Parce qu'on s'y intéresse quand même un peu...
#417075 par kazeus
12 Juil 2018, 07:08
J'ai pas encore osé le le lancer de peur de ne pas aimé ou de m'ennuyer dessus.
#417092 par kazeus
13 Juil 2018, 07:14
Si c'est trop répétitif , je vais vite m'ennuyer c'est sûr !
Je vais lancer le telechargement de toute manière.
#417161 par Arvester
16 Juil 2018, 22:25
Si on a Sonic Mania, la version plus est gratuite il me semble. Mais ça ne fait pas avancer le shmilblick.

Sinon j'en suis à 9h sur Octopath, c'est une tuerie. Les histoires sont très diverses, chacun a son pouvoir particulier (hors combat) qui permet de bien diversifier le jeu: le voleur peut piquer des trucs dans les poches des PNJ avec plus ou moins de chances de se faire choper, un autre qui est sympa et avenant peut parler à tout le monde pour soutirer des indices, une autre peut séduire les PNJ pour les faire l'accompagner, etc. Les graphismes sont à tomber: imaginez de la belle 2D rétro façon Secret of Mana ou Chrono Trigger, mais entièrement animée, qui est passée en 3D et dans laquelle la caméra peut se balader... C'est top, c'est magnifique, le level design est splendide et bien pensé, les villages sont superbes et chaque région a son identité propre, j'adore.

Les combats sont peut-être un poil longuets mais c'est dans le bon sens, il faut réfléchir à ce qu'on fait pour ne pas claquer bêtement. C'est un peu plus contraignant que les combats de Bravely Default qui permettait de finir les ennemis faibles en un tour en utilisant 4 attaques par perso direct ; là il faut commencer par stocker les points (jusqu'à 5, mais seulement 4 sont utilisables d'un coup) pour attaquer plusieurs fois sur un tour, ce qui ralentit un peu le rythme, surtout que les monstres sont un peu des sacs à PV. Ces points permettent de multiplier les attaques de base ou de booster la puissance des techniques/de la magie.

En plus de ça il y a plusieurs mécanismes qui s'entremêlent pour multiplier les possibilités.

Chaque perso a son/ses armes de prédilection, chaque adversaire est sensible à une ou des armes et/ou une ou plusieurs magies, et possède des points de défense indiqués dans un petit bouclier à côté de son nom. Quand on le frappe avec une arme à laquelle il est sensible, les points de défense baissent, et en arrivant à 0 on assomme l'adversaire pour un tour. Quand un monstre devient assommé pour un tour, il devient aussi plus sensible à toutes les attaques y compris à celles auxquelles il n'est pas sensible normalement. Après être revenu à lui il regagne tous ses points de défense et il faut recommencer (c'est la même chose pour les boss)

Chaque perso a ses propres magies et/ou techniques de combat et avec les points d'XP gagnés en combat on peut en débloquer de nouvelles: après 30PT, 100, 500, 1000, etc., on peut acheter une des compétences dédiées au perso. Quand un perso a 4 compétences, il gagne aussi une compétence passive à assigner (4max), puis une seconde plus tard, et ainsi de suite. Ces compétences passives sont également propres au personnage. ça permet de customiser chaque perso et de les spécialiser, qui en guerrier bourrin, qui en healer ou en perso "contrôle" (le voleur par exemple peut piquer les HP et MP des monstres, pour les redistribuer aux copains).

En résumé, il faut attaquer les monstres sur leurs faiblesses pour les assommer, pendant qu'on accumule les points pour ensuite tout lâcher en grosses mandales dévastatrices une fois les adversaires dans les vapes.

Bref, on n'a pas le temps de s'ennuyer, et si vous aimez les JRPG 16bits, foncez, Octopath Traveler c'est tout le meilleur de l'époque, remis au goût du jour et profitant des avancées technologiques et de gameplay. Du bonheur.

