Enfin je créé ce topic pour parler de ma licence préfèrée. 
Je vais surement oublier de parler de pleins de choses, n'hesitez pas a m'en faire part.
Je vais commencer par l'origine de la série:
Sorti sur Famicom Disk System le 6 aout 1986 et sur NES au cours du mois d'aout 1987 en Amerique du Nord et le 15 janvier 1988 en Europe.
C'était un jeu pensé a la base entre Zelda, qui est un jeu d'aventure, et Mario, un jeu de plate-forme. Et il fallait surtout remplir la liste de jeux du Famicom Disk System.
Il se présente comme un jeu d'action-aventure, fortement inspiré du film "Alien", que ce soit l'ambiance oppressante, une héroïne seule ou tout simplement Ridley,
le boss le plus connu de la saga qui a le nom du realisateur du film.
L'équipe R&D1 composée entre autres de Yoshio Sakamoto, Satoru Okada et dirigée par Gunpei Yokoi ne savait pas trop comment faire de ce jeu une révolution.
La base était: un chasseur galactique a pour mission d’éliminer des extra-terrestres dans un monde ouvert composé de tunnels.
Les grandes lignes étaient là.
Un dédale typique d'un plan de métro, un androïde (pour l'instant), Metroid est né. Facile !
Le fameux Ridley, un ami qu'on retrouvera plus tard...
Lors du développement pas mal de détails ont été supprimés, comme une voix digitalisée lors de l'écran titre, une animation différente lorsqu'on court a droite ou a gauche.
Tout cela aurait pu apporté une certaine perfection (
) au titre.
Heureusement pour nous, le résultat fut quand même très positif, malgré une certaine difficulté, le jeu est très intéressant grâce au système d'upgrade de l'équipement
qui relance a chaque découverte la quête du prochain couloir a explorer. Ce qui fût une révolution a l'époque. Nous avons donc un monde "ouvert", où l'on peut se déplacer n'importe où tant qu'on
detient les "clés" de chaque porte. Ce qui donne une excellente durée de vie au titre, d'autant plus qu'il y a énormement de bonus, que ce soit des réserves de
missiles ou d'énergie. Il faudra passer beaucoup de temps pour toutes les obtenir sans se perdre.
En sachant aussi que moins on passe de temps, meilleure est la fin.
Seul petit bémol qui renforce la difficulté, le fait de reprendre la partie après une mort avec seulement 30 points d'énergie. Et les mots de passe très longs a rentrer.
La première upgrade, la boule morphing.
Un détail très important a signaler dans ce jeu, qui sera reprit pour ses suites, l'OST est parfaitement adaptée a l'ambiance "aventure oppressante".
Le ton est donné dès l'écran titre:
[video]M-U3sVX2G3w?list=PL593F25C298E98E44[/video]
Les différentes jaquettes selon region:
La version PAL FR de Gunpei:
La PAL FAH de Gunpei:
La version PAL en petite boite distribuée dans certains pays:
La NTSC US:
La version Classic, uniquement aux US de Gunpei:
La version Disk System JAP:
Nintendo a réédité le jeu sur GBA dans sa série "NES CLASSICS", sorti le 10 août 2004 au Japon, le 25 octobre aux US et le 7 janvier 2005 pour l'Europe et l'Australie.
La seule nouveauté fut la sauvegarde a la place des mots de passe a chaque mort.
Version EUR:
Version US:
Version JAP:
Il y a aussi la possibilité de débloquer le jeu en terminant Metroid Fusion, puis d'y jouer sur la Gamecube en connectant la GBA grâce au câble correspondant.
Il est aussi possible d'y jouer en terminant Zero mission.
Je ne parlerais pas de ce dernier qui reprend le scénario de Metroid, car pour moi, c'est vraiment un autre jeu. On le verra par la suite...
Metroid 2: Return of Samus est sorti aux US en août 91, puis janvier et mai 92 pour, respectivement le Japon et l'Europe.
Il vient dans la suite directe du premier opus, cette fois Samus doit aller éradiquer la race des metroids a la source, c'est a dire sur la planète SR388.
