Yosh!
Ce soir, je me suis fini Star Fox 2. En mode normal... en 30 minutes... avec cette désagréable impression de m'être fait entubé... Ca partait pourtant bien. Le jeu nous propose, en lieu et place d'un rail shooter classique, un jeu de shoot avec un brin de stratégie. En effet, première nouveauté, en début de jeu le joueur doit choisir 2 pilotes parmi 6, divisés chacun en 3 groupes de 2. Fox et Falco dont les vaisseaux ont des caractéristiques équilibrées, que ce soit en terme de puissance, de bouclier ou de vitesse et leurs vaisseaux sont équipés de smart bomb. Peppy et Slippy ont eux des vaisseaux plus lourds donc plus lents, mais en contrepartie sont plus puissants. Ils ont également à disposition des modules de réparation leur permettant de remonter leur bouclier. Enfin, Miyu et Fay, les deux nouvelles têtes du casting, bénéficient des vaisseaux les plus rapides et les plus maniables, mais ont une puissance de tir et un bouclier moindre. Leur item spécial... Je ne sais pas ce qu'il fait .
Une fois ses deux pilotes choisis, le joueur au lieu d'enchaîner les niveaux, est largué au beau milieu d'une carte du système de Lylat sur lequel ilr peut déplacer lui même son vaisseau, en pointant la direction, à l'image d'un jeu de stratégie, ce qui lui permet d'atteindre les différents niveaux. Mais là où ça devient intéressant, c'est que la carte n'est pas statique et que pendant que l'on se déplace, les pions ennemis eux aussi bougent, avec un seul objectif en tête : atteindre Corneria pour la détruire. Et c'est là que le jeu prend toute sa saveur, car le joueur doit constamment jauger ses déplacements sur la carte en fonction de ceux de l'ennemi et ainsi anticiper d'éventuelles menaces pour les détruire avant qu'elles n'atteignent Corneria. Escadrons de vaisseaux, missiles interplanétaires, croiseurs intersidéraux, Vaisseaux/boss que nous envoie Andros à la figure seront autant d'obstacles mis sur le chemin du joueur. Et il doit faire vite, car si la jauge de dégât atteint les 100%, c'est le Game Over. Il faut donc aller à la rencontre de ces menaces mobiles pour les détruire, ce qui donne lieu à des dogfights très courts, mais très intense. En sachant qu'il n'y a pas le temps de lambiner. En effet, même lors de ces escarmouches, le temps continue de s'écouler et les autres menaces en mouvements continuent donc de bouger. Côté alliés, on est épaulé par une base satellite qui peut, aléatoirement et de temps en temps, éliminer une menace en approche d'un coup de canon intersidéral. Mais il faut prendre garde de ne pas se le faire capturer. Auquel cas il faut aller le libérer.
En marge de ces combats, le joueur doit libérer un certain nombre de planètes du joug d'Andross. Concrètement, cela prend la forme de combat en arène un peu dans la veine de ceux de Lylat Wars ou du dernier Starfox Zero, dans lesquels le joueur doit réussir à ouvrir l'accès à une base, au sein duquel se trouve le coeur énergétique de l'armée en place que le joueur doit détruire pour libérer la planète. Cela a une importance capitale, car d'une part c'est le seul moyen d'arrêter l'envoi perpétuel de missiles ennemis, mais c'est aussi un moyen de faire avancer l'histoire. Durant ces phases, le joueur peut soit piloter l'Arwing classique soit le transformer en mecha bipède pour se mouvoir au sol. Ces phases en bipède se retrouvent également lors des assauts sur les croiseurs spatiaux, puisqu'on doit là aussi les détruire de l'intérieur.
En parallèle de tout ça, on sera régulièrement attaqué sur la carte par l'escadron Star Wolf, ce qui sera l'occasion de dogfight un peu plus corsés et longs que la moyenne.
