel il aurait été de bon ton de pouvoir régler à notre guise le mapping des boutons. Un bon point pour le rewind par contre, qui se limite uniquement aux moments de nos passages de vie à trépas pour revenir quelques secondes en arrière et mieux anticiper nos derniers mouvement et qui ne peut donc pas être utilisé à notre guise, ce qui évite d'en abuser ouvertement et permet donc de conserver un certain challenge.

- Another World 20th Anniversary Edition : Vu que j'étais dans la lancée de Flashback et qu'il dormait depuis des lustres sur ma Switch, je me suis finalement décidé à sauter le pas aussi :mrgreen: . S'il ne m'a pas autant marqué que Flashback (parce que pas le même lien émotionnel aussi), je suis néanmoins très content de l'avoir fait. Je regrette un peu qu'il n'y ait pas eu la même mécanique de rewind que dans Flashback car les morts sont bien plus fréquentes et la gestion des sauts bien plus hasardeuses, mais la durée bien plus courte du titre et les checkpoint plutôt bien placés rendent finalement cette question triviale. Un mot aussi sur la remasterisation que je trouve très belle et qui donne encore plus de cachet à la DA minimaliste et très stylisée du titre.

- Yuppie Psycho : Pour conclure sur mes jeux terminés de ces dernières semaines :mrgreen: .
Ca faisait longtemps que je l'avais acheté mais je ne l'avais encore jamais fait. L'annonce de sa version physique a finalement été l'élément motivant pour me lancer et... C'est un de mes plus gros coups de coeur de l'année. Survival Horror atypique en pixel art minimaliste et prenant comme thème principal le monde en entreprise, Yuppie Psycho est un exercice de style particulièrement bien maîtrisé, au rythme globalement géré de main de maître à l'exception d'un sprint final un peu brusque et surtout extrêmement soigné dans son ambiance et son écriture, alternant entre l'humour, l'absurde, le glauque et la folie pure. Le game design est à l'avenant avec des mécaniques épurées mais riches et d'une rare cohérence avec l'expérience proposée. Ajoutons à cela une foultitude de secrets qui viennent enrichir l'univers et la narration pour qui sait se montrer suffisamment explorateur et pas mal de fins ambiguës juste ce qu'il faut pour continuer à laisser planer le doute ou à laisser un sentiment d'amertume malaisant et vous avez là le cocktail d'un très, très bon survival horror. Je vous le recommande chaudement.

A côté de ça, quelques jeux que j'ai abandonné :

- Super Meat Boy Forever : Super Meat Boy, pour moi, c'est un peu une religion voyez vous. A la fois l'un des fer de lance de la vague des jeux indépendants, l'un de mes premiers jeux "difficiles" terminés et, surtout, une leçon de level design inscrite encore aujourd'hui au panthéon des plus grands jeux de plate-forme créés. Alors, à l'annonce il y a des années de cela de cette suite intitulée SMB Forever, je ne vous cacherai pas avoir été assez extatique. Puis, le jeu a su se faire oublier, ne se rappelant que par petite touche avec quelques bandeaux durant les diverses Game Done Quick, au même titre que Dead Cells. Puis ce fut le départ de Dieu Mc Millen de la Team Meat, parti vers d'autres horizons et qui nous gratifiera d'un excellent the End is Nigh en guise de "suite" spirituelle à son grand oeuvre. Puis j'appris ensuite que SMB forever, toujours vivant au demeurant, sera un runner, un genre de jeu que je n'apprécie pas particulièrement... Et finalement, un beau jour, il sortit. Bien entendu ce fut un achat day one pour moi, même si je n'en attendais pas grand chose, malgré son test sur GK ma foi convaincant mais non dénué d'un certain regret et d'une certaine nostalgie envers son ancêtre. Une fois la manette en main, le 1er monde terminé et le second commencé, le constat fut sans appel : ce n'était plus Super Meat Boy. Cela allait au delà des seules mécaniques de runner (que je n'aime toujours pas au demeurant), le jeu n'y était plus. Son âme non plus. Non définitivement, Super Meat Boy n'existe que dans son jeu originel. Dommage.

- Kirby et le Monde Oublié : Plutôt bon client avec la licence Kirby et avec les jeux "facile" au sens large, je me l'étais pris en me disant qu'au même titre qu'Epic Yarn, je passerai sur ce nouvel opus de la boule de chewing gum sur patte un moment sympathique et rafraichissant à défaut d'être révolutionnaire. Sauf que, au même titre que bon nombre des productions Nintendo de ces dernières années, exception faite de Breath of the Wild et (dans une moindre mesure) de Luigi's Mansion 3, tout est terriblement soporifique dans ce jeu. Le level design est surrané, le gameplay a une odeur rance, sans aucune saveur, on ne sent aucune conviction dans la construction du jeu. Tout est à la fois terriblement artificiel et souffreteux, avec une désagréable odeur de naphtaline. Je ne pourrais même pas dire que le Monde Oublié est un jeu "pour les petits" tellement il manque de conviction. Epic Yarn était ouvertement un jeu pour les très jeunes enfants et, à ce titre, savait se montrer à la fois très accueillant et surtout assez merveilleux, ce qui le rendait tout aussi adorable et "feel good" pour un public adulte. Là c'est juste sans intérêt. Kirby et le Monde Oubliable.

- Klonoa Door To Phantomile : Via la compilation "Reverie Fantasy" parue récemment sur Switch. pas grand chose à dire, sinon que je n'accroche pas du tout à l'univers proposé, tout simplement.

- Triangle Strategy : Au même titre que Klonoa, je n'arrive pas à accrocher. Ceci sans compter une interface que je trouve désastreuse et terriblement lourde, très désagréable à utiliser lors des combats.
#440474 par Arvester
20 Aoû 2022, 09:59
Arvester a écrit:Cette année je vais continuer Genshin Impact avec Madame en attendant Breath of the Wild 2. Essayer de refaire Doom (l'original, et peut-être celui de 2016, voire l'Eternal si je le trouve à pas cher). Refaire ENCORE les Stalker (au moins Call of Pripyat) avant la sortie de Stalker 2 s'il sort bien à la date prévue.

J'aimerais bien aussi tenter l'aventure du premier Zelda sur le G&W, d'autant qu'au fil de toutes ces années, j'ai réussi à ne jamais me spoiler sur ce qu'il faut faire (j'ai par exemple découvert que c'était un open world il y a peu ^^'). Je prendrai un carnet pour noter tout ce que je découvrirai, à l'ancienne. Le gros avantage du G&W est qu'il pourra me suivre partout au boulot pour jouer lors des pauses. J'y avais déjà joué un tout petit peu chez un copain au début des années 90, mais je n'en ai aucun souvenir.