Une fois encore Samus se retrouve seule face a une faune toujours plus hostile, sans compter les metroids, et cette fois on ne parle plus de larve,
mais de plusieurs stades d'évolution de la race.
Une fois la cartouche lancée, on y est, nous voila seuls a côté de notre vaisseau, dont il apparaît pour la première fois dans la série, superbe, on peut voir beaucoup de détails,
l'armure de Samus est bien plus détaillée aussi, la Gameboy crache toutes ses tripes ! Premières impressions, pas besoin de trouver la boule morphing, le Long beam, ainsi que les missiles.
Tout ça est disponible dès le début du jeu, d'ailleurs on ne tarde pas a devoir se servir de ses missiles pour éliminer notre premier metroid. On peut aussi remarquer un compteur qui nous permet
de savoir combien il reste de metroids a détruire. Et en appuyant sur "start", le compteur n'indique que ceux qu'il reste pour pouvoir changer de zone.
Peu de temps après, une larve metroid est en vue:
Mais qu'est-ce qui se passe ? Le metroid évolue pour être encore plus moche, la musique du combat ne nous laisse pas le choix, on bourrine de missiles !
Finalement, seulement 5 petits missiles, sans le geler, ont suffit, a battre ce metroid qui meurt avec un cri assez dérangeant et inquiétant quand même... Mais bon, j'ai même pas perdu de vie.
Le premier metroid que l'on rencontre.
La planète SR388 est composée de puits et de tunnels, avec comme particularité par rapport a l'épisode NES, des grandes salles beaucoup plus vastes.
On y trouve des ruines Chozo, ou l'on peut trouver toutes les upgrades que l'on connait déjà, ice beam, screw attack, etc... Avec une musique correspondante (dixit ma copine: on dirait la musique dans les temples de Zelda). Et nouveauté de cet opus, la Spider ball, très pratique, elle permet de rester coller au parois pour pouvoir monter ou descendre sans encombres.
Puis on trouve le reste, des décors rocheux avec une musique quasiment absente ou très discrète, ce qui renforce l'effet stressant en explorant des cavernes qui se ressemble toutes.
Pas de carte, juste de mémoire, il vaut mieux faire le jeu en une fois, ou alors ne pas trop espacer les sessions. Mais nouveauté ici aussi, des points de sauvegarde sont disséminés sur toute la planète,
ce qui permet quelques droits a l'erreur.
Un des point de sauvegarde.
Un souci dans ce jeu est la gestion des missiles, il y a très peu d'ennemis qui en donnent, il faut la plupart du temps trouver et garder en mémoire les endroits où se situent les recharges de missiles.
Le problème, c'est que l'endroit ou il en faudrait une, ainsi qu'une recharge d'énergie, il n'y en a pas. Dans l'avant dernier secteur, tu sens que ça va bastonner, c'est toujours la musique qui te le dit,
les décors changent pour quelque chose de plus organique, et après avoir dézinguer du Zeta qui font déjà bien chier, tu te pose la question "sur quoi je vais tomber" quand même.
On se retrouve donc bien démuni face a 4 metroids Omega, en d'autres termes, les big boss de la bande, sans la possibilité de recharger énergie ou missiles, sachant qu'il faut 30 missiles pour venir a bout d'une de ces créature, ou bien seulement 20 si on lui tire dans le dos...
Si le premier est assez simple vu qu'on a fait le plein juste avant, arrivé au dernier, il faudra faire gaffe, car l'énergie fond comme neige au soleil !
Les differentes évolutions metroid
Une fois tout cela terminé, il faut surtout ne pas oublier de récupérer de nouveau le ice beam, pour se retrouver dans un ancien laboratoire Chozo infesté de larves metroid que l'on connait déjà.
Une fois ce menu fretin exterminé, en avançant, on entend des cris qui ne rassurent toujours pas, et tu sens vraiment la fin approcher...
Au bout d'un couloir tu te laisse tomber et arrive devant la Reine. Woa ptain elle est grosse !
Comparée aux boss de l'épisode NES qui étaient riquiqui, la reine prends quasiment la moitié de l'écran, ça surprend.