Lors de ses déplacements sur la carte, le joueur peut switcher à tout moment de vaisseau pour s'adapter à la situation. Car il faut savoir une chose : les points de vie ne remontent pas entre deux niveaux, à moins de trouver des bonus de vie durant les missions ou bien de retourner au vaisseau-mère pour recharger ses boucliers (vaisseau-mère qui permet également de se téléporter sur les planètes amies et ainsi gagner du temps sur l'avancée des ennemis ou bien même les prendre de vitesse). Si l'on perd, le jeu nous propose de continuer avec notre seul pilote restant. Si on le perd, là par contre c'est game over.
Une fois la menace éradiquée de Lylat, on se rend alors automatiquement dans la base d'Andross. Une fois arrivé au bout, on se bat contre le big boss et après, clap de fin.
Déjà rien qu'avec ça, on peut entrevoir toute la richesse du game design du jeu. Les niveaux, s'ils sont relativement courts, sont bien pensés, notamment les planètes, plutôt maline dans leur concept. Après un temps d'adaptation, les vaisseaux se contrôlent comme un charme et c'est bien plus fluide et lisible que dans le premier. Le jeu a également monté d'un cran en terme de réalisation et si le jeu était sorti sur le hardware d'origine, ça aurait été une petite merveille de technique. Evidemment, aujourd'hui, il aurait de quoi faire saigner n'importe quel joueur moderne n'ayant jamais connu qu'Uncharted 4 en 4k HDR. Mais pour nous, qui avons l'habitude de nous lustrer la rétine sur de bons gros pixels bien dodus et modelés avec amour, ça reste très jouable.
Mais alors, où donc le bât peut il bien blesser? Eh bien... sur la durée de vie. Comme je disais en introduction, j'ai mis à peine moins de 30 minutes pour arriver aux crédits de fin... Au menu, seulement deux planètes à sauver (alors qu'il y en a au moins 6 ou 7 en tout sur la carte), quelques machines à détruire, l'escadron Star Wolf à abattre et hop! direction le boss de fin, qui est une formalité pouvant se finir les 2 mains dans le slip. Après ça, crédit, récapitulatif de mission avec score de fin et grade, évalué selon le temps que l'on a mis pour finir le jeu, les dégâts subis par Corneria, le nombre de menaces éradiqués, nos qualités de pilotage et si l'on a utilisé ou pas un continue. Quand le jeu nous assène un cinglant rang "C" à notre première partie, c'est relativement vexant. Ce qui en soit est une bonne motivation pour recommencer le jeu. Mais malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que c'était diablement court et donc diablement frustrant...
Perplexe, je me dis alors que c'est parce que je joue en mode normal... Que le jeu doit avoir plus de contenu que ça à offrir en mode de difficulté supérieure. Sur quoi j'ai donc relancé dans la foulée le jeu en mode hard. Et j'avais raison. Le jeu est plus riche en difficulté supérieure. Ce ne sont plus deux mais trois planètes qu'il faut cette fois sauver, avec des vagues ennemies bien plus touffues et surtout bien plus véner. A partir de là, j'ai pu goûter à la véritable saveur du jeu, qui a su me mettre les coups de pression qu'il faut pour m'obliger à gérer un peu plus intelligemment les arrivées des différentes vagues, plus riches, plus fourbes. Le boss final s'est même vu agrémenté d'une phase supplémentaire. Bref, le jeu est enfin devenu intéressant. Une fois fini, je me suis dit que c'est finalement dans le mode expert que se trouve tout le sel du titre, malheureusement, je n'ai pas pu le lancer car il faut visiblement le débloquer (je pense en ayant de meilleurs grades aux modes de difficultés inférieurs). Un bien bel exemple de jeu auquel il ne faut pas s'arrêter à la première run en mode facile. Je ne peux que vous le conseiller maintenant .