Et puis, je vais sûrement faire tout autre chose selon le sens du vent, l'envie du moment, ce dans quoi je me prendrai les pieds, etc :clapclap:


Alors, où en suis-je... J'approche doucement du niveau max pour mes équipes de Genshin Impact, je suis toujours aussi fan, au point d'avoir même lâché un petit billet. J'ai du mettre le prix d'un jeu PC normal, le jeu le valant vraiment à mon avis. Il manque juste un compteur du nombre d'heures de jeu, m'est avis que j'y ai passé beaucoup trop de temps :facepalm: Vraiment un gros coup de coeur j'adore le système de combat, les quêtes souvent originales, les phases d'exploration sont vraiment excellentes avec un open world gigantesque et plutôt bien fourni. On aura bientôt la version 3.0, ouvrant une nouvelle zone qui a l'air bien sympa et qui apportera enfin le dernier élément des sept, complexifiant encore les possibilités lors des combats.

Doom est en cours, ainsi que Doom 2016, Doom Eternal (une claque à tous les niveaux, tant graphique que dans son level design ou son gameplay, une vraie leçon de ce que doit être un jeu fun). Bien content de l'avoir chopé en solde.

Pour Stalker, j'ai relancé une partie sur le mod stand alone Anomaly, si vous avez un pc et que vous aimez les FPS à l'ambiance sombre, franchement foncez. C'est complet, difficile, avec une IA toujours impressionnante après toutes ces années, ce jeu mérite vraiment d'être plus connu. Et c'est gratuit, alors vraiment testez-le. https://www.moddb.com/mods/stalker-anomaly

J'ai refait Link's Awakening sur le G&W, mais je n'ai pas encore vraiment touché au premier Zelda, j'ai fait un premier essai durant 2-3 heures.

Du côté des jeux non prévus, j'ai lancé Sniper Elite 4, j'en suis à un bon tiers du jeu, on garde la recette des opus précédents, c'est fun et ça défoule. Par contre, le niveau de difficulté est bancal: soit vous avez une aide à la visée qui prend tout en compte (distance, vent, gravité), vous regardez dans la lunette et vous voyez un point rouge qui indique où le tir arrivera, soit vous n'avez pas d'aide, et il faut alors des dizaines d'heures d'entraînement, et vider trois chargeurs pour dégommer un gusse.

J'ai testé Diablo Immortal durant une semaine quand il est sorti, ce niveau de foutage de gueule est juste indécent. Et à l'époque de mon test les scandales n'avaient pas encore été révélés (comme claquer un demi-million de dollars mini pour maxer un perso, le rendant si puissant que tu te retrouves alors sans personne en face lors des matchmaking :pendu: :god: ) C'est d'un tel niveau de greed et d'impréparation qu'on ne sait s'il faut rire ou pleurer. De frustration j'ai relancé Diablo2 sur un des pc rétro dans la gameroom :mrgreen: Mais flemme de jouer seul donc j'ai fini par lâcher l'affaire.
#440477 par Skate
21 Aoû 2022, 20:43
Yosh!

histoire de conclure mes congés, quelques nouveaux jeux dont je souhaite parler :mrgreen:

- Ender Lilies : Quietus of the Knights. Je n'attendais pas grand chose de ce jeu à vrai dire. J'avais lu son test sur GK, j'avais trouvé sa DA sympathique, j'avais du temps à perdre à ce moment là, je me suis donc dit "pourquoi pas". Je l'ai donc lancé. Et puis, à force d'y progresser, je me suis de plus en plus attaché à ce jeu, en grande partie grâce à sa DA et son univers vraiment très travaillés, ainsi qu'au feeling de ses combats qui m'ont laissé, dès le premier boss, une bien meilleure impression que Blasphemous ou Salt and Sanctuary en leur temps. Ce petit jeu serait-il en passe de toucher du doigt la grandeur d'Hollow Knight, encore inégalé à ce jour pour moi? En tout cas mes premiers ressentis me donnaient l'impression qu'il en avait le potentiel.
Ce fut le cas.
Alors bon, même s'il ne tutoiera jamais les sommets complètement ahurissants d'excellence de l'oeuvre de la Team Cherry, Ender Lilies s'en rapproche tout de même grandement, que ce soit dans le feeling de ses combats, le level design très soigné (même si pouvant paraître parfois assez "artificiel") et son ambiance vraiment soignée. Fini en un peu moins d'une vingtaine d'heure avec toutes les fins (et donc le True Last Boss), ce fut une expérience des plus agréables et que je vous recommande chaudement.