Il existe une technique très efficace qui consiste a se faire avaler en boule morphing pour lui bombarder le bide, 4 ou 5 fois suffisent.
Une fois la reine atomisée, on tombe sur une larve qui sort de son oeuf et qui nous suit jusqu'au vaisseau.
Voila Metroid 2 est terminé. Et cette larve nous servira a repartir en mission quelques années après.
Super Metroid est sorti le 19 mars 1994 au Japon, le 18 avril en Amérique et le 28 juillet chez nous.
Il a amélioré les bases de ses deux grands frères, tout le reste de la série dépend plus ou moins de lui. Il a tout pour être parfait, ou presque.
Question scénario, c'est basique encore une fois, mais le peu que l'on comprend suffit a se plonger a fond dedans.
Après un prologue superbe et désormais mythique, avec toujours cette musique a la fois inquiétante et prenante a la fois, on rentre dans le bain:
La larve récupérée sur SR388 se fait voler a la Fédération galactique par Ridley, revenu d'entre les morts de Zebes.
Après un petit passage dans la station spatiale ou l'on voit Ridley embarquer la larve, nous voila repartis pour Zebes, la planète des pirates de l'espace, histoire de leur régler définitivement leur compte.
De la on peut remarquer que le jeu est relativement beau, Samus et son vaisseau sont superbes, la prise en main est immédiate.
Après avoir explorer quelques minutes, on peut noter quelques clins d'oeil au premier épisode sympathiques, la boule morphing au même endroit, la cuve de Mother Brain en ruine, avec toujours cette ambiance oppressante, les détails qui renforce cette sensation sont partout.
La planète est telle que nous l'avons laisser quelques années auparavant. Ou presque...
Une fois bien avancés dans le jeu, on peut se rendre compte des différences entre chaque zones, beaucoup plus que sur NES évidemment.
Crateria est la surface rocheuse, Brinstar la jungle, Norfair les sous-sols pleins de lave en fusion et Maridia submergée par les eaux.
Mention spéciale au vaisseau écrasé sur Crateria, pas d'énergie, pas de portes qui s'ouvrent, pas de sauvegarde fonctionnelle jusqu'à trouver et détruire le boss. Tout ça accompagné d'une musique minimaliste. Personnellement c'est mon passage préféré. (mais on s'en fout )
En parlant du Boss, Super Metroid en dénombre pas loin de 10, des petits, mais aussi des bien gros !
Fini le Kraid riquiqui qu'on connait, même si Nintendo a mis une version a la même taille que celui de la NES, mort en 2 missiles, le vrai nous attend dans la salle suivante et lui prend deux écrans (voir plus).
Mais qui finalement n'est pas très difficile...
Pour le reste, les boss sont assez variés et certains sont assez durs a vaincre si on ne trouve pas la bonne technique, mais dans l'ensemble, ils sont assez facile a avoir.
Question équipement, la aussi on a droit quelques nouveautés, pas forcement utiles, mais appréciables.
Le Super Missile, qui, comme son nom l'indique est un gros missile.
La bombe de puissance. Une grosse bombe en boule morphing.
Le grappin.
Le viseur a rayon X.
Le costume de gravité.
L'accelerateur, qui permet de courir super vite et de sauter super haut !
On apprend aussi que l'on peut effectuer des sauts muraux, ce qui est très pratique pour la seconde partie. Et oui, une fois au courant c'est plus facile.
Vient aussi l'apparition de réserves d'énergie qui s'utilisent automatiquement (ou pas) lorsque notre énergie approche de 0.
On peut noter que cet arsenal est la base de tous les épisodes suivant, même le viseur X-ray, appelé radioscopique dans Prime.
Ce dernier reprend d'ailleurs tout l'équipement employé ici. (sauf le saut spatial, l'attaque en vrille et l'accélérateur, 2D oblige)
Tout cet équipement est aussi handicapant, car certains se choisissent avec le bouton select, donc il faut appuyer au maximum 5 fois pour sélectionner l'équipement voulu.
Cela étant dit, le jeu se dévore en quelques heures, entre 2 et 5h en jouant normalement, plus si on veut découvrir toutes les upgrades, et il y en a un paquet...
