Je progresse tranquillement dans ma
Hard Run de MGS 2. Après avoir bien mal joué (je vous jure que ces
sticks sont trente fois plus sensibles que sur la PS2, l'adaptation est rude) pendant toute la première partie avec Blondinet, je commence à être plus réactif et à découvrir l'utilité de commandes comme... se pencher quand on est collé à un mur histoire de scruter les environs (L2/R2, pour les ignares

), ou traîner les soldats endormis pour les cacher ! Bon, je ne suis pas à l'abri d'un
Game Over surprise, évidemment ; le fait de jouer avec l'option Alerte =
Game Over transforme limite l'expérience en
survival horror, en plus avec le bruit caractéristique de l'alarme il m'arrive vraiment de sursauter quand je suis repéré. Actuellement, j'ai désactivé toutes les bombes odorantes de Royal Cheese Man et je retourne sur le
Strut C choper le second détecteur.
Bon, je l'avoue ? Je suis un peu déçu. Le jeu n'est pas aussi christique que dans mes souvenirs (qui ont presque trois ans) ; le
gameplay n'a pas merveilleusement vieilli (et ces foutus
sticks n'arrangent rien), c'est un peu ennuyeux par moments (il faut croire que la prépa a vraiment réduit mon temps de concentration maximal sur un jeu vidéo) et il y a des petits détails qui avaient échappé au lycéen pur et idéaliste que j'étais : exemple, le mec qui double Peter Stillman surjoue à mort ("
I HAVE TO DEFUSE MY OWN SINS", j'ai hurlé de rire). Bon, ça reste un excellent jeu, hein, et je sais pertinemment que ça va s'améliorer, surtout au niveau de l'histoire. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Mais au fond de moi, je pense que si j'avais découvert la série Metal Gear Solid aujourd'hui, elle n'aurait pas eu le même impact sur moi. Comme quoi, il faut parfois vivre une expérience au bon moment...
J'aime les avions, Shenmue, et Pink Floyd.