- the Pathless : Dernier né du studio Giant Squid, déjà à l'origine d'Abzu, un jeu ouvertement inspiré de Journey, qui a plu à beaucoup de gens mais à qui il a été aussi souvent été reproché d'être une pâle copie de Journey "sous l'eau", sans en comprendre réellement ce qui faisait le sel de sa proposition.
Je n'ai pas fait Abzu, parce que jamais eu l'occasion et aussi parce que j'ai une certaine hantise de tout ce qui est jeu à gameplay sous marin, du fait d'une appréhension des grands fonds assez forte et qui ne s'arrange pas avec le temps.
J'ai donc lancé the Pathless hier soir, ma curiosité ayant été éveillée il y a quelques temps par sa proposition de flow et de vitesse dans les déplacements décrites dans les tests et que j'ai pu constater dans quelques vidéos. Proposition qui est effectivement le fer de lance du jeu. En effet, l'héroïne que le joueur contrôle a la possibilité de se déplacer à plutôt grande vitesse à l'aide d'un arc magique qui, en tirant sur des cibles particulières disséminées abondamment dans les environnements, octroit un boost de vitesse significatif en plus de recharger une barre de sprint permettant de poursuivre notre course. Proposition que le jeu met d'ailleurs très vite en avant dans sa zone de tuto qui nous permet de nous familiariser avec ce boost pas très intuitif tout en nous faisant ressentir un plaisir assez intense lors des déplacements. Bref, ça envoie du bois.
Cependant, passé cette zone d'entraînement, le jeu décide subitement lors de la section suivante de nous priver de tous ces outils pour nous présenter de nouvelles options de gameplay dans un mini donjon servant de tuto déguisé tout nul où le joueur est familiarisé avec les mécaniques d'interrupteur et l'assistance d'un petit aigle qui peut nous aider à résoudre ces énigmes en portant des poids à poser sur ces interrupteurs ou pour nous aider lors de phases de plate forme nulles en planant. Ou comment après 15 min de jeu déjà complètement péter le rythme de ton jeu et enlever au joueur ce qui fait justement tout le sel de ta proposition ludique. Bref.
On accède ensuite à la zone suivante qu'il va falloir explorer pour trouver 3 artefacts à amener dans 3 tours pour débloquer l'accès au boss. L'occasion de constater l'apparition de collectables en forme de gros diamants jaunes hors de propos servant à augmenter le nombre de "double saut" possibles avec l'aigle et qui sont associées à une atroce barre de progression façon jeu Ubichiotte en plain milieu de l'écran quand on trouve ces gemmes et des énigmes environnementales nazes qui n'exploitent jamais (en tout cas dans cette zone) la liberté de mouvement ni la vitesse de l'héroïne. Ca s'annonce compliqué...
Ajoutons à cela 2 fois des embuscades complètement random du boss dans des phases de pseudo infiltration nous privant de l'aigle ainsi que de notre possibilité de dasher grâce à l'arc, pour un résultat aussi nul qu'hors de propos.
Je débloque l'accès au 1er boss et là, ça s'arrange. Je me lance dans une course poursuite avec la bête dans la zone que le jeu m'a demandé d'explorer auparavant, les mécaniques de déplacement sont toutes là, permettant au joueur un bon potentiel d'expression et donnant lui à une chasse épique et réellement grisante. Il y a presque un feeling "Shadow of the Colossus" qui ressort de cet affrontement. C'est excellent. Les voyants remontent dans le vert.
Et puis, 2ème phase, le boss s'enferme dans une espèce d'arène circulaire dans laquelle nous le rejoignons. La zone est étriquée, il n'y a plus aucune cible pour se déplacer rapidement avec l'arc, plus aucune option de déplacement cool, juste le saut et la course à petite foulée de l'héroïne. Une phase durant laquelle le joueur n'aura qu'à esquiver mollement des patterns avant de pouvoir [strike]sauter sur la tête du boss [/strike] lui tirer une flèche sur un point faible, dans la droite lignée d'un boss Mario.
Une fois ce boss terminé, une stèle apparaît dans son arène nous faisant comprendre qu'il y a d'autres collectables à chercher dans la zone. Ou comment faire comprendre au joueur qu'il a encore des merdouilles à trouver.
Tout ça, ça a duré 1h30. En 1h30, les devs ont réussi à flinguer le coeur de la proposition ludique de leur jeu (ses déplacements ultra cool) avec des mécaniques qui brisent ce flow, sont hors de propos, cassent l'immersion et se permettent par dessus le marché de tomber dans les travers de jeux mainstream avec du collectable à la con et des éléments d'interface dispensables.
Le pire étant ce combat de boss saboté dans sa deuxième phase et jetant aux orties justement ce qui fait l'intérêt du jeu en enfermant le joueur dans cette arène à la con, plutôt que de varier son boss design sur le modèle de la poursuite initié en première phase.
Durant toute ma session, je n'ai cessé de me dire "ptain, ça me donne envie de relancer Shadow of the Colossus ou, mieux, de me lancer dans Solar Ash qui a l'air vachement mieux". Avoir envie de jouer à un autre jeu quand on en fait un n'étant souvent pas très bon signe pour lui...

Du coup, chose dite, chose faite, je me suis pris Solar Ash, le dernier jeu d'Heart Machine, le studio derrière Hyper Light Drifter, ce matin sur le PSN et l'ait lancé 1h avant que des amis n'arrivent et... Ben en 1h, les devs ont réussi à me donner le sentiment qu'ils avaient complètement saisi ce qui faisait l'intérêt de leur proposition ludique, à savoir là encore les déplacements et la vitesse du protagoniste. En une petite heure, Heart Machine a réussi à faire ressortir puissance 10000 les défauts que j'avais pu noter dans the Pathless la veille. Aucune rupture de rythme, ce qui veut aussi dire aucune rupture du mouvement et du flow, les déplacements sont d'une fluidité exemplaire, l'animation d'une qualité bluffante, la prise en main intuitive et extrêmement plaisante, les feedbacks des sprints, des boosts, des sauts, des attaques, etc. jouissifs en diable et surtout : tout est basé sur les mouvements du personnages. Des "énigmes" au 1er boss rencontré, tout est pensé autour des mécaniques de gameplay de déplacement. Le titre arrive même lors de son boss à faire remonter des sensations ressenties dans Shadow of the Colossus où il fallait comprendre et apprendre comment grimper et gravir chaque colosse pour atteindre son point faible.

En une heure, Solar Ash arrive à faire comprendre au joueur qu'il a compris son sujet et à mettre en lumière toutes les défaillances de the Pathless.

Il va sans dire que j'ai abandonné the Pathless et qu'on ne me reprendra plus à accorder une confiance aveugle à son studio et que je vais dorénavant me concentrer sur la dernière production d'Heart Machine.
#440509 par Masterlord
31 Aoû 2022, 23:45
Petite fin de mois, j'ai juste fini Disc Room qui était mon jeu fil rouge pour mon succès quotidien. C'est pas ouf sans être mauvais, ça existe juste. J'en attendais peut-être un peu trop.

J'ai lancé Shin Megami Tensei - Devil Summoners : Soul Hackers sur 3DS... C'est dur. Le coté old school ne me dérange pas trop mais le fait d'être limité dans tes déplacements dans les donjons (sous peine de Game Over) m'emmerde grandement, j'aime prendre mon temps et découvrir toute la map de ces donjons insipides. Je ne sais pas si j'irai au bout, je me suis mangé un Game Over tout à l'heure et j'ai un peu ragequit. De plus je déteste VRAIMENT la prise en main de la 3DS, j'irai même jusqu'à dire que je déteste jouer sur console portable tout court désormais (ça promet pour la Pocket).

J'ai aussi lancé Soul Hackers 2 (ils ont fait un effort sur le titre) sur PS5 et bon Dieu que c'est cheap ! J'ai juste fait le tuto pour voir, voulant à la base finir le premier sur 3DS... L'opening theme est excellent par contre.

Masterlord a écrit:Pour le coup c'est à Rom que tu dames le pion. :mrgreen:

Alors pour ma part le programme de l'année 2022 : (Mise à jour 31/08/2022)

Sans enjeu dans le sens où je vais les acheter day one et les faire sûr, si ils sortent (100% de réussite) :

Janvier :

- Kena Bridge of Spirits (PS5) - Terminé
- Légendes Pokémon : Arceus (Nintendo Switch) - Terminé

Février :

- Horizon : Forbidden West (PS5) - Terminé
- Elden Ring (PS5) - Terminé

Avril :

- Lego Star Wars : The Skywalker Saga (PS5) - Terminé

Juillet :

- Live A Live (Switch)
- Xenoblade Chronicles 3 (Switch)

Aout :

- Shin Megami Tensei : Soul Hackers 2 (PS5)

Novembre :

- God of War : Ragnarök (PS5)

Pas de date pour le moment :

- Hollow Knight : Silksong (Nintendo Switch)

Je me chauffe un peu (90% de réussite) :

- Dead Space, (Dead Space 2, Dead Space 3) (360) : Au moins le premier, au mieux la trilogie.

