Vos avis et tests sur les jeux vidéo d'hier et d'aujourd'hui
#166470 par ledenezvert
08 Aoû 2013, 19:27
Polop !!

Note : ayant commencé à publier mes avis de jeux sur le site, je ne les posterai désormais plus que dans ce topic (et plus dans celui des jeux en cours/terminés) pour éviter la multiplication inutile :wink:

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Hier, j'ai fini Assassin's Creed III sur PS3. Licence phare d'Ubisoft sur PS360 sortant à la vive cadence d'un jeu par an depuis le second épisode, on peut très légitimement s'interroger sur sa qualité, surtout après un Assassin's Creed : Revelations qui n'apportait vraiment rien de nouveau à la saga sinon une légère avancée dans le fil rouge du scénario de Desmond. En d'autres termes, l'éditeur épuise t-il son juteux filon jusqu'au ras-le-bol de son public ? A mon sens, Assassin's Creed III est à la fois l'exemple typique des fameux jeux "triple A" de cette génération de consoles qui veulent en mettre plein les mirettes sans révolutionner le gameplay et (en partie) son contre-exemple en surprenant sur certains aspects un public habitué à une recette qui marche...

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Tout d'abord, malgré un développement de 3 ans, ce qui m'a frappé c'est le nombre de bugs dont souffre le jeu : bugs de collisions, lip-synch souvent approximative (quand ce ne sont pas carrément les lèvres d'un personnage qui ne bougent pas quand celui-ci parle !), mini-chargements intempestifs, etc. Rien qui empêche de jouer, non, mais la réelle impression d'un jeu sorti trop vite, oui ! Quelques mois supplémentaires de développement (enfin de corrections) n'auraient vraiment pas été de trop, mais voyez-vous il fallait bien sortir le jeu avant Noël pour en vendre un maximum...

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Ensuite, la tendance "toujours plus bac à sable" est de mise ; c'est bien simple au vu des cartes du jeu à explorer, on n'a l'impression qu'il n'y a que des quêtes annexes pour combler le vide ! Pour preuve, ayant fait le jeu en réelle ligne droite en 12h14 exactement, mon taux de complétion est seulement de 34%, en somme les 2/3 du jeu sont dévolus aux quêtes annexes (sic). Voilà bien ce qui est devenu symptomatique de beaucoup (trop) de jeux new/current-gen : toujours plus de contenus accessoires au détriment du scénario principal (voire du mode solo tout court) et du rythme de jeu ! Je ne suis pas contre l'idée de quêtes annexes mais ça commence à aller trop loin ; comme je vous le disais déjà pour Xenoblade Chronicles, le trop est l'ennemi du mieux, un jeu "riche" n'est pas forcément un jeu intéressant...

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To be continued...
#166471 par ledenezvert
08 Aoû 2013, 19:28
Polop !!

... Now !!

Pourtant, Ubisoft sait apprendre de ces erreurs, rien qu'Assassin's Creed II avait gommé énormément de défauts de l'épisode originel très répétitif, et sa suite Brotherhood avait encore amélioré la recette en variant missions et gameplay dans son scénario principal. Assassin's Creed III quant à lui part déjà sur un nouvel héros (voire même deux d'une certaine manière) et un nouveau contexte historique (exit la Renaissance italienne d'Ezio) : Connor - de son vrai nom Ratonhnhaké:ton - est un métis de père Britannique et de mère Indienne qui va partir dans une quête de vengeance sous fond de guerre d'indépendance américaine (1776-1783). Le jeu (enfin la partie "Animus") débute pourtant quelques décennies auparavant avec un autre personnage dénommé Haytham Kenway, qu'on soupçonne vite d'être le futur père de Connor. Ceci prend le joueur habitué à contrepied car ce prologue aux aventures de Connor dure tout de même quelques heures de jeu, et encore plus quand on arrive au terme de sa partie jouable alors qu'on découvre une vérité qu'on n'avait pas imaginé sur lui (mais chut !).

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Puis, quand vient enfin le tour du "vrai" héros du jeu d'entrer en scène, on commence par le contrôler enfant, et il faudra au bout du compte attendre quasiment 6h de jeu en ligne droite depuis le début avec Haytham (soit la moitié du titre me concernant) pour voir Connor enfin endosser son costume d'Assassin !!! Autant je salue ici l'audace des développeurs de sortir un peu des canons de la licence, en prenant réellement le temps de poser le contexte et les personnages, autant je me suis quand même un peu ennuyé entre chasse et autres missions "bouche-trous" peu palpitantes (je me croyais être de retour dans certains passages mous de Red Dead Redemption parfois, les environnements étant assez similaires). Alors certes les aires de jeu sont énormes et fourmillent de détails (Boston et la Frontière, New-York n'arrivant que dans le dernier tiers du scénario principal) et il y a de quoi faire si on aime se perdre en quêtes annexes, mais il s'agit plus de parcourir la carte d'un point A à un point B pour une rapide mission sans grand intérêt avant de revenir au point A qu'autre chose...