A savoir aussi que la "meilleure" fin peut être visionnée une fois avoir terminé en moins de 3h, ce qui n'est pas très difficile.
Par contre récupérer 100% d'items, bon courage, certains sont vraiment bien cachés.
Un jeu a faire, mais surtout a refaire, les seules choses a lui reprocher sont peut-être:
- l'absence d'un mode difficile
- trop d'équipement pour un même bouton
- une prise en main du saut mural pas toujours évidente
Mais les qualités font vite oublier tout ça.
Sorti sur Game Boy Advance en novembre 2002 aux Etats-Unis et en Europe, puis en fevrier 2003 au Japon, Metroid Fusion était le temps attendu successeur de Super Metroid.
En suite logique, le scénario reprend la ou il s'est arrété, après l'éradication de l'espèce Metroid, et la destruction de Zebes.
Samus est envoyée escorter une équipe de recherche sur SR388, pour étudier la nouvelle faune depuis l'éradication des Metroid.
Evidemment tout ne se passe pas comme prévu, et un parasite sorti d'un monstre abattu infecte Samus, le parasite X.
Maintenant que son predateur naturel, le metroid, a disparu, il prolifère comme bon lui semble.
Le fameux parasite X
Le seul remède trouvé par les chercheurs est un antidote a base de l'ADN du dernier Metroid.
Malheureusement, la combinaison de Samus a fusionné avec son corps (d'ou le titre, hein ), ce qui sera bien utile pour aller s'occuper de cette nouvelle menace.
Car maintenant, grâce a ça, elle pourra absorber les fameux parasites, qui lui redonneront de l'energie ou des munitions.
La combinaison fusion
Vient ensuite le traditionnel message de détresse venant de la station en orbite autour de SR388 ou a était soigné Samus...
Voila pour l'histoire du titre et de la combinaison bleue !
Le gameplay quant a lui est similaire a Super Metroid, avec bien sur quelques ajouts, comme le fait de pouvoir s'accrocher au rebords, ce qui est très utile !
Pour le reste, on garde l'arsenal classique, avec l'ajout du missile de diffusion, mais pas très utile finalement.
On retrouve toujours cette évolution de l'équipement au fil du temps.
Le jeu et bien sûr très beau, il dispose d'une très bonne jouabilité, comme d'habitude.
Nous sommes donc dans une station de recherche avec plusieurs secteurs.
Du brûlant secteur 3, au 6 qui nous plonge dans l'obscurité, la variété des décors est grande, et on se repère très facilement.
Aidée par une intelligence artificielle, Samus se faufile dans la station a la recherche de l'origine de l'incident.
Elle se rendra vite compte que les X l'ont clonée a partir des restes de sa combinaison, elle part donc a la recherche d'un arsenal plus puissant pour vaincre le SA-X.
Le SA-X
A partir de la, certains passages ou il faudra fuir le SA-X sont assez stressants, et pas évidents du premier coup.
Evidemment pas mal de boss sont la pour vous filer des aptitudes en plus, certains sont connus (Coucou Ridley !),
d'autres non, mais pas moins mémorables, comme Le Cauchemar qui change la gravité, Serris et sa super vitesse,
ou l'araignée mécanique qui nous défonce un paquet d'énergie si on se fait choper. Cet épisode est vraiment a faire pour ses boss.
Mais alors, ou sont les Metroid ?
Bonne question, il faudra attendre de trouver le laboratoire secret, pour voir quelques larves, ainsi que des formes Alpha, Gamme et Zeta conservées dans des cuves, dommage, mais pas de Omega en vue...
Une fois ce passage terminé, il faudra bien détruire ce SA-X, et le combat n'est pas si simple avant de voir sa vraie forme.
Puis il faudra se sauver et retrouver son vaisseau... Avant un tête a tête inattendu !
Au final, un très bon jeu, mais toujours trop court. Personnellement, je ne trouve pas de défauts, mais il doit surement en avoir.
Un fan-art, qui résume très bien l'atmosphère de ce Metroid.