- Mother, Mother 2, Mother 3 (GBA, SNES, GBA) : Normalement c'est assuré en 2022, ça dépendra de la réception ou non de mon Analogue Pocket, si je craque pas pour un écran IPS avant. Techniquement je ne dois pas faire Mother 3 tant que Skate n'a pas fait Persona 5 Royal, mais je m'étais aussi engagé à faire Mother 3 si je le recevais au Secret Santa... Vais-je déchirer le continuum espace-temps ?

- Scooby-Doo : Classic Creep Capers (Nintendo 64) : Trop envie d'y rejouer, c'est peut-être le jeu qui me fait le plus envie toutes plateformes confondues depuis que je l'ai reçu pour le Santa, la douche risque d'être glacée par contre ! - Fait !

- The Witcher III : Wild Hunt (PS5) : A voir dans quel état sort la version PS5, si elle sort. Mon expérience avec The Witcher 2 (si je le fais) pourrait avoir une incidence sur le fait de le faire ou non c'est pourquoi il n'est pas dans les sûrs à 100%.

- Yakuza 0 (PS4) : Je devais le faire en 2021 déjà, j'ai un Yakuza annuel de retard.

- Installer mon XStation dans ma PlayStation : Franchement si je ne le fais pas que je me décevrais moi même. - Fait !

Il y a une probabilité non négligeable que je ne le fasse pas (60% de réussite) :

- Finir Xenogears (PlayStation) : Dépend de si je modde ma PS avec le XStation et si la version patchée passe sur ce dernier en plus de dépendre du fait qu'il faille que je me replonge dans l'histoire à partir du moment où je me suis arrêté... Ça va être chaud.

- Mizzurna Falls (PlayStation) : Il fait aussi partie des principales raisons de l'achat du XStation avec la sortie récente de sa fan-traduction anglaise. Très envie de le découvrir, même si c'est pour certainement hurler à la daube dix minutes après.

- The Witcher 2 : Assassins of Kings Enhanced Edition (360) : Je pense que je le commencerai mais j'ai peur du gameplay.

- Way of the Samurai (PS2) : Je l'ai lancé pour tester ma PS2 cet été il me semble et rien que le début m'a fait délirer.

- Jouer à pas mal de jeux PS via le XStation et PS2 via le disque dur, trop nombreux pour les lister mais sur la 50ène il y a une bonne dizaine que j'aimerais vraiment découvrir et plus que j'aimerais refaire.

- Acheter un écran LCD IPS pour ma GBC et pour ma GBA, très envie de le faire mais ça me ferait chier de me gâcher l'achat de la Analogue Pocket de cette manière.

Je ne mettrais pas une pièce dessus (30% de réussite) :

- Silent Hill : Downpour (360) : Il me faudrait une Xbox Series X pour y jouer, je ne pense pas en acheter une en 2022. Series X achetée.

- Réparer tous les trucs qui trainent depuis des années, notamment le stick de mon Pro Controller Switch qui drifte. Pro Controller réparé.

Relève du miracle (99% de chances que je ne le fasse pas) :

- Eradiquer mon backlog (ne serait-ce que 5% ce serait déjà un miracle).
- Epurer ma collection, ne me concentrer que sur les jeux que j'aime ou que j'ai VRAIMENT envie de faire.
- Soigner mon addiction à l'actualité vidéoludique.


Enfin, sans pourcentages de réussite, il y a les jeux qui sont disponibles sur le Xbox Game Pass :

- AI : The Somnium Files
- Alien Isolation
- Alice : Retour au Pays de la Folie
- Backbone
- Bug Fables : Everlasting Sapling
- Disc Room - Terminé
- Gorogoa - Terminé
- Grand Theft Auto : San Andreas Definitive Edtion - Plus dans le Game Pass
- Infernax - Terminé
- Kentucky Road Zero : TV Edition
- Life is Strange : True Colors
- Marvel's Guardian of the Galaxy
- Mirror's Edge
- Mortal Shell : Enhenced Edition
- Myst
- Octopath Traveler - Terminé
- Paradise Killer - Terminé
- Psychonauts 2
- Record of Lodoss War: Deedlit in Wonder Labyrinth - Terminé
- Superhot : Mind Control Delete - Terminé
- Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge - Terminé
- The Forgotten City
- The Good Life
- The Medium - Terminé
- Visage
- Tunic - Terminé
- Xeno Crisis - Plus dans le Game Pass
- Zero Escape : The Nonary Games


Et ceux disponibles sur le PS Now PS+ Premium :

- Final Fantasy VII Remake - INTERmission
- Marvel's Spider-Man - Miles Morales
- Returnal - Terminé
- Grand Theft Auto III Definitive Edition - Plus dans le PS Now.
- Stray - Terminé
- Pas mal de jeux PS2 Classics.

Voilà pour ce qui me vient à l'esprit tout de suite, il sera certainement étoffé au cours de l'année, c'est déjà pas mal rempli !
#440548 par Masterlord
04 Oct 2022, 16:03
Update de septembre en retard. J'ai pas touché à la PS5 du mois, voulant faire Soul Hackers 3DS avant Soul Hackers 2 mais n'ayant aucune envie de jouer à Soul Hackers 3DS... Sur Xbox j'ai fait Telling Lies (du rab de Her Story, pas grand chose de plus à dire pour moi c'est bof) pour préparer Immortality mais au final je n'ai pas accroché à Immortality. J'ai aussi fait LiS True Colors qui est peut-être le LiS que j'ai le plus apprécié (détesté le premier et le stand alone du premier, trouvé le second OK et Tell me Why passable de mémoire), dommage qu'il se prenne les pieds dans le tapis à la toute fin à vouloir en faire trop ça gâche tout ce qu'il avait construit avant. J'avais oublié de mentionner que j'avais terminé l'oubliable Final Fantasy VII INTERmission en août aussi.

Et c'est tout. Je vois qu'il ne reste que trois mois pour au moins faire les trucs que j'avais prévu de faire à 90% ! Ça va être compliqué. :mrgreen:

Possible que je reprenne la saga Silent Hill cet octobre plutôt, et par la même occasion valider un objectif à 30% de réussite !

Et je vais aussi lancer Mother 2.