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A ce stade, je craignais vraiment que tout le jeu ne soit à cette image. Mais c'est précisément à ce moment là que le jeu a vraiment démarré ! En effet, les missions à caractère historique se sont enchaînées (Boston Tea Party, batailles de Lexington et Concord, bataille de Bunker Hill, etc.) : c'est la guerre ! Mine de rien ça précipite beaucoup les choses, et les développeurs ont eu l'intelligence de varier les objectifs et les situations (rien que les missions navales augurent vraiment du bon pour le prochain épisode Black Flag !) tout en donnant davantage de carrure à certains personnages et de grain à moudre entre eux ; c'est bien simple, jamais le conflit Assassins/Templiers n'a été aussi peu manichéen ! Et c'est bien là tout le sel de cet épisode, les (trop) rares missions dans le présent avec Desmond apportant elles un peu plus de fraîcheur (sinon de pause salvatrice entre deux tranches de vie de Connor).

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J'ai fini par comprendre que l'objectif des développeurs était vraiment de raconter une fresque historique, avec ses tenants et aboutissants, l'évolution des personnages et de leurs relations servant ici l'Histoire avec un grand H... Et c'est là qu'est le tour de force d'Assassin's Creed III : avoir réussi à allier histoire fictive/romanesque du jeu (le conflit Assassins/Templiers pour résumer) avec évènements réels (la guerre d'indépendance américaine) ET avoir rendu le tout aussi crédible qu'intéressant, quoiqu'on puisse finalement regretter que le héros de cet opus ne soit pas le personnage le plus aimable (on lui préfèrera largement le flegme de son père, surtout à partir de la séquence 9), même s'il faut reconnaître qu'il est difficile de passer après Ezio auquel on a eu le temps de s'attacher en 3 épisodes...

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En conclusion, je dirais qu'Assassin's Creed III se donne le temps de vivre : vivre le calme (très relatif) de la vie au grand air et ses changements de météo/saisons (très réussis), et vivre les turpitudes comme les moments héroïques des hommes d'une nation en devenir en guerre sur son propre sol. Techniquement inégal car mal fini, il réussit pourtant à emporter le joueur jusqu'au terme de son scénario principal après des heures d'errance. Le pari d'imposer un nouvel héros était difficile et n'est que partiellement réussi, Connor ayant un côté frondeur davantage tête à claques bornée qu'intrépide et appréciable (ce qui lui donne tout de même un certain réalisme, voire parfois une certaine épaisseur) mais le but des développeurs semblait davantage de raconter DES personnages dans le tourbillon de l'Histoire que de se focaliser sur un seul, et rien que pour cela on pardonnera volontiers à Ubisoft d'avoir pris le temps et le risque de surprendre son public plutôt que d'uniquement se concentrer à optimiser une recette qui marche depuis maintenant 5 épisodes sur console de salon...
#166500 par Rom'EmAll
08 Aoû 2013, 23:09
J'ai lu tout ton pavé (vu qu'AC est ma saga favorite) et je me retrouve énormement dans tes propos. La seule grosse différence est que je prends vraiment mon temps quand je joue à AC car une fois terminé je n'y rejoue plus (comme la plupart de mes jeux sur X360 d'ailleurs) et c'est peut être pour ca que j'ai mis plus de temps pour terminer l'aventure.

Haytham a une putain de classe et mérite un épisode à lui seul tant son histoire est riche et intéressante.
#166519 par Billyjoe
09 Aoû 2013, 08:47
L'univers de ce 3e opus est vraiment attrayant mais je ne l'ai pas encore fait pour deux raisons:

> Le 1 avait aussi un univers sympa mais la plupart des missions étaient sans intérêt.
> Je n'ai pas joué aux autres et j'imagine que je vais rater des trucs si je passe directement à cet épisode non?
#166553 par ledenezvert
09 Aoû 2013, 12:48
Polop !!

@Rom'Em All : Je ne pense pas qu'un épisode entier consacré à Haytham lui fasse honneur, c'est justement cette comparaison directe avec Connor qui le rend très intéressant ici :wink:

@Billyjoe : le 1er Assassin's Creed était vraiment très répétitif, le II fait vraiment honneur à la licence et augmente très nettement l'intérêt, le Brotherhood est encore mieux, le Revelations est très bon mais n'invente plus la poudre... Si tu passes directement au III, tu vas "perdre" le bénéfice du fil rouge de la série, à savoir le scénario de Desmond Miles dans le présent (mais tu as un rapide résumé au début pour ne pas être trop perdu). Le coeur de la série reste les aventures des ancêtres de Desmond (Altaïr au temps des Croisades, Ezio à la Renaissance italienne, Connor à la guerre d'indépendance US). Bref, c'est à toi de voir, laisse tomber le 1er s'il te rebute trop (ce que je peux comprendre) et passe au II pour ne pas trop perdre du conflit Assassins/Templiers ; cela peut être un bon compromis :whistl:
#166555 par Billyjoe
09 Aoû 2013, 13:05
ledenezvert a écrit:
@Billyjoe : le 1er Assassin's Creed était vraiment très répétitif, le II fait vraiment honneur à la licence et augmente très nettement l'intérêt, le Brotherhood est encore mieux, le Revelations est très bon mais n'invente plus la poudre... Si tu passes directement au III, tu vas "perdre" le bénéfice du fil rouge de la série, à savoir le scénario de Desmond Miles dans le présent (mais tu as un rapide résumé au début pour ne pas être trop perdu). Le coeur de la série reste les aventures des ancêtres de Desmond (Altaïr au temps des Croisades, Ezio à la Renaissance italienne, Connor à la guerre d'indépendance US). Bref, c'est à toi de voir, laisse tomber le 1er s'il te rebute trop (ce que je peux comprendre) et passe au II pour ne pas trop perdre du conflit Assassins/Templiers ; cela peut être un bon compromis :whistl:


J'ai terminé le 1, car je n'aime pas abandonner un jeu en route, même si parfois j'en avais un peu marre. J'ai malgré tout apprécié l'univers. Je pense les faire dans l'ordre parce que tout le monde s'accorde à dire que c'est mieux. J'attaquerai le II dans quelques temps. Mais dans ce cas, autant dire que je suis pas prêt de jouer au III :D
#166655 par Rom'EmAll
09 Aoû 2013, 23:36
Le 1er reste quand même, pour moi, la référence de la saga même si AC II est meilleur. Le 1 est répétitif mais il pose les bases et "transpire" tellement la saga ... Quand je vois AC IV chez Jack Sparrow j'ai envie de pleurer :|

Pour avoir lu la méta-histoire d'Assassin's Creed et quand on connait l'histoire d'Haytham, je trouve justement qu'un épisode sur lui ne serait pas une mauvaise idée. Puis bon, on a eu l'épisode sur le fils, on a l'épisode sur le grand-père qui arrive, connaissant Ubi$oft je ne serais pas surpris d'un AC 5 sur le père :mrgreen:
#167243 par ledenezvert
14 Aoû 2013, 19:38
Polop !!

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Hier j’ai fini The Last of Us (PS3), dernière production en date de Naughty Dog. Epreuve difficile que de passer après la trilogie Uncharted sur la même console, le studio américain a pourtant pris le risque de faire quasi-table rase du passé pour s’aventurer sur une nouvelle licence, fort de son expérience dans le jeu vidéo depuis son vrai premier succès commercial – Crash Bandicoot – en 1996. Si certains ont pu s’étonner à l’annonce du développement d’un tel jeu peu de temps après la sortie d’Uncharted 3 : L’Illusion de Drake – lequel confirmait le succès mondial de son prédécesseur auprès d’un public toujours plus avide d’action trépidante – d’autres n’ont pu que se réjouir d’une telle nouvelle, y voyant là une preuve irréfutable que Naughty Dog n’aime pas rester ronronner et veut surprendre son monde en s’attaquant au survival-horror, genre à la fanbase forte et exigeante mais restreinte comparée – par exemple – à celle autrement plus populaire du jeu d’action-aventure dont Uncharted en est le parangon new/current-gen. Les attentes à la sortie de The Last of Us étaient énormes, du coup peut-on se demander légitimement si le pari est réussi ou pas…

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Je dois avouer connaître fort peu le survival-horror pour en faire l’éloge ou en énumérer les mécaniques, mais son concept initial – avant de susciter la peur entre autres émotions fortes – est finalement très basique : survivre ! Et c’est bien de cela qu’il s’agit dans The Last of Us, non pas juste en s’échappant d’une bâtisse peuplée de zombies ou d’une ville pleine de monstres pour ensuite reprendre le tranquille cours de leur vie pour les personnages, mais en luttant pour leur survie quotidiennement sans réel espoir de jours meilleurs. En effet, le jeu a pour contexte notre monde défiguré des suites d’une pandémie transformant les hommes en monstres (enfin le jeu se déroule « seulement » aux Etats-Unis, d’ailleurs le dernier mot du titre peut éventuellement se lire comme le US de United States).

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L’action se passe 20 ans après le début de l’infection dans un monde en ruines où la nature – aussi belle que cruelle – y a repris ses droits, et dans lequel les humains ayant fait voler en éclat la civilisation telle qu’on la connaît sont autant proies que prédateurs. On se focalise sur le personnage de Joel, marqué par la vie à jamais, qui va partir malgré lui dans une sorte de long road-movie à travers les vestiges des Etats-Unis aux côtés d’une adolescente appelé Ellie. Le chemin ne sera clairement pas facile, les situations aussi diverses que dangereuses, les réactions aussi radicales qu’instinctives, et les rencontres aussi diverses qu’intenses ; en somme l’expérience ne les laissera pas indemnes, et le joueur non plus.