Je vais surement oublier de parler de pleins de choses, n'hesitez pas a m'en faire part.
Je vais commencer par l'origine de la série:
Sorti sur Famicom Disk System le 6 aout 1986 et sur NES au cours du mois d'aout 1987 en Amerique du Nord et le 15 janvier 1988 en Europe.
C'était un jeu pensé a la base entre Zelda, qui est un jeu d'aventure, et Mario, un jeu de plate-forme. Et il fallait surtout remplir la liste de jeux du Famicom Disk System.
Il se présente comme un jeu d'action-aventure, fortement inspiré du film "Alien", que ce soit l'ambiance oppressante, une héroïne seule ou tout simplement Ridley,
le boss le plus connu de la saga qui a le nom du realisateur du film.
L'équipe R&D1 composée entre autres de Yoshio Sakamoto, Satoru Okada et dirigée par Gunpei Yokoi ne savait pas trop comment faire de ce jeu une révolution.
La base était: un chasseur galactique a pour mission d’éliminer des extra-terrestres dans un monde ouvert composé de tunnels.
Les grandes lignes étaient là.
Un dédale typique d'un plan de métro, un androïde (pour l'instant), Metroid est né. Facile !
Le fameux Ridley, un ami qu'on retrouvera plus tard...
Lors du développement pas mal de détails ont été supprimés, comme une voix digitalisée lors de l'écran titre, une animation différente lorsqu'on court a droite ou a gauche.
Tout cela aurait pu apporté une certaine perfection (
) au titre.Heureusement pour nous, le résultat fut quand même très positif, malgré une certaine difficulté, le jeu est très intéressant grâce au système d'upgrade de l'équipement
qui relance a chaque découverte la quête du prochain couloir a explorer. Ce qui fût une révolution a l'époque. Nous avons donc un monde "ouvert", où l'on peut se déplacer n'importe où tant qu'on
detient les "clés" de chaque porte. Ce qui donne une excellente durée de vie au titre, d'autant plus qu'il y a énormement de bonus, que ce soit des réserves de
missiles ou d'énergie. Il faudra passer beaucoup de temps pour toutes les obtenir sans se perdre.
En sachant aussi que moins on passe de temps, meilleure est la fin.
Seul petit bémol qui renforce la difficulté, le fait de reprendre la partie après une mort avec seulement 30 points d'énergie. Et les mots de passe très longs a rentrer.
La première upgrade, la boule morphing.
Un détail très important a signaler dans ce jeu, qui sera reprit pour ses suites, l'OST est parfaitement adaptée a l'ambiance "aventure oppressante".
Le ton est donné dès l'écran titre:
[video]M-U3sVX2G3w?list=PL593F25C298E98E44[/video]
Les différentes jaquettes selon region:
La version PAL FR de Gunpei:
La PAL FAH de Gunpei:
La version PAL en petite boite distribuée dans certains pays:
La NTSC US:
La version Classic, uniquement aux US de Gunpei:
La version Disk System JAP:
Nintendo a réédité le jeu sur GBA dans sa série "NES CLASSICS", sorti le 10 août 2004 au Japon, le 25 octobre aux US et le 7 janvier 2005 pour l'Europe et l'Australie.
La seule nouveauté fut la sauvegarde a la place des mots de passe a chaque mort.
Version EUR:
Version US:
Version JAP:
Il y a aussi la possibilité de débloquer le jeu en terminant Metroid Fusion, puis d'y jouer sur la Gamecube en connectant la GBA grâce au câble correspondant.
Il est aussi possible d'y jouer en terminant Zero mission.
Je ne parlerais pas de ce dernier qui reprend le scénario de Metroid, car pour moi, c'est vraiment un autre jeu. On le verra par la suite...
Metroid 2: Return of Samus est sorti aux US en août 91, puis janvier et mai 92 pour, respectivement le Japon et l'Europe.
Il vient dans la suite directe du premier opus, cette fois Samus doit aller éradiquer la race des metroids a la source, c'est a dire sur la planète SR388.
Une fois encore Samus se retrouve seule face a une faune toujours plus hostile, sans compter les metroids, et cette fois on ne parle plus de larve,
mais de plusieurs stades d'évolution de la race.