Masterlord a écrit:Pour le coup c'est à Rom que tu dames le pion. :mrgreen:

Alors pour ma part le programme de l'année 2022 : (Mise à jour 31/09/2022)

Sans enjeu dans le sens où je vais les acheter day one et les faire sûr, si ils sortent (100% de réussite) :

Janvier :

- Kena Bridge of Spirits (PS5) - Terminé
- Légendes Pokémon : Arceus (Nintendo Switch) - Terminé

Février :

- Horizon : Forbidden West (PS5) - Terminé
- Elden Ring (PS5) - Terminé

Avril :

- Lego Star Wars : The Skywalker Saga (PS5) - Terminé

Juillet :

- Live A Live (Switch)
- Xenoblade Chronicles 3 (Switch)

Aout :

- Shin Megami Tensei : Soul Hackers 2 (PS5) - En cours

Novembre :

- God of War : Ragnarök (PS5)

Pas de date pour le moment :

- Hollow Knight : Silksong (Nintendo Switch)

Je me chauffe un peu (90% de réussite) :

- Dead Space, (Dead Space 2, Dead Space 3) (360) : Au moins le premier, au mieux la trilogie.

- Mother, Mother 2, Mother 3 (GBA, SNES, GBA) : Normalement c'est assuré en 2022, ça dépendra de la réception ou non de mon Analogue Pocket, si je craque pas pour un écran IPS avant. Techniquement je ne dois pas faire Mother 3 tant que Skate n'a pas fait Persona 5 Royal, mais je m'étais aussi engagé à faire Mother 3 si je le recevais au Secret Santa... Vais-je déchirer le continuum espace-temps ?

- Scooby-Doo : Classic Creep Capers (Nintendo 64) : Trop envie d'y rejouer, c'est peut-être le jeu qui me fait le plus envie toutes plateformes confondues depuis que je l'ai reçu pour le Santa, la douche risque d'être glacée par contre ! - Fait !

- The Witcher III : Wild Hunt (PS5) : A voir dans quel état sort la version PS5, si elle sort. Mon expérience avec The Witcher 2 (si je le fais) pourrait avoir une incidence sur le fait de le faire ou non c'est pourquoi il n'est pas dans les sûrs à 100%.

- Yakuza 0 (PS4) : Je devais le faire en 2021 déjà, j'ai un Yakuza annuel de retard.

- Installer mon XStation dans ma PlayStation : Franchement si je ne le fais pas que je me décevrais moi même. - Fait !

Il y a une probabilité non négligeable que je ne le fasse pas (60% de réussite) :

- Finir Xenogears (PlayStation) : Dépend de si je modde ma PS avec le XStation et si la version patchée passe sur ce dernier en plus de dépendre du fait qu'il faille que je me replonge dans l'histoire à partir du moment où je me suis arrêté... Ça va être chaud.

- Mizzurna Falls (PlayStation) : Il fait aussi partie des principales raisons de l'achat du XStation avec la sortie récente de sa fan-traduction anglaise. Très envie de le découvrir, même si c'est pour certainement hurler à la daube dix minutes après.

- The Witcher 2 : Assassins of Kings Enhanced Edition (360) : Je pense que je le commencerai mais j'ai peur du gameplay.

- Way of the Samurai (PS2) : Je l'ai lancé pour tester ma PS2 cet été il me semble et rien que le début m'a fait délirer.

- Jouer à pas mal de jeux PS via le XStation et PS2 via le disque dur, trop nombreux pour les lister mais sur la 50ène il y a une bonne dizaine que j'aimerais vraiment découvrir et plus que j'aimerais refaire.

- Acheter un écran LCD IPS pour ma GBC et pour ma GBA, très envie de le faire mais ça me ferait chier de me gâcher l'achat de la Analogue Pocket de cette manière.

Je ne mettrais pas une pièce dessus (30% de réussite) :

- Silent Hill : Downpour (360) : Il me faudrait une Xbox Series X pour y jouer, je ne pense pas en acheter une en 2022. Series X achetée.

- Réparer tous les trucs qui trainent depuis des années, notamment le stick de mon Pro Controller Switch qui drifte. Pro Controller réparé.

Relève du miracle (99% de chances que je ne le fasse pas) :

- Eradiquer mon backlog (ne serait-ce que 5% ce serait déjà un miracle).
- Epurer ma collection, ne me concentrer que sur les jeux que j'aime ou que j'ai VRAIMENT envie de faire.
- Soigner mon addiction à l'actualité vidéoludique.


Enfin, sans pourcentages de réussite, il y a les jeux qui sont disponibles sur le Xbox Game Pass :

- AI : The Somnium Files
- Alien Isolation
- Alice : Retour au Pays de la Folie
- Backbone
- Bug Fables : Everlasting Sapling - Plus dans le Game Pass
- Disc Room - Terminé
- Gorogoa - Terminé
- Grand Theft Auto : San Andreas Definitive Edtion - Plus dans le Game Pass
- Infernax - Terminé
- Kentucky Road Zero : TV Edition
- Life is Strange : True Colors - Terminé
- Marvel's Guardian of the Galaxy
- Mirror's Edge
- Mortal Shell : Enhenced Edition
- Myst - Plus dans le Game Pass
- Octopath Traveler - Terminé
- Paradise Killer - Terminé
- Psychonauts 2
- Record of Lodoss War: Deedlit in Wonder Labyrinth - Terminé
- Superhot : Mind Control Delete - Terminé
- Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge - Terminé
- Telling Lies - Terminé
- The Forgotten City
- The Good Life - Plus dans le Game Pass
- The Medium - Terminé
- Visage - Plus dans le Game Pass
- Tunic - Terminé
- Xeno Crisis - Plus dans le Game Pass
- Zero Escape : The Nonary Games

Et ceux disponibles sur le PS Now PS+ Premium :

- Final Fantasy VII Remake - INTERmission - Terminé
- Marvel's Spider-Man - Miles Morales
- Returnal - Terminé
- Grand Theft Auto III Definitive Edition - Plus dans le PS Now.
- Stray - Terminé
- Pas mal de jeux PS2 Classics.
Voilà pour ce qui me vient à l'esprit tout de suite, il sera certainement étoffé au cours de l'année, c'est déjà pas mal rempli !
#440562 par Skate
09 Oct 2022, 22:34
Yosh!

Allez, à mon tour de faire un petit récap de mon mois de septembre et début octobre :mrgreen:

- Devil May Cry 5 : Première run terminée et c'était proprement dantesque (huhu). J'ai passé un excellent moment dessus et il se hisse sans forcer dans mes top Beat 3D aux côtés des cadors de Platinum Games ^^ . Jouissif!

- Zero Team : Un beat proposé dans la collection Arcade Archives sur Switch. L'archétype du "sympa sans plus". Tout à fait oubliable pour ma part.