PS: les noms des persos:
Ophilia la prêtresse
Cyrus le mage
Tressa la marchande
Olberic le guerrier
Primrose la danseuse
Alfyn l'apothicaire
Therion le voleur
H'aanit la chasseresse

8)
#417163 par Masterlord
16 Juil 2018, 22:32
Arvester a écrit:Si on a Sonic Mania, la version plus est gratuite il me semble. Mais ça ne fait pas avancer le shmilblick.

L'upgrade est payant, enfin c'est ce que j'ai lu hier soir.

De mon coté j'ai terminé The Red Strings Club, et la seule chose que j'ai envie de faire c'est de le relancer.
#417234 par Skate
19 Juil 2018, 23:56
Yosh!

Me rendant compte qu'avant de me lancer corps et âme dans DS Remastered il me fallait faire une petite pause avec un jeu plus court et moins chronophage et prise de tête qu'un RPG, je me suis lancé dans Hellblade Senua's Sacrifice, sur PC. Je viens d'y jouer une heure et demi en gros, soit à priori environ un quart du jeu, de ce que j'ai pu en lire à droite à gauche.

Le jeu nous propose d'incarner Senua, une guerrière dont, pour l'instant en tout cas je ne sais pas encore grand chose si ce n'est que son but est de sauver l'âme de son bien aimé, à priori sacrifié par les peuples vénérant Hela, la déesse régnant sur Hel, et que surtout elle est sévèrement psychotique. Ce n'est pas une vue de l'esprit ni un trait d'humour douteux, c'est réellement ce qui affecte notre héroïne, et le joueur par la même occasion, puisqu'il vit au travers des yeux de Senua toutes ses hallucinations et son délire, intégré de manière plutôt maline au gameplay, dans l'ensemble (certains passages/énigmes étant un peu rentré au chausse pied tout de même, par moment).
Pour le reste, le jeu se présente comme un Beat'em all mâtiné de quelques menus passages d'énigme et prenant place dans la mythologie nordique, avec vue à l'épaule, comme un certain God of War sorti plusieurs mois après Senua's Sacrifice. Ceci étant, la comparaison s'arrête là, puisque Senua n'a rien des pouvoirs d'une déesse. Bien au contraire. La pauvre passe pour l'instant le plus clair de son temps à subir les voix dans sa tête. Certaines l'assaillent et la raillent sans cesse, une autre, qui prend le rôle d'une narratrice omnisciente s'adressant tant à elle qu'au joueur la guide calmement et une dernière lui sers de confident et l'accompagne dans la découverte de ces terres hostiles. Elle doit aussi composer avec des hallucinations plus ou moins violentes et effrayantes, desquelles sortent parfois des esprits malfaisants, prenant la forme de guerriers maudits qui l'assaillent ouvertement, ce qui donne lieu aux combats du jeu.

Ceux ci se déroulent la plupart du temps en arène et nous mettent aux mains d'un à plusieurs ennemis à la fois (pour l'instant je n'en ai eu que 3 à 4 en même temps), mine de rien particulièrement agressif. Heureusement, notre héroïne, si elle n'a ni la condition physique ni les pouvoirs d'une divinité, est loin d'avoir les deux pieds dans le même sabot et sait particulièrement bien manier l'épée, au fil desquels elle passera ses assaillants, dans des affrontements d'une rare violence, durant lesquels elle laissera exprimer toute sa rage.
Côté joueur, on se retrouve dans une conformation assez classique avec coup faible/fort, roulade/esquive et une parade pouvant servir de contre si utilisée juste avant l'impact du fer adverse. Le timing de la parade n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de Castlevania Lords of Shadow. Les combats s'envisagent avant tout comme des duels, la caméra restant dans le dos et lockant automatiquement l'ennemi le plus proche (que l'on peut changer avec le stick droit à tout moment) ce qui ne laisse donc aucun contrôle au joueur pendant les affrontements. Ce n'est pas spécialement gênant, en tout cas me concernant. Le feeling des combats est excellent et c'est pour l'instant, je trouve, ce qui fait tout le sel du gameplay du jeu, les phases d'exploration étant quant à elle plus que quelconques. Comme dit plus haut, ils sont particulièrement violents, avec des impacts bien lourds et puissants, l'utilisation de quelques petits ralentis venant encore plus appuyer cette impression, et des animations vives et souples. On sent à la fois bien la fragilité de Senua, quand elle chancelle parce que son arme a ricoché sur le fer adverse, qu'elle a dû encaisser un coup trop lourd pour elle dans sa garde ou qu'elle est projetée en arrière par un ennemi, et sa rage dans ses attaques, ce qui donne un côté assez désespéré aux affrontements.