Ce soir, je me suis fini Star Fox 2. En mode normal... en 30 minutes... avec cette désagréable impression de m'être fait entubé... Ca partait pourtant bien. Le jeu nous propose, en lieu et place d'un rail shooter classique, un jeu de shoot avec un brin de stratégie. En effet, première nouveauté, en début de jeu le joueur doit choisir 2 pilotes parmi 6, divisés chacun en 3 groupes de 2. Fox et Falco dont les vaisseaux ont des caractéristiques équilibrées, que ce soit en terme de puissance, de bouclier ou de vitesse et leurs vaisseaux sont équipés de smart bomb. Peppy et Slippy ont eux des vaisseaux plus lourds donc plus lents, mais en contrepartie sont plus puissants. Ils ont également à disposition des modules de réparation leur permettant de remonter leur bouclier. Enfin, Miyu et Fay, les deux nouvelles têtes du casting, bénéficient des vaisseaux les plus rapides et les plus maniables, mais ont une puissance de tir et un bouclier moindre. Leur item spécial... Je ne sais pas ce qu'il fait .
Une fois ses deux pilotes choisis, le joueur au lieu d'enchaîner les niveaux, est largué au beau milieu d'une carte du système de Lylat sur lequel ilr peut déplacer lui même son vaisseau, en pointant la direction, à l'image d'un jeu de stratégie, ce qui lui permet d'atteindre les différents niveaux. Mais là où ça devient intéressant, c'est que la carte n'est pas statique et que pendant que l'on se déplace, les pions ennemis eux aussi bougent, avec un seul objectif en tête : atteindre Corneria pour la détruire. Et c'est là que le jeu prend toute sa saveur, car le joueur doit constamment jauger ses déplacements sur la carte en fonction de ceux de l'ennemi et ainsi anticiper d'éventuelles menaces pour les détruire avant qu'elles n'atteignent Corneria. Escadrons de vaisseaux, missiles interplanétaires, croiseurs intersidéraux, Vaisseaux/boss que nous envoie Andros à la figure seront autant d'obstacles mis sur le chemin du joueur. Et il doit faire vite, car si la jauge de dégât atteint les 100%, c'est le Game Over. Il faut donc aller à la rencontre de ces menaces mobiles pour les détruire, ce qui donne lieu à des dogfights très courts, mais très intense. En sachant qu'il n'y a pas le temps de lambiner. En effet, même lors de ces escarmouches, le temps continue de s'écouler et les autres menaces en mouvements continuent donc de bouger. Côté alliés, on est épaulé par une base satellite qui peut, aléatoirement et de temps en temps, éliminer une menace en approche d'un coup de canon intersidéral. Mais il faut prendre garde de ne pas se le faire capturer. Auquel cas il faut aller le libérer.
En marge de ces combats, le joueur doit libérer un certain nombre de planètes du joug d'Andross. Concrètement, cela prend la forme de combat en arène un peu dans la veine de ceux de Lylat Wars ou du dernier Starfox Zero, dans lesquels le joueur doit réussir à ouvrir l'accès à une base, au sein duquel se trouve le coeur énergétique de l'armée en place que le joueur doit détruire pour libérer la planète. Cela a une importance capitale, car d'une part c'est le seul moyen d'arrêter l'envoi perpétuel de missiles ennemis, mais c'est aussi un moyen de faire avancer l'histoire. Durant ces phases, le joueur peut soit piloter l'Arwing classique soit le transformer en mecha bipède pour se mouvoir au sol. Ces phases en bipède se retrouvent également lors des assauts sur les croiseurs spatiaux, puisqu'on doit là aussi les détruire de l'intérieur.
En parallèle de tout ça, on sera régulièrement attaqué sur la carte par l'escadron Star Wolf, ce qui sera l'occasion de dogfight un peu plus corsés et longs que la moyenne.