- Arabian Night : Un autre beat arcade que j'ai vraiment détesté. Trop lent, trop lourd, les impacts manquent de puissance, la DA est quelconque, vraiment pas passé un bon moment dessus.

- Homura : un Danmaku par le studio derrière Psyvariar 1 et 2. Là encore, tout à fait quelconque. Malgré quelques idées de patterns sympas, la réalisation en 3D sommaire est très passable, la DA est générique au possible, pour ne pas dire moche, l'interface est outrageusement datée, vraiment on sent le jeu "petit budget" fait sur un coin de table. Dommage car à côté de ça, niveau jouabilité il est pas dégueu à prendre en main.

- Live-A-Live : Un RPG dont je n'attendais, honnêtement, rien de fou, mais qui m'a complètement pris par surprise. Malgré un début assez tiède avec la période du japon féodale, bordélique au possible en terme de level design, et la préhistoire, nulle à chier des briques, le jeu a su me capter par la suite, en particulier avec les scénarii de l'espace, du Western et Heroic Fantasy. Le tout pour arriver à un final que j'ai, pour ma part, trouvé brillant, que ce soit en terme de construction de game design ou encore d'écriture.
A ce sujet, je tiens à louer la qualité remarquable de la traduction d'une justesse quasi inattaquable, ce malgré quelques coquilles. Un jeu remarquable et qui est à cette heure l'une de mes meilleures expériences de l'année, rien que cela.

- Eternal Darkness - Sanity's Requiem : Un jeu auquel j'avais toujours voulu jouer quand j'étais ado depuis que j'en avais lu... un guide (que j'ai toujours d'ailleurs). Il s'est révélé assez loin de ce que je pouvais en attendre au final. Pas que l'expérience fut foncièrement désagréable, simplement que ce n'est juste pas du tout un survival horror. Tout au plus un jeu d'aventure tendance horrifique dans une ambiance lovecraftienne. Malgré une construction assez bancale traduisant plus ce qu'on pourrait qualifier "d'erreurs de jeunesse" que de réels mauvais choix, il n'en reste pas moins un titre pétri de bonnes intentions avec un capital sympathie conséquent (un peu comme des titres comme Deadly Premonition ou Drakengard, dans des styles différents).

- Solar Ash : Le dernier jeu en date du studio Heart Machine, auteur d'Hyper Light Drifter, un jeu que j'avais adoré l'an passé. Sauf que contrairement à ce dernier qui m'avait happé dès l'intro, j'ai eu plus de mal à rentrer dans le trip. Ce n'est pas à cause du gameplay, loin de là, ni du level design (encore moins), mais juste à cause d'un détail pouvant paraître anodin : Rei, La protagoniste que nous incarnons, parle. Elle parle. Beaucoup. Trop. Souvent pour ne rien dire d'ailleurs, ou en tout cas pour rappeler des évidences qui n'avaient pas besoin d'être mentionnées verbalement tant c'était flagrant simplement avec ce qu'il se passait à l'écran.
Bref, elle m'a gonflé assez prodigieusement. Les autres PNJ n'étaient pas un souci. Leurs dialogues étaient souvent concis, pas envahissants et qui plus est plutôt bien écrit. J'en étais même arrivé à me convaincre que le jeu aurait été bien meilleur avec un personnage muet.
Tout ceci m'a turlupiné pendant longtemps. Jusqu'à la toute fin du jeu en fait. Et là, le jeu s'est dit qu'il était soudain temps de me mettre une mandale turbo véner, du genre à te laisser hagard sur ton siège. Dans un final d'une puissance que ne renieraient pas certains des plus grands jeux créés, Rei me fut révélée comme l'un des personnages les plus touchants que j'ai pu incarner et il n'en aurait clairement pas été de même si elle avait été muette. Ce dont je n'ai pu me rendre compte qu'une fois tout le puzzle réuni. Ne jamais s'arrêter au premier jugement.

- Metal Hellsinger : Un jeu que je suivait du coin de l'oeil depuis son annonce. Pensez donc : des flingues, l'enfer, du rythme, du FPS et du Metal, que demander de plus?
C'est donc avec une joie non dissimulée que je me le suis lancée via le gamepass et ce fut une expérience tout à fait plaisante, malgré quelques actes manqués. Si la promesse d'un FPS rythmique sur des piste de Metal est effectivement bien tenue, je regrette que les devs n'aient pas été un peu plus loin dans leur réflexion. En l'état, les armes s'utilisent toutes sur la même base rythmique, à savoir : une pulsation à la noire = un tir (exception faite de l'épée qui, en mode Hyper, fait monter la pulsation à la croche). Dommage, la variation dans l'utilisation des armes auraient amené plus de rythme, au propre comme au figuré. Les affrontements et les comportements des mobs suivent également cette logique, ce qui fait qu'in game s'installe assez vite une routine assez ronronnante. Sachant qu'en plus les niveaux consistent en un enchaînement d'arène de plus en plus velues en terme d'ennemis et que les boss fight se basent tous sur un socle commun, il finit par s'installer une certaine lassitude sur des sessions prolongées.
Fort heureusement, le jeu n'a pas que des défauts et est lui aussi pétri de bonnes, voire très bonnes idées. Pour commencer, l'OST tabasse méchamment, avec la participation de plusieurs guest star de la scène Metal comme Serj Tankian (SOAD), Alissa White Gluz (Arch Enemy) ou Randy Blythe (Lamb of God), ce qui est un atout non négligeable. Ensuite, chaque niveau est rattaché à une de ces pistes. Sachant que chacun d'entre eux dure entre 20 et 30 minutes, avec des mécaniques de scoring assez énervées, il apparaît vite que l'intérêt du titre n'est pas tant dans le fait d'enchaîner tous les niveaux d'une traite, mais de refaire nos favoris pour y améliorer nos skills, ce qui fait passer la philosophie initiale du jeu d'un FPS linéaire "classique" à celle d'un beat'em up dans la plus pure tradition arcade. Les contrôles ne nécessiteraient pas la complexité d'utilisation d'une manette ou d'un combo clavier/souris, c'est typiquement un titre qui trouverait totalement sa place sur une borne d'arcade. Une façon d'aborder le FPS que je trouve éminemment intéressante et qui me fait avoir beaucoup de sympathie pour ce titre. J'attends maintenant avec une impatience non dissimulée la suite du taff du studio Outsiders que je vais suivre avec attention.