Une fois la cartouche lancée, on y est, nous voila seuls a côté de notre vaisseau, dont il apparaît pour la première fois dans la série, superbe, on peut voir beaucoup de détails,
l'armure de Samus est bien plus détaillée aussi, la Gameboy crache toutes ses tripes ! Premières impressions, pas besoin de trouver la boule morphing, le Long beam, ainsi que les missiles.
Tout ça est disponible dès le début du jeu, d'ailleurs on ne tarde pas a devoir se servir de ses missiles pour éliminer notre premier metroid. On peut aussi remarquer un compteur qui nous permet
de savoir combien il reste de metroids a détruire. Et en appuyant sur "start", le compteur n'indique que ceux qu'il reste pour pouvoir changer de zone.
Peu de temps après, une larve metroid est en vue:
Mais qu'est-ce qui se passe ? Le metroid évolue pour être encore plus moche, la musique du combat ne nous laisse pas le choix, on bourrine de missiles !
Finalement, seulement 5 petits missiles, sans le geler, ont suffit, a battre ce metroid qui meurt avec un cri assez dérangeant et inquiétant quand même... Mais bon, j'ai même pas perdu de vie.
Le premier metroid que l'on rencontre.
La planète SR388 est composée de puits et de tunnels, avec comme particularité par rapport a l'épisode NES, des grandes salles beaucoup plus vastes.
On y trouve des ruines Chozo, ou l'on peut trouver toutes les upgrades que l'on connait déjà, ice beam, screw attack, etc... Avec une musique correspondante (dixit ma copine: on dirait la musique dans les temples de Zelda). Et nouveauté de cet opus, la Spider ball, très pratique, elle permet de rester coller au parois pour pouvoir monter ou descendre sans encombres.
Puis on trouve le reste, des décors rocheux avec une musique quasiment absente ou très discrète, ce qui renforce l'effet stressant en explorant des cavernes qui se ressemble toutes.
Pas de carte, juste de mémoire, il vaut mieux faire le jeu en une fois, ou alors ne pas trop espacer les sessions. Mais nouveauté ici aussi, des points de sauvegarde sont disséminés sur toute la planète,
ce qui permet quelques droits a l'erreur.
Un des point de sauvegarde.
Un souci dans ce jeu est la gestion des missiles, il y a très peu d'ennemis qui en donnent, il faut la plupart du temps trouver et garder en mémoire les endroits où se situent les recharges de missiles.
Le problème, c'est que l'endroit ou il en faudrait une, ainsi qu'une recharge d'énergie, il n'y en a pas. Dans l'avant dernier secteur, tu sens que ça va bastonner, c'est toujours la musique qui te le dit,
les décors changent pour quelque chose de plus organique, et après avoir dézinguer du Zeta qui font déjà bien chier, tu te pose la question "sur quoi je vais tomber" quand même.
On se retrouve donc bien démuni face a 4 metroids Omega, en d'autres termes, les big boss de la bande, sans la possibilité de recharger énergie ou missiles, sachant qu'il faut 30 missiles pour venir a bout d'une de ces créature, ou bien seulement 20 si on lui tire dans le dos...
Si le premier est assez simple vu qu'on a fait le plein juste avant, arrivé au dernier, il faudra faire gaffe, car l'énergie fond comme neige au soleil !
Les differentes évolutions metroid
Une fois tout cela terminé, il faut surtout ne pas oublier de récupérer de nouveau le ice beam, pour se retrouver dans un ancien laboratoire Chozo infesté de larves metroid que l'on connait déjà.
Une fois ce menu fretin exterminé, en avançant, on entend des cris qui ne rassurent toujours pas, et tu sens vraiment la fin approcher...
Au bout d'un couloir tu te laisse tomber et arrive devant la Reine. Woa ptain elle est grosse !
Comparée aux boss de l'épisode NES qui étaient riquiqui, la reine prends quasiment la moitié de l'écran, ça surprend.
Il existe une technique très efficace qui consiste a se faire avaler en boule morphing pour lui bombarder le bide, 4 ou 5 fois suffisent.