Lors de ses déplacements sur la carte, le joueur peut switcher à tout moment de vaisseau pour s'adapter à la situation. Car il faut savoir une chose : les points de vie ne remontent pas entre deux niveaux, à moins de trouver des bonus de vie durant les missions ou bien de retourner au vaisseau-mère pour recharger ses boucliers (vaisseau-mère qui permet également de se téléporter sur les planètes amies et ainsi gagner du temps sur l'avancée des ennemis ou bien même les prendre de vitesse). Si l'on perd, le jeu nous propose de continuer avec notre seul pilote restant. Si on le perd, là par contre c'est game over.
Une fois la menace éradiquée de Lylat, on se rend alors automatiquement dans la base d'Andross. Une fois arrivé au bout, on se bat contre le big boss et après, clap de fin.
Déjà rien qu'avec ça, on peut entrevoir toute la richesse du game design du jeu. Les niveaux, s'ils sont relativement courts, sont bien pensés, notamment les planètes, plutôt maline dans leur concept. Après un temps d'adaptation, les vaisseaux se contrôlent comme un charme et c'est bien plus fluide et lisible que dans le premier. Le jeu a également monté d'un cran en terme de réalisation et si le jeu était sorti sur le hardware d'origine, ça aurait été une petite merveille de technique. Evidemment, aujourd'hui, il aurait de quoi faire saigner n'importe quel joueur moderne n'ayant jamais connu qu'Uncharted 4 en 4k HDR. Mais pour nous, qui avons l'habitude de nous lustrer la rétine sur de bons gros pixels bien dodus et modelés avec amour, ça reste très jouable.
Mais alors, où donc le bât peut il bien blesser? Eh bien... sur la durée de vie. Comme je disais en introduction, j'ai mis à peine moins de 30 minutes pour arriver aux crédits de fin... Au menu, seulement deux planètes à sauver (alors qu'il y en a au moins 6 ou 7 en tout sur la carte), quelques machines à détruire, l'escadron Star Wolf à abattre et hop! direction le boss de fin, qui est une formalité pouvant se finir les 2 mains dans le slip. Après ça, crédit, récapitulatif de mission avec score de fin et grade, évalué selon le temps que l'on a mis pour finir le jeu, les dégâts subis par Corneria, le nombre de menaces éradiqués, nos qualités de pilotage et si l'on a utilisé ou pas un continue. Quand le jeu nous assène un cinglant rang "C" à notre première partie, c'est relativement vexant. Ce qui en soit est une bonne motivation pour recommencer le jeu. Mais malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que c'était diablement court et donc diablement frustrant...
Perplexe, je me dis alors que c'est parce que je joue en mode normal... Que le jeu doit avoir plus de contenu que ça à offrir en mode de difficulté supérieure. Sur quoi j'ai donc relancé dans la foulée le jeu en mode hard. Et j'avais raison. Le jeu est plus riche en difficulté supérieure. Ce ne sont plus deux mais trois planètes qu'il faut cette fois sauver, avec des vagues ennemies bien plus touffues et surtout bien plus véner. A partir de là, j'ai pu goûter à la véritable saveur du jeu, qui a su me mettre les coups de pression qu'il faut pour m'obliger à gérer un peu plus intelligemment les arrivées des différentes vagues, plus riches, plus fourbes. Le boss final s'est même vu agrémenté d'une phase supplémentaire. Bref, le jeu est enfin devenu intéressant. Une fois fini, je me suis dit que c'est finalement dans le mode expert que se trouve tout le sel du titre, malheureusement, je n'ai pas pu le lancer car il faut visiblement le débloquer (je pense en ayant de meilleurs grades aux modes de difficultés inférieurs). Un bien bel exemple de jeu auquel il ne faut pas s'arrêter à la première run en mode facile. Je ne peux que vous le conseiller maintenant .
- Jeux en cours : Yakuza Kiwami, Super Mario RPG Legend of the 7 Stars, Super Mario Galaxy 2, the Silver Case 2425, No More Heroes 3
Un jour, j'ai fait un beau retour de broc', et puis... je me suis réveillé...
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