- What the Golf : Un jeu complètement délirant et très drôle qui est au golf ce que les déclarations d'impôts des Balkany sont au fisc : une vaste supercherie. D'un point de vue mécanique, vous mélangez du Wario Ware et les bases des mécaniques des jeux de golf, vous mélangez tout ça bien fort et vous obtenez What the Golf. Le jeu est en effet construit autour de mini épreuves souvent très drôles et qui prennent un malin plaisir à tordre les mécaniques de gameplay des jeux de golf pour accoucher de situations souvent ubuesques. Une très, très bonne surprise que je vous recommande chaudement. Il dure à peine 3h sur une première run et vaut vraiment le coup d'oeil.

- Shinobi (Arcade) : Fait sur la version SEGA Ages sur Switch. Bon, content d'avoir découvert ce classique de l'arcade même s'il ne me fera pas me relever la nuit, en particulier à cause de sa difficulté d'un autre âge et de sa rigidité ^^" .

- Ghost'N Goblins Resurrection : Une purge. Une infâme purge doublée d'une énorme déception. J'ai passé sur ce "reboot/remake" de la franchise un incroyablement mauvais moment. La faute à des choix de game design plus que douteux de la part de Capcom. Cela commence au niveau même des mécaniques avec un Arthur particulièrement lourd et pataud, que ce soit dans sa course, ses sauts, sa montée des échelles ou encore la cadence de ses tirs. Vous me répondrez que les précédents titres de la franchise ne sont pas connus pour être des foudre non plus et c'est aussi ce que je me suis dit. J'ai donc relancé par acquis de conscience Cho Makaimura et Dai Makaimura (version arcade) pour savoir si c'était le jeu ou moi et... ben non c'est bien le jeu. Que ce soit dans l'un ou l'autre, les contrôles d'Arthur sont bien plus précis et carrés. Ensuite, gros carton rouge sur la gestion des apparitions des ennemis, complètement ubuesque et à s'arracher les cheveux, puisque totalement aléatoire, ce qui rend particulièrement difficile tout apprentissage des niveaux puisque, selon nos essais, parfois un ennemi ne va pas apparaître, parfois oui et alors souvent dans notre dos, ou hors champ, histoire de bien compliquer la tâche. Encore une fois, je me suis dit que c'était moi et que c'était pareil sur les anciens opus, sauf que, encore une fois, non. Après avoir fait la première loop de Daimakaimura, je n'ai jamais rencontré un tel problème. Enfin, certains passages sont équilibrés avec le cul et ultra frustrants, quelque soit le mode de difficulté choisi! J'ai commencé le jeu en "Chevalier" puis suis rapidement descendu à "Ecuyer" pour bloquer sur un passage de plate forme immonde du dernier niveau et recommencer en "laquais", pour ENCORE bloquer sur ce même putain de passage d'ascension final, même avec l'option activée pour ralentir le temps! J'ai finalement réussi à passer ce passage de merde et ensuite le jeu, pour qu'ensuite Capcom m'insulte (littéralement) de "puceau" à la fin des crédits en m'enjoignant à monter la difficulté. Sérieusement? Je me mange l'intégralité de l'aventure principale (le Light World) de Super Meat Boy en A+ et quasi la moitié des dark world régulièrement depuis sa sortie. A l'exception du dernier écran du DLC (et des fraises dorées), j'ai retourné Celeste dans tous les sens possibles sans aide. J'ai dévoré the End is Nigh sans sourciller sur la très large majorité de ce qu'il a à proposer. J'ai fini tous les Souls, Bloodborne et Elden Ring et 99% de leurs boss (dont les plus difficiles). Bref, tout ça pour dire que, si je ne suis pas non plus le plus grand des hardcore gamers, je pense avoir "un petit peu" d'expérience en matière de jeux "difficiles". Tout ça pour me faire insulter par un putain de jeu équilibré avec le cul et truffés d'erreurs de construction? Allez bien vous faire foutre Capcom. Genre vraiment.

- Halo 3 ODST : Un Halo que j'ai trouvé décevant. Je sais son contexte de développement un peu particulier, mais je ne suis pas arrivé à y trouver grand chose d'intéressant. Il se laisse jouer dans l'absolu et ne fait pas d'erreurs majeures de game design, juste... Ben il ne sert pas à grand chose... Les niveaux, les situations, les gunfight, tout a déjà été vu et revu dans les précédents, en mieux. Les impacts de tirs sont bizarrement assez mauvais et contribuent encore à rendre les gunfight mous du genou. La réalisation est indigne d'un jeu de son époque (son prédécesseur faisait mieux!), l'écriture est aux fraises complet avec une escouade bête comme ses pieds et avec autant de charisme qu'une huître arthritique,...
Un opus complètement dispensable à mes yeux, qui a au moins le bon goût d'être particulièrement court, ce qui m'a permis de me lancer dans Halo Reach, déjà bien plus convaincant sur tous les aspects sur ce que j'ai pu en jouer (2 premières missions). Hâte de voir la suite maintenant !
#440563 par kazeus
11 Oct 2022, 08:19
Étant gamin, j'avais adoré eternal darkness .
Maintenant je ne sais pas si ça passerai par contre ^^
#440567 par Skate
11 Oct 2022, 15:26
theobrendel a écrit:Vous niquez le topic des jeux en cours terminés ! :lol:


Osef, on est que 2 à y participer (ou presque) de toute façon. :mrgreen:
#440568 par Masterlord
11 Oct 2022, 17:04
theobrendel a écrit:Vous niquez le topic des jeux en cours terminés ! :lol:

Je me suis fait la même réflexion ! :mrgreen:
Je vais plus pouvoir retrouver ce que j'ai pensé à chaud sur les jeux 2022 plus tard. :mrgreen:
#440627 par Masterlord
31 Oct 2022, 20:46
Déjà fin octobre, trois jeux de la liste terminés de mon coté :

Le premier c'est A Plague Tale : Requiem, que j'ai détesté.

Le second c'est Backbone, la première partie est absolument excellente dans quasi-tout ce qu'elle propose, c'est sublime (du très beau faux pixel art), l'ambiance visuelle et sonore est cool, les personnages et l'intrigue sont intéressants, c'est plutôt bien écrit, l'illusion du choix fonctionne et arrivé à la moitié/deux tiers de l'aventure le jeu prend tous ces points et les jette dans les toilettes. Je crois que j'ai rarement été autant déçu de la tournure que prend un jeu en cours de route. Il existe une démo du jeu qui correspond au premier Acte du jeu (qui est le meilleur), c'est difficile de vous la conseiller vu que le jeu complet n'est pas entièrement représentatif de cette dernière mais ce premier Acte est tellement bien... A vous de voir. Le jeu complet quitte le Game Pass ce soir.