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Si on peut voir là l’inspiration d’autres œuvres récentes comme par exemple les films Je suis une Légende (Francis Lawrence, 2007) ou La Route (John Hillcoat, 2009) – les mondes post-apocalyptiques étant à la mode ces dernières années – le propos de The Last of Us diffère à mon sens dès son prologue intimiste et coup de poing pour nous renvoyer à notre propre humanité tout au long du jeu ; aussi on s’interrogera jusqu’à la fin du jeu sur ce qui fait un homme et sa frontière parfois ténue avec l’animal, sur ce qui le rattache à la vie ou à la survie, sur le but ou la vacuité de son existence, sur ce qu’une telle situation peut faire ressortir chez lui – le pire comme le meilleur, l’égoïsme pur comme le don de soi – sans jamais tomber dans un manichéisme facile ni directement laisser juger le joueur sur sa condition ; on passera par tous les sentiments au fil des situations rencontrées, le jeu ne faisant au bout du compte que le portrait réaliste – et tellement humain ! – de quelques rares personnages sans mettre particulièrement en avant leurs qualités ou leurs défauts, mais en tentant de dépeindre leurs choix, leurs failles, leurs contradictions, bref leur humanité…

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A ce titre, la direction artistique est exemplaire ; si les graphismes relèvent encore une fois du tour de force pour Naughty Dog qui arrive encore à nous émerveiller (les environnements sont juste sublimes), c’est la motion capture à la fois impressionnante et subtile qui sous-tend réellement le propos du jeu, sans parler du jeu d’acteurs (en VO) qui est incroyable de justesse, ou de la musique peu présente qui sert l’ambiance sans trop en faire ! Pourtant, ce n’est pas là non plus un sans-faute technique : l’IA peine régulièrement à rendre les phases d’infiltration crédibles, les personnages secondaires pouvant passer devant les ennemis comme si de rien était, ces derniers ne se focalisant sur eux et sur le joueur que si le personnage jouable est repéré… Mais une fois en combat les ennemis font preuve d’ingéniosité, surprenant souvent le joueur dans le dos et c’est bien là qu’il faut se montrer rapide dans ses choix !

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Le gameplay à proprement parler est quant à lui classique (la prise en main se fait rapidement) mais a l’intelligence de varier avant de ne trop souffrir de répétitivité, les situations obligeant le joueur à (ré)adapter sa façon de jouer régulièrement. Dans The Last of Us, rien ne sert de foncer dans le tas (sinon à mourir rapidement et dans d’atroces souffrances), l’infiltration est de mise tout autant que la réflexion tactique, en visant à chaque altercation l’économie de munitions – celles-ci étant bien limitées. On passera alors le plus clair de son temps à (essayer de) tuer discrètement ou à éviter les hordes d’ennemis – les mortels « claqueurs » en tête – tout en cherchant des ressources aux quatre coins des zones visitées. En résulte un rythme de jeu globalement lent et réfléchi (ce n’est pas pour rien si je l’ai fini en 22h30 en ayant trouvé 101 objets ou artefacts sur 145) qui n’hésite pourtant pas être accéléré au gré des situations rencontrées, et qui reflète bien celui de la narration – le périple de Joel et Ellie s’étalant sur quatre saisons – qui elle aussi prend son temps pour montrer l’évolution des liens qui se tissent entre les personnages principaux. On est donc loin du jeu pop-corn sensationnel à 200km/h à la Uncharted ou – pour rester dans le même genre – à la Dead Space !

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Côté difficulté, je pense que chacun y trouvera son compte pour un survival-horror (ou plutôt survival-action) ; d’un côté les checkpoints sont suffisamment nombreux pour permettre l’avancée dans le jeu sans être pénalisé par une/des mort(s) frustrante(s), et d’un autre on se plait à vouloir (et à pouvoir) varier les approches pour venir à bout des passages les plus difficiles. La capacité de pouvoir scanner l’environnement et la position des ennemis les plus proches grâce à l’ouïe de Joel s’inscrit elle aussi dans l’héritage de jeux récents comme Batman : Arkham Asylum mais est limitée par une jauge qui se régénère avec le temps, et peut également être proscrite du jeu pour les joueurs les plus hardcore par un simple paramétrage dans le menu des options. Par contre la barre de vie ne remonte pas avec le temps, elle ; aussi il faudra se soigner +/- régulièrement suivant sa façon de jouer et des ressources à disposition. Et toujours pour rajouter à la notion de survie et d’évolution des personnages, le jeu offre la possibilité de crafting – bien en vogue depuis quelques années – permettant d’améliorer les armes ou les capacités de Joel ; mais dans ce dernier cas il faudra faire des choix cruciaux tant les ressources pour y parvenir sont rares et ne permettent en aucun cas de pouvoir améliorer l’arc complet de compétences en faisant le tour du jeu une première fois !