Une fois la reine atomisée, on tombe sur une larve qui sort de son oeuf et qui nous suit jusqu'au vaisseau.
Voila Metroid 2 est terminé. Et cette larve nous servira a repartir en mission quelques années après.
Super Metroid est sorti le 19 mars 1994 au Japon, le 18 avril en Amérique et le 28 juillet chez nous.
Il a amélioré les bases de ses deux grands frères, tout le reste de la série dépend plus ou moins de lui. Il a tout pour être parfait, ou presque.
Question scénario, c'est basique encore une fois, mais le peu que l'on comprend suffit a se plonger a fond dedans.
Après un prologue superbe et désormais mythique, avec toujours cette musique a la fois inquiétante et prenante a la fois, on rentre dans le bain:
La larve récupérée sur SR388 se fait voler a la Fédération galactique par Ridley, revenu d'entre les morts de Zebes.
Après un petit passage dans la station spatiale ou l'on voit Ridley embarquer la larve, nous voila repartis pour Zebes, la planète des pirates de l'espace, histoire de leur régler définitivement leur compte.
De la on peut remarquer que le jeu est relativement beau, Samus et son vaisseau sont superbes, la prise en main est immédiate.
Après avoir explorer quelques minutes, on peut noter quelques clins d'oeil au premier épisode sympathiques, la boule morphing au même endroit, la cuve de Mother Brain en ruine, avec toujours cette ambiance oppressante, les détails qui renforce cette sensation sont partout.
La planète est telle que nous l'avons laisser quelques années auparavant. Ou presque...
Une fois bien avancés dans le jeu, on peut se rendre compte des différences entre chaque zones, beaucoup plus que sur NES évidemment.
Crateria est la surface rocheuse, Brinstar la jungle, Norfair les sous-sols pleins de lave en fusion et Maridia submergée par les eaux.
Mention spéciale au vaisseau écrasé sur Crateria, pas d'énergie, pas de portes qui s'ouvrent, pas de sauvegarde fonctionnelle jusqu'à trouver et détruire le boss. Tout ça accompagné d'une musique minimaliste. Personnellement c'est mon passage préféré. (mais on s'en fout
)En parlant du Boss, Super Metroid en dénombre pas loin de 10, des petits, mais aussi des bien gros !
Fini le Kraid riquiqui qu'on connait, même si Nintendo a mis une version a la même taille que celui de la NES, mort en 2 missiles, le vrai nous attend dans la salle suivante et lui prend deux écrans (voir plus).
Mais qui finalement n'est pas très difficile...
Pour le reste, les boss sont assez variés et certains sont assez durs a vaincre si on ne trouve pas la bonne technique, mais dans l'ensemble, ils sont assez facile a avoir.
Question équipement, la aussi on a droit quelques nouveautés, pas forcement utiles, mais appréciables.
Le Super Missile, qui, comme son nom l'indique est un gros missile.
La bombe de puissance. Une grosse bombe en boule morphing.
Le grappin.
Le viseur a rayon X.
Le costume de gravité.
L'accelerateur, qui permet de courir super vite et de sauter super haut !
On apprend aussi que l'on peut effectuer des sauts muraux, ce qui est très pratique pour la seconde partie. Et oui, une fois au courant c'est plus facile.
Vient aussi l'apparition de réserves d'énergie qui s'utilisent automatiquement (ou pas) lorsque notre énergie approche de 0.
On peut noter que cet arsenal est la base de tous les épisodes suivant, même le viseur X-ray, appelé radioscopique dans Prime.
Ce dernier reprend d'ailleurs tout l'équipement employé ici. (sauf le saut spatial, l'attaque en vrille et l'accélérateur, 2D oblige)
Tout cet équipement est aussi handicapant, car certains se choisissent avec le bouton select, donc il faut appuyer au maximum 5 fois pour sélectionner l'équipement voulu.
Cela étant dit, le jeu se dévore en quelques heures, entre 2 et 5h en jouant normalement, plus si on veut découvrir toutes les upgrades, et il y en a un paquet...