Le troisième c'est The Forgotten City, qui est un peu difficile à décrire sans trop spoiler, un jeu d'enquête à la première personne je dirais, c'est UN PEU (juste un peu) dans la veine d'Outer Wilds ou de Majora's Mask. Le début du jeu donne une impression d'un truc assez cheap mais c'est vraiment pas mal au final, même si il a quelques passage assez limite et le true ending est... MOUUUUUIF. Je vous le conseille chaudement même si comme Backbone il quitte le Game Pass ce soir. GALERIUS MVP !

Enfin, j'ai commencé Mother 2 (ou Earthbound aux US) et c'est très très très compliqué.
Masterlord a écrit:Update au 31 octobre 2022 :
Pour le coup c'est à Rom que tu dames le pion. :mrgreen:

Alors pour ma part le programme de l'année 2022 : (Mise à jour 31/10/2022)

Sans enjeu dans le sens où je vais les acheter day one et les faire sûr, si ils sortent (100% de réussite) :

Janvier :

- Kena Bridge of Spirits (PS5) - Terminé
- Légendes Pokémon : Arceus (Nintendo Switch) - Terminé

Février :

- Horizon : Forbidden West (PS5) - Terminé
- Elden Ring (PS5) - Terminé

Avril :

- Lego Star Wars : The Skywalker Saga (PS5) - Terminé

Juillet :

- Live A Live (Switch)
- Xenoblade Chronicles 3 (Switch)

Aout :

- Shin Megami Tensei : Soul Hackers 2 (PS5) - Terminé

Novembre :

- God of War : Ragnarök (PS5)

Pas de date pour le moment :

- Hollow Knight : Silksong (Nintendo Switch)

Je me chauffe un peu (90% de réussite) :

- Dead Space, (Dead Space 2, Dead Space 3) (360) : Au moins le premier, au mieux la trilogie.

- Mother, Mother 2, Mother 3 (GBA, SNES, GBA) : Normalement c'est assuré en 2022, ça dépendra de la réception ou non de mon Analogue Pocket, si je craque pas pour un écran IPS avant. Techniquement je ne dois pas faire Mother 3 tant que Skate n'a pas fait Persona 5 Royal, mais je m'étais aussi engagé à faire Mother 3 si je le recevais au Secret Santa... Vais-je déchirer le continuum espace-temps ?

- Scooby-Doo : Classic Creep Capers (Nintendo 64) : Trop envie d'y rejouer, c'est peut-être le jeu qui me fait le plus envie toutes plateformes confondues depuis que je l'ai reçu pour le Santa, la douche risque d'être glacée par contre ! - Fait !

- The Witcher III : Wild Hunt (PS5) : A voir dans quel état sort la version PS5, si elle sort. Mon expérience avec The Witcher 2 (si je le fais) pourrait avoir une incidence sur le fait de le faire ou non c'est pourquoi il n'est pas dans les sûrs à 100%.

- Yakuza 0 (PS4) : Je devais le faire en 2021 déjà, j'ai un Yakuza annuel de retard.

- Installer mon XStation dans ma PlayStation : Franchement si je ne le fais pas que je me décevrais moi même. - Fait !

Il y a une probabilité non négligeable que je ne le fasse pas (60% de réussite) :

- Finir Xenogears (PlayStation) : Dépend de si je modde ma PS avec le XStation et si la version patchée passe sur ce dernier en plus de dépendre du fait qu'il faille que je me replonge dans l'histoire à partir du moment où je me suis arrêté... Ça va être chaud.

- Mizzurna Falls (PlayStation) : Il fait aussi partie des principales raisons de l'achat du XStation avec la sortie récente de sa fan-traduction anglaise. Très envie de le découvrir, même si c'est pour certainement hurler à la daube dix minutes après.

- The Witcher 2 : Assassins of Kings Enhanced Edition (360) : Je pense que je le commencerai mais j'ai peur du gameplay.

- Way of the Samurai (PS2) : Je l'ai lancé pour tester ma PS2 cet été il me semble et rien que le début m'a fait délirer.

- Jouer à pas mal de jeux PS via le XStation et PS2 via le disque dur, trop nombreux pour les lister mais sur la 50ène il y a une bonne dizaine que j'aimerais vraiment découvrir et plus que j'aimerais refaire.

- Acheter un écran LCD IPS pour ma GBC et pour ma GBA, très envie de le faire mais ça me ferait chier de me gâcher l'achat de la Analogue Pocket de cette manière.

Je ne mettrais pas une pièce dessus (30% de réussite) :

- Silent Hill : Downpour (360) : Il me faudrait une Xbox Series X pour y jouer, je ne pense pas en acheter une en 2022. Series X achetée.

- Réparer tous les trucs qui trainent depuis des années, notamment le stick de mon Pro Controller Switch qui drifte. Pro Controller réparé.

Relève du miracle (99% de chances que je ne le fasse pas) :

- Eradiquer mon backlog (ne serait-ce que 5% ce serait déjà un miracle).
- Epurer ma collection, ne me concentrer que sur les jeux que j'aime ou que j'ai VRAIMENT envie de faire.
- Soigner mon addiction à l'actualité vidéoludique.


Enfin, sans pourcentages de réussite, il y a les jeux qui sont disponibles sur le Xbox Game Pass :

- AI : The Somnium Files
- Alien Isolation
- Alice : Retour au Pays de la Folie
- - A Plague Tale : Requiem - Terminé
- - Backbone - Terminé
- Bug Fables : Everlasting Sapling - Plus dans le Game Pass
- Disc Room - Terminé
- Gorogoa - Terminé
- Grand Theft Auto : San Andreas Definitive Edtion - Plus dans le Game Pass
- Infernax - Terminé
- Kentucky Road Zero : TV Edition
- Life is Strange : True Colors - Terminé
- Marvel's Guardian of the Galaxy
- Mirror's Edge
- Mortal Shell : Enhenced Edition
- Myst - Plus dans le Game Pass
- Octopath Traveler - Terminé
- Paradise Killer - Terminé
- Psychonauts 2
- Record of Lodoss War: Deedlit in Wonder Labyrinth - Terminé
- Superhot : Mind Control Delete - Terminé
- Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge - Terminé
- Telling Lies - Terminé
- - The Forgotten City - Terminé
- The Good Life - Plus dans le Game Pass
- The Medium - Terminé
- Visage - Plus dans le Game Pass
- Tunic - Terminé
- Xeno Crisis - Plus dans le Game Pass
- Zero Escape : The Nonary Games

Et ceux disponibles sur le PS Now PS+ Premium :

- Final Fantasy VII Remake - INTERmission - Terminé
- Marvel's Spider-Man - Miles Morales
- Returnal - Terminé
- Grand Theft Auto III Definitive Edition - Plus dans le PS Now.
- Stray - Terminé
- Pas mal de jeux PS2 Classics.

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