Vos avis et tests sur les jeux vidéo d'hier et d'aujourd'hui
#179570 par tounedeus
28 Oct 2013, 14:29
Lloz07 a écrit:Hum Saphir et Rubis étaient pas si mauvais hein...

Et les deux remakes GBA des premières versions sont justes excellents!


C'est marrant que vous parliez de ca, je suis justement sur Pokemon Y en ce moment, et franchement, c'est de la bonne came Messieurs!

Il me réconcilie vraiment avec la licence que j'avais moi aussi lachée après l'époque GBA. Rien que la 3D, c'est déja un ENORME changement qui redynamise la série.


Bref essayez, vous m'en direz des nouvelles ;-)


Perso j'aime les jeux pokemon.
Je viens de finir le Y et je suis de ton avis Lloz, il est bon. J'ai aimé la version noir. (et les remake or:argent aussi forcement)

On va peut être même finir par créer un topic pokemon tiens !
#179934 par ledenezvert
30 Oct 2013, 13:05
Polop !!

Hier j’ai fini de régler son compte à la pègre de Gotham City dans Batman Arkham Origins sur PS3. Préquelle du superbe Batman Arkham Asylum sorti en 2009 et de sa suite Batman Arkham City sorti en 2011, on est en droit de se demander si la licence