En résulte une fuite en avant perpétuelle, dans un univers particulièrement glauque, sanglant et macabre. Le jeu réussit d'ailleurs à ne pas (trop) tomber dans la surenchère grotesque et stupide de gore comme dans des jeux de série B comme Dante's Inferno, le reboot de Tomb Raider (coucou!) ou plus simplement les premiers God of War. Alors non, on n'échappe pas à quelques cadavres crucifiés par ci par là, mais globalement, on n'est jamais vraiment dans le "too much" des titres cités. Même les combats, aussi brutaux soient ils, savent garder une certaine mesure. Point de glory kill ultra badass ici, seulement de lourds coups d'épée faisant vaciller les adversaires par la simple puissance de l'impact et de l'inertie. Cela contribue à donner un certain "réalisme" (notez les guillemets, tout de même) aux affrontements et s'inscrit encore plus dans la psychose de Senua.

Un mot sur la bande son, très discrète, mais particulièrement bien travaillée. C'est avant tout du bruitage d'ambiance et les voix dans l'esprit de Senua qui rythme notre avancée et il n'y a pour ainsi dire pas de musique. La spatialisation est par contre très réussie et l'immersion avec un casque est excellente. On regrettera cependant des voix un brin trop volubiles, ne laissant que rarement du calme. Sans doute les développeurs ont-ils voulu rendre le côté très "envahissant" que ces hallucinations/délires peuvent avoir chez des patients psychotiques (schizophrènes en particulier), ceci étant, cela finit par avoir un caractère un brin trop artificiel et par casser l'immersion, ce malgré l'excellence des doublages anglais et du jeu d'acteur des "voix", particulièrement investi.

Au rang des petits regrets, il est à noter que le découpage entre phase d'exploration et combats finit par très rapidement se voir, ces derniers ne se déroulant que dans des arènes fermées. Cela a pour conséquence d'écorner assez rapidement l'immersion et surtout le sentiment de danger, puisque finalement Senua ne risque rien pendant les phases d'énigmes. Point d'attaques surprises ou de brèves et agressives hallucinations pour instiller dans l'esprit du joueur ce sentiment de crainte et de dérangement. A voir ce que la suite du jeu me réserve ceci dit, je pourrai bien avoir quelques belles surprises.
Je n'en dirai pas plus sur l'histoire pour l'heure, d'une part parce que j'en sais encore trop peu pour me forger une opinion et d'autre part parce que je ne veux pas spoiler :) .

En résumé, pour l'instant j'en suis très satisfait. Malgré d'évidents défauts, au premier rang desquels le découpage trop artificiel des différentes phases de jeu (exploration/combats), on sent une réelle volonté de bien faire de la part du studio, Ninja Theory, qui accouche d'un jeu ma foi fort intéressant et dont j'ai hâte de connaître le fin mot de l'histoire.
#417279 par Skate
21 Juil 2018, 22:10
ledenezvert a écrit:Polop !!

@Skate : te serait-il possible d'aérer tes pavés STP ? J'aime lire ce que tu écris mais sous cette forme ce n'est VRAIMENT pas agréable du tout et j'abandonne la lecture assez vite du coup :readthis: :pendu: :imold:


Oups, mes excuses l'ami, je n'y avais guère fait attention effectivement ^^" . C'est corrigé pour Hellblade, je vais aussi m'en occuper pour Xenoblade ;) .
#417332 par theobrendel
24 Juil 2018, 00:29
Je viens de terminer mon tout premier Metroid : Samus Returns !
Selon le jeu, il m'a fallu 12h pour en voir le bout, mais la console m'indique 21h :whistl:
En bon debutant que je suis, j'ai perdu beaucoup de temps à chercher ce que je devais faire :lol:

Globalement je suis très satisfait de mon aventure, mais quelques bricoles m'ont gêné, à commencer par l'ambiance sonore que j'ai trouvé nulle, tellement qu'au bout de quelques heures j'ai tout bonnement coupé le son. Répétitive à souhait et pas vraiment raccord avec le jeu à mon goût.