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En conclusion, on pourra(it) dire et écrire encore beaucoup de choses sur The Last of Us, le jeu étant au moins généreux sur les émotions qu’il fait ressentir au personnages et joueur (mais sans être vendu de la sorte contrairement à d’autres studios qui veulent en faire leur fond de commerce). Naughty Dog signe ici un jeu qu’on n’oubliera pas de sitôt, à la fois chant du cygne d’une génération de console qui n’a pas encore dit son dernier mot, et œuvre mature et majeure d’un genre sclérosé par des velléités à la fois populistes et underground. En somme, on a affaire ici à une expérience humaine sans nulle autre pareille à ce jour dans le jeu vidéo, un titre qui ne se veut pas meilleur que d’autres mais qui l’est assurément et tout simplement – sans déluges d’effets pyrotechniques, de surcharge émotionnelle, ou encore de ficelles scénaristiques à couper le souffle. Naughty Dog n’est plus un studio faiseur de blockbusters de grandes qualités à surveiller dans le haut du panier mais bien un acteur désormais à part dans le monde du jeu vidéo à mes yeux grâce à The Last of Us. Et si ça ce n’est pas porteur d’espoir pour l’avenir du médium !

#167351 par Billyjoe
15 Aoû 2013, 16:06
Je suis impressionné par le nombre de jeux que tu arrives à ingurgiter ledenezvert. Si j'arrive à finir un jeu par mois je suis content pour ma part :)
Test très intéressant en tout cas, qui conforte ce que j'ai lu avant sur ce titre que j'espère essayer d'ici la fin de l'année pour ce qui me concerne :oops:
#167370 par ledenezvert
15 Aoû 2013, 17:31
Billyjoe a écrit:Je suis impressionné par le nombre de jeux que tu arrives à ingurgiter ledenezvert. Si j'arrive à finir un jeu par mois je suis content pour ma part :)
Test très intéressant en tout cas, qui conforte ce que j'ai lu avant sur ce titre que j'espère essayer d'ici la fin de l'année pour ce qui me concerne :oops:


Polop !!

Etant en vacances, ça aide beaucoup à pouvoir jouer, crois-moi :wink: ! Enfin là je commence un peu à saturer (la boulimie de jeux vidéo quand tu as le temps ça va un moment mais il faut varier les plaisirs :roll: ), du coup là j'alterne en bouquinant un peu ou en faisant autre chose (au moins pour m'aérer un peu l'esprit), ce ne sont pas les centres d'intérêt qui manquent :whistl:

Et n'hésite pas à te faire The Last of Us, les titres d'une telle qualité il ne faut vraiment pas les laisser passer 8)
#172558 par ledenezvert
11 Sep 2013, 15:43
Polop !!

Hier, j’ai fini (pour de bon ?) Rayman Legends sur Wii U. Très attendue au tournant par les possesseurs de la dernière console de salon de Nintendo qui peine à décoller, cette non-exclusivité est avant tout la suite de l’inattendu Rayman Origins sorti en 2011 sur toutes les consoles. En effet, après une trilogie multiplateformes en 2D et en 3D, le héros sans membres de Michel Ancel a connu une période creuse – son créateur travaillant sur d’autres projets comme Beyond Good And Evil par exemple – et revint un peu sur le devant de la scène dans des party games déjantés aux côtés des Lapins Crétins qui lui volèrent bien vite la vedette… Aussi, l’annonce d’un jeu en 2D « à l’ancienne » surprit d’abord le public mais le résultat mit tout le monde d’accord : Rayman Origins était une vague de fraîcheur dans un marché de plus en plus formaté, une vraie petite bombe vidéoludique, une sorte de retour aux sources du jeu de plate-forme ! Rayman Legends se devait donc de faire au moins aussi bien que son prédécesseur (et non un épisode 1.5 comme c’est souvent le cas des suites…) pour que la licence d’Ubisoft retrouve sa pérennité. Le pari est-il réussi ?

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Tirer parti du Gamepad de la Wii U (le fameux gameplay asymétrique si cher à Nintendo) a été décisif dans le processus de création afin d’offrir une nouvelle expérience de jeu ; en effet, Michel Ancel décida d’aller encore plus loin dans le dépoussiérage de son héros fétiche en utilisant le personnage de Murfy (une petite créature volante invincible – mélange improbable d’une fée et d’une grenouille) que l’on manipule de façon tactile (donc directement sur l’écran du Gamepad) ou gyroscopique, capable d’interagir avec certains éléments du décor pour aider son comparse Globox – bien mortel lui mais à l’IA peu décevante – à traverser bon nombre de niveaux. Aussi s’il n’est pas rare que Rayman (ou l’un des nombreux autres personnages délivrés au fil du jeu et devenus jouables) passe la main à Murfy et son acolyte quasiment dès le début d’un niveau, les réjouissances ne s’arrêtent pas là : si Origins était un très bon jeu de plate-forme old-school à la fois simple, efficace, et accessible tout en offrant du challenge pour les plus exigeants, Legends – outre graphiquement et de par sa bande-son aux petits oignons (chapeau bas au compositeur Christophe Héral au passage !) – optimise la recette en matière de rythme de jeu principalement ; c’est bien simple : les niveaux sont globalement beaucoup plus intenses que ceux d’Origins sans être forcément plus courts, et s’enchaînent dans une bonne humeur débordante et sans temps mort (la comparaison entre les deux titres est d’autant plus aisée qu’un best of d’Origins de pas moins de 40 niveaux est inclus dans Legends) ; on se retrouve d’une certaine manière dans un opéra-rock vidéoludique, et ce ne sont pas les niveaux musicaux ponctuant la fin de chaque monde qui me feront penser le contraire !