A savoir aussi que la "meilleure" fin peut être visionnée une fois avoir terminé en moins de 3h, ce qui n'est pas très difficile.
Par contre récupérer 100% d'items, bon courage, certains sont vraiment bien cachés.
Un jeu a faire, mais surtout a refaire, les seules choses a lui reprocher sont peut-être:
- l'absence d'un mode difficile
- trop d'équipement pour un même bouton
- une prise en main du saut mural pas toujours évidente
Mais les qualités font vite oublier tout ça.
Sorti sur Game Boy Advance en novembre 2002 aux Etats-Unis et en Europe, puis en fevrier 2003 au Japon, Metroid Fusion était le temps attendu successeur de Super Metroid.
En suite logique, le scénario reprend la ou il s'est arrété, après l'éradication de l'espèce Metroid, et la destruction de Zebes.
Samus est envoyée escorter une équipe de recherche sur SR388, pour étudier la nouvelle faune depuis l'éradication des Metroid.
Evidemment tout ne se passe pas comme prévu, et un parasite sorti d'un monstre abattu infecte Samus, le parasite X.
Maintenant que son predateur naturel, le metroid, a disparu, il prolifère comme bon lui semble.
Le fameux parasite X
Le seul remède trouvé par les chercheurs est un antidote a base de l'ADN du dernier Metroid.
Malheureusement, la combinaison de Samus a fusionné avec son corps (d'ou le titre, hein
), ce qui sera bien utile pour aller s'occuper de cette nouvelle menace.Car maintenant, grâce a ça, elle pourra absorber les fameux parasites, qui lui redonneront de l'energie ou des munitions.
La combinaison fusion
Vient ensuite le traditionnel message de détresse venant de la station en orbite autour de SR388 ou a était soigné Samus...
Voila pour l'histoire du titre et de la combinaison bleue !
Le gameplay quant a lui est similaire a Super Metroid, avec bien sur quelques ajouts, comme le fait de pouvoir s'accrocher au rebords, ce qui est très utile !
Pour le reste, on garde l'arsenal classique, avec l'ajout du missile de diffusion, mais pas très utile finalement.
On retrouve toujours cette évolution de l'équipement au fil du temps.
Le jeu et bien sûr très beau, il dispose d'une très bonne jouabilité, comme d'habitude.
Nous sommes donc dans une station de recherche avec plusieurs secteurs.
Du brûlant secteur 3, au 6 qui nous plonge dans l'obscurité, la variété des décors est grande, et on se repère très facilement.
Aidée par une intelligence artificielle, Samus se faufile dans la station a la recherche de l'origine de l'incident.
Elle se rendra vite compte que les X l'ont clonée a partir des restes de sa combinaison, elle part donc a la recherche d'un arsenal plus puissant pour vaincre le SA-X.
Le SA-X
A partir de la, certains passages ou il faudra fuir le SA-X sont assez stressants, et pas évidents du premier coup.
Evidemment pas mal de boss sont la pour vous filer des aptitudes en plus, certains sont connus (Coucou Ridley !),
d'autres non, mais pas moins mémorables, comme Le Cauchemar qui change la gravité, Serris et sa super vitesse,
ou l'araignée mécanique qui nous défonce un paquet d'énergie si on se fait choper. Cet épisode est vraiment a faire pour ses boss.
Mais alors, ou sont les Metroid ?
Bonne question, il faudra attendre de trouver le laboratoire secret, pour voir quelques larves, ainsi que des formes Alpha, Gamme et Zeta conservées dans des cuves, dommage, mais pas de Omega en vue...
Une fois ce passage terminé, il faudra bien détruire ce SA-X, et le combat n'est pas si simple avant de voir sa vraie forme.
Puis il faudra se sauver et retrouver son vaisseau... Avant un tête a tête inattendu !
Au final, un très bon jeu, mais toujours trop court. Personnellement, je ne trouve pas de défauts, mais il doit surement en avoir.
Un fan-art, qui résume très bien l'atmosphère de ce Metroid.
Dernière édition par Gr1cheux le 01 Fév 2016, 16:35, édité 7 fois.
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