Ensuite les metroids, je m'en suis coltiné je sais plus combien avant d'en voir des différents, heureusement tout s'arrange un peu avant la fin avec des monstres et une stratégie bien différente pour les battre.
Le dernier défaut que j'y trouve serait le manque de mise en scène mais c'est sûrement la marque de fabrique de la saga.

Car concernant les points forts, il y a l'intro et la fin du jeu.
J'ai A-DO-RÉ l'introduction du jeu amené par de petite scène dessinée comme des artworks avec la profondeur de la 3D, c'était juste magnifique.
Et le combat final, très épique avec enfin un peu de mise en scène. Quand on voit ce qu'ils ont réussi à faire, on est en droit de se demander pourquoi ils en ont pas fait d'avantage dans le reste du jeu.

Jeu que j'ai trouvé vraiment très beau, SURTOUT avec la 3D. Je sais que beaucoup la désactive, mais je trouve qu'elle embellit vraiment les jeux, et elle fait des merveilles sur ce Metroid.

J'ai pris un malin plaisir à decouvrir toutes les nouvelles armes et nouveaux équipements tout au long de l'aventure, et plus particulièrement tous les pouvoirs liés aux sauts, qui donnent une très bonne verticalité à l'aventure.

Bref, je me suis éclaté, il va rester dans ma collec avec le peu de copain qu'il a sur 3DS, mais je pense pas faire d'autres Metroid d'ici un moment. C'était excellent, mais pas vraiment mon genre.
Dernière édition par theobrendel le 24 Juil 2018, 08:35, édité 3 fois.
#417333 par Goldlink
24 Juil 2018, 00:33
Jeu que j'ai trouvé vraiment très beau, SURTOUT avec la 3D. Je sais que beaucoup la désactive, mais je trouve qu'elle embellit vraiment les jeux, et elle fait des merveilles sur ce Metroid.

Je ne comprendrai jamais ceux qui la désactive, c'est comme acheter une TV couleur pour la regarder en noir et blanc... Bien sûr qu'elle participe pleinement de l'esthétique des jeux 3DS.

Metroid c'est un style de jeux vraiment à part. Il faut se laisser happer par cette ambiance morose et vivre l'expérience de la solitude.
#417348 par Skate
24 Juil 2018, 23:48
Yosh!

Et voilà, j'ai terminé Hellblade Senua's Sacrifice ce soir. Et le ressenti final est encore meilleur que mes premières impressions, déjà fort bonnes.

Alors, ne nous leurrons pas non plus, le jeu ne s'est pas subitement départi de ses travers exposés plus haut. Le découpage des différentes phases de gameplay donne toujours dans l'ensemble cette impression "d'artificiel", quand le jeu nous balance à la figure ses règles de gameplay, sans ménagement, nous rappelant finalement qu'on ne joue bien qu'à un "simple" jeu. Et c'est assez rageant à vrai dire.