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Véritables vitrines du jeu (notamment le Castle Rock de la démo), ces niveaux basent leur gameplay (sauts et coups du personnage joué) littéralement sur le rythme de leur bande-son, à savoir des remixes de chansons connues variant entre le classique et surtout le hard rock ! Tout un programme donc… Ces niveaux succulents qu’on aurait espéré plus nombreux méritent à eux seuls l’achat du jeu à mes yeux, car même si on finit par les connaître par cœur à force de les faire (ou du moins d’essayer d’en arriver au bout) on y revient à chaque fois avec un grand plaisir (et pas qu’auditif !), sans oublier leurs variantes pas piquées des vers (et à finir d’une traite !) dans le monde bonus qui n’a rien de bien secret…

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Par ailleurs, les cinq mondes du jeu sont inspirés de contes et légendes populaires comme « Jack et le haricot magique » par exemple. Toutefois, je dois avouer que ce n’est qu’à partir du troisième monde (« Fiesta de los Muertos », la fête des morts mexicaine) que j’ai été pleinement convaincu du génie délirant de Michel Ancel et de son équipe car, non contents de proposer des environnements qui sortent de l’ordinaire (même s’ils peuvent parfois s’apparenter à ceux d’Origins), ces développeurs-trublions transpirant d’humour et de fantaisie ont poussés le vice à débrider encore davantage leur imagination fertile en proposant régulièrement des clins d’œil plus ou moins appuyés et parodiques à des références populaires issues des cultures geeks au sens large (on y trouve même du Terminator !). A ce titre, le quatrième monde « 20 000 Lieues sous les Lums » s’inspire autant du roman de Jules Verne que des films d’espionnage des années soixante – les James Bond en tête ! – et le cinquième, « Olympus Maximus », revisite la mythologie grecque un peu à la manière du Hercules de Disney pour le style graphique et le côté décalé… Les bosses (toujours en rapport avec leur monde d’origine) ne sont quant à eux certes pas inoubliables (quoique…) mais au moins forts plaisants à défaut d’être cauchemardesques de difficulté.

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Transition toute trouvée vers un point névralgique du titre, Rayman Legends comme Origins avant lui se permet à la fois une étonnante accessibilité pour les joueurs occasionnels voulant simplement passer un bon moment et les hardcore gamers ne jurant que par les plus grandes prouesses et les hi-scores ! En effet, s’il suffit de franchir un niveau souvent sans trop forcer (le système de vies infinies et les checkpoints réguliers n’y sont pas étrangers, n’entamant jamais notre enthousiasme ni notre patience) pour pouvoir accéder au suivant et ainsi de jouer un peu à la carte si on le souhaite, le jeu offre également davantage de profondeur pour peu que l’on se décide à sauver tous les Ptizêtres de chaque niveau (au nombre de 3 ou 10 à chaque fois sur un total de 700) et/ou à décrocher toutes les coupes en ramassant le maximum de Lums, mais c’est finalement le mode Challenges et ses défis quotidiens qui comblera les joueurs les plus acharnés…

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En résulte donc un titre riche, complet et fort bien pensé (que ce soit dans son gameplay ou son rythme) surpassant très nettement son aîné, à l’ambiance cartoon que le grand Tex Avery lui-même n’aurait pas certainement pas renié, aux personnages savoureux mais interchangeables évoluant dans un univers coloré, facétieux et terriblement attachant – en somme unique ! Rayman se paie même carrément le luxe de battre l’infatigable Mario sur son propre terrain (pour ne pas dire sa propre plate-forme, sans mauvais jeu de mot bien sûr !), là où le plombier perd en originalité, en enchantement et en finesse dans ses dernières aventures en 2D – excusez du peu – même si les deux licences ne brillent pas du tout par leurs scénarii par contre… Cerise sur le gâteau, Rayman Legends peut très bien se voir comme un jeu d’auteur(s) aux délires entre potes communicatifs ne se prenant jamais la (grosse) tête, assorti de revisites régulières de sa propre mythologie dans les niveaux « envahis » (et surtout chronométrés) dans lesquels les éléments d’un monde s’incrustent dans un autre pour un résultat audacieux mais toujours cohérent, faisant du titre un die and retry diablement accrocheur qui plaira autant aux retrogamers convaincus qu’aux joueurs new/current-gen ! Là demeure tout le génie et le savoir-faire de l’inénarrable Michel Ancel qui est un peu notre Shigeru Miyamoto national au bout du compte… Bref, tout ça pour vous dire que la Wii U tient avec Rayman Legends son meilleur titre à ce jour, et de loin !

#173507 par ledenezvert
16 Sep 2013, 20:01
Polop !!

Hier, j’ai fini Hercule sur Playstation, enfin plus exactement de son nom complet Disney Jeu d’Action Disney Présente Hercule (véridique !). Il s’agit donc de l’adaptation vidéoludique du film d’animation des studios Disney sorti en 1997 dans lequel le (demi-) dieu grec devenu simple mortel va s’entraîner avec un satyre pour devenir un héros et ainsi regagner l’Olympe et les autres dieux en mettant fin aux agissements d’Hadès par la même occasion. Dès le début, on sent avec Hercule une filiation avec les précédentes adaptations de films Disney sur consoles 16-bits, que ce soit dans l’animation des personnages ou dans le style de jeu ; il s’agit sans surprise d’un jeu d’action/plate-forme plutôt à destination des enfants à la base malgré une difficulté parfois retorse pour de jeunes joueurs…

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La trame du jeu suit globalement celle du long-métrage, ponctuée de quelques (très) courts extraits de ce dernier, mais on pourra déplorer les raccourcis souvent un peu rapides dans le scénario (certainement par manque de place sur le CD) entre deux niveaux (sur un total de dix). On conseillera donc dans un premier temps ce jeu à des personnes ayant vu le film au préalable pour bien comprendre le passage d’un niveau au suivant. Ceci dit, le soft se sert de quelques passages rapides du dessin animé pour en tirer des niveaux entiers ! On pourra prendre comme exemple le combat contre la Méduse qui s’effectue en quelques secondes au cours d’une chanson dans le dessin animé et qui devient un boss dans le jeu.

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Adaptation oblige, ce genre de liberté est somme toute fréquente dans un jeu vidéo car le matériau d’origine ne permet jamais une transposition 100% fidèle, et peut même permettre de développer des pans scénaristiques à peine effleurés dans l’œuvre originelle le cas échéant. Cependant, on tombe ici à plusieurs reprises dans des niveaux peu enthousiasmants, qui se révèlent même parfois difficiles ; je pense principalement aux niveaux en 3D à scrolling automatique dans lesquels Hercule court vers le fond de l’écran en évitant les obstacles ou ennemis et ramassant des items au passage sans pouvoir se défendre (rappelez-vous du niveau des antilopes dans Le Roi Lion sur Super Nintendo ou Megadrive et imaginez celui-ci avec un défilement inversé pour avoir une idée de ce dont je parle). On comprend bien ici l’envie des développeurs d’utiliser les capacités 3D de la console – ce dont ils ne se privent pas d’ailleurs – mais on s’amusera davantage sur les niveaux en 2D « classique » ou presque, le joueur devant bien souvent s’aventurer sur plusieurs plans du décor pour trouver des bonus et arriver au terme du niveau. A ce sujet, on pourra déplorer un peu le level-design qui place des éléments du décor (comme des buissons par exemple) sur des ennemis ou des items rendant ces derniers à peine visibles voire carrément invisibles ! Par ailleurs, il devient vite ennuyeux de devoir taper facilement 30 secondes sur un pilier ou un rocher destructible pour le faire définitivement voler en éclat...

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Autre souci relevé, les bosses vont du sympathique (comme l’hydre ou la Méduse) à l’énervant car rien n’indique ce qu’il faut faire ! Je pense ici surtout au premier d’entre eux, le centaure, qui est invulnérable à vos coups et qui ne peut être vaincu qu’en sautant sur sa crinière à un moment bien particulier et à plusieurs reprises, sans qu’absolument rien ne vous indique ce qu’il faut faire (il m’a fallu trouver la solution sur internet pour pouvoir m’en défaire), ce qui est d’autant plus frustrant quand on se rend compte qu’il peut être vaincu en un rien de temps et sans perdre d’énergie ou presque quand on sait ce qu’il faut faire ! J’imagine donc bien un enfant rager sur sa console à ce moment là, même en mettant le niveau de difficulté sur « débutant »… Le système de sauvegarde n’est lui non plus pas très pratique car il faudra découvrir quatre vases dans chaque niveau visité pour pouvoir sauvegarder (ou récupérer un mot de passe) à l’issue de celui-ci, faute de quoi le Game Over sera cinglant et vous ramènera inlassablement à l’écran titre quelque soit votre progression dans le jeu. Et je ne parle pas du système de continues qui consiste à récupérer toutes les lettres composant Hercules (avec un "s" en anglais), lequel serait tout de même bien plus abordable si les lettres n'étaient pas aussi bien cachées dans les niveaux !!