C'est rageant car à côté de ça, le jeu est léché et peaufiné dans tout ce qu'il peut entreprendre d'autre, à commencer par tout l'aspect narratif et artistique. Le but avoué des développeurs, dès le départ, est de tenter de faire toucher du doigt ce que peut ressentir une personne psychotique. Par ce qui est le plus évident, d'une part, avec les hallucinations et les délires, mais aussi par ce qui l'est moins : les conséquences sociales que cela peut avoir. Rejet, jugement, isolement, stigmatisation, voire, à l'extrême, persécution et violence. Et tout ça, mes amis, c'est rudement bien rendu, et avec bien plus de finesse et de justesse que ce que veut bien en dire Gamekult. Créer des hallucinations notamment visuelles, dans un JV, c'est assez commun finalement. En revanche, retranscrire avec une telle justesse ce que sont "réellement" les perceptions de personnes psychotiques, c'en est une autre. Pareil pour toutes les conséquences sociales, dont on aurait pu craindre que ça ne verse dans un pathos dégoulinant, au trait forcé ou au contraire adouci par le politiquement correct. Mais Ninja Theory évite là tous ces écueils. Je ne suis pas psychiatre de spécialité, en revanche, la sémiologie des psychoses je connais, et des patients psychotiques (que ce soit par une maladie psychiatrique ou organique comme une néoplasie cérébrale), j'en vois quand même assez régulièrement. Et j'ai été à la fois agréablement surpris et touché de voir à quel point le jeu réussit à capter et retranscrire une réalité aussi complexe et tabou et à la restituer de la sorte. Il faut d'ailleurs ici noter le fantastique travail sonore qui a été effectué, et notamment sa spatialisation, qui réussit totalement à faire ressentir le côté envahissant, angoissant ou dérangeant d'avoir des voix dans sa tête qui nous agressent en permanence.

A noter que l'équipe de développement n'a pas sorti de son chapeau toutes ces connaissances, bien trop pointues pour une population générale qui, de surcroît, évite soigneusement de s'intéresser à ce genre de sujets. Ninja Theory s'est rapproché pour se faire de médecins psychiatres, experts dans leur domaine, mais aussi (et surtout) de témoignages de personnes réellement psychotiques, qui ont témoigner de ce qu'elles vivaient, dans quelle réalité ils vivaient, ce que les devs se sont ensuite efforcé de rendre en son, ou en image, pour un résultat aussi glaçant que dérangeant.

Alors certes, les plus pinailleurs argueront que le jeu n'est finalement qu'un gros patchwork d'expériences subjectives retranscrites à l'écran, et je ne leur donnerai pas totalement tort non plus. En effet, les personnes psychotiques ont souvent tendance à avoir des expériences qui leurs sont très personnelles, liées à leur histoire et à leur psychée et éprouvent somme toute rarement de multiples délires de thème et de mécanisme différents en même temps. Ce qui est le cas de Senua, dont la représentation de la psychose est finalement un assemblage de plusieurs témoignages (en plus modifiés par le filtre de celui qui les a recueilis). Exécuté avec une empathie et une bienveillance remarquable, mais un assemblage malgré tout.

Le tout donne un résultat artistique et narratif aussi dérangeant que poignant. J'ai très rapidement éprouvé une empathie forte envers Senua et son périple m'a particulièrement touché. Si l'histoire en soi reste relativement simple et ne fait que reprendre à la sauce nordique le mythe d'Orphée et Eurydice, son traitement par le prisme de la psychose lui donne un caractère à la fois mystique et perturbant, car à aucune moment je n'ai réussis à faire franchement la part entre la maladie et le fantastique. Sentiment renforcé par les très nombreuses stèles disséminées dans le jeu et nous contant quelques éléments de la mythologie nordique, souvent en lien avec les phase de jeu. Hellblade Senua's Sacrifice nous balade donc tout du long entre rêve et réalité, cauchemars et hallucinations, délire et mythologie, jusque dans son final, touchant, simple, mais ouvrant sur des questions fort intéressantes sur tout ce que Senua (et par extension le joueur) a pu vivre durant son périple.

A ce sujet, je ne peux que vous conseiller, si vous faites le jeu et le finissez de jeter un oeil au petit documentaire dispo avec le jeu et qui apporte des informations plus qu'intéressantes au sujet du développement du jeu et des maladies mentales au sens large.

Un jeu loin d'être parfait, parfois bancal, mais pétri de bonnes intentions et d'une envie de bien faire qui transpire par tous les pores et qui aborde avec une justesse et une empathie rare des thématiques que l'on ne voit que très, très rarement dans le jeu vidéo. Si le sujet vous intéresse, si vous voulez faire votre BA (de mémoire, une partie du prix d'achat est reversé à une association d'aide à la recherche sur les maladies mentales), ou si vous êtes simplement curieux, jouez y. Ca vaut méchamment le détour.

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