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Pourtant, si on excepte ces défauts plutôt gênants, le jeu reste assez plaisant, plutôt joli, bien animé dans l’ensemble et duquel on vient à bout somme toute assez vite, mais seuls les joueurs ayant appréciés le film d’animation passeront outre et persévèreront, les autres trouveront vraisemblablement la difficulté mal calibrée et l’intérêt des niveaux vraiment inégal. Aussi, on sent bien que le passage de la 2D à la 3D ne se fait pas sans heurt ni surtout sans baisse de qualité dans les adaptations de films d’animation Disney en jeu vidéo, sentiment qui se confirmera hélas dans les suivantes…
#174934 par Billyjoe
24 Sep 2013, 12:21
Je l'ai justement acheté récemment dans un cash. J'y avais joué en démo à l'époque de sa sortie et j'en avais un bon souvenir. On verra si je partage ton avis :wink:
#174980 par anonyme26
24 Sep 2013, 17:01
je passe juste pour dire que je ne lirais pas tes pavés denez, beaucoup trop long, à la limite mets plus d'image et moins de texte :p


Quand je vois Hercules ça me rappelle la bonne époque des adaptations Disney sur SNES, Aladdin, le Roi Lion et même des BD comme Astérix avec des jeux vraiment sympa.
#175006 par ledenezvert
24 Sep 2013, 18:53
Polop !!

@Billyjoe : je suis curieux de connaître ton avis :wink:

rezga55 a écrit:je passe juste pour dire que je ne lirais pas tes pavés denez, beaucoup trop long, à la limite mets plus d'image et moins de texte :p


Je ne sais pas si c'est du 1er ou du 2nd degré, mais je vais le prendre au 1er pour te répondre (enfin je ne te vise pas en particulier ReZ, j'utilise un "vous" général) : je ne sais pas ce qui vous convient sur FR à la fin ; j'essaie d'aérer en faisant plein de paragraphes, je mets des images parce que c'est + agréable à l'oeil, j'inclus même un trailer le cas échéant, bref j'essaie de faire en sorte que la lecture de mes pavés soit la + agréable possible (ou la moins douloureuse, au choix) en tenant compte des contraintes de mises en page du forum et vous n'êtes pas encore contents :roll:

Mes avis ne sont que mes avis, je n'ai aucunement la prétention de faire des tests ou un quelconque travail journalistique (et encore moins de détenir la vérité absolue), j'essaie juste d'apporter ma vision +/- argumentée sur les titres auxquels je joue, et si cela plaît et/ou peut aboutir sur une discussion ou un débat, tant mieux. Je suis content d'écrire pour FR, de partager mes expériences de jeux avec vous et je continuerai à le faire tant que je me sens bien ici, qu'on me lise ou pas (même si je préfère qu'on me lise, bien évidemment).

Aussi, chacun est libre de lire ce qu'il lui plaît, que ce soit sur FR ou ailleurs, on est bien d'accord là dessus, mais j'avoue ne pas trop comprendre ce que vous attendez de FR certains d'entre vous. Ça râle sur l'orthographe douteuse et/ou de la syntaxe de certains d'un côté, mais d'un autre vous rechignez dès qu'il y a + de 3 lignes à lire dans un français correct :shock: Mais merde on est sur un forum, ou sur un tchat ??? On discute ou on bavasse ??? On a le temps d'écrire, de penser, de réfléchir, d'aimer ou de détester sur FR, bref de vivre, non ? A moins que je sois l'un des seuls ici à ne pas venir me tirer la nouille sur les photos des dernières acquisitions des uns et des autres ou d'être à l'affût de la moindre affaire potentielle dans la section marché :roll: ??!! Ceux qui parfois déplorent le changement de FR en mini clone de JV.com devraient déjà regarder si eux-mêmes font vraiment en sorte que cela n'arrive pas... FR est et sera ce que l'on en fait :wink:

Je ne sais plus trop quoi penser à la fin, vous êtes des mecs franchement sympas pour la bonne majorité d'entre vous mais dès qu'il s'agit de faire un petit effort de lecture (je suis loin d'écrire du Zola pourtant...) - alors qu'encore une fois on est sur un FORUM, bordel !!!! - il n'y a plus personne ou presque ; il ne doit d'ailleurs y avoir pas beaucoup à avoir lu mon coup de gueule jusqu'ici, à quoi bon m'époumoner :roll:

rezga55 a écrit:Quand je vois Hercules ça me rappelle la bonne époque des adaptations Disney sur SNES, Aladdin, le Roi Lion et même des BD comme Astérix avec des jeux vraiment sympa.


Merci quand même de ta participation ici :roll:
Dernière édition par ledenezvert le 24 Sep 2013, 21:01, édité 1 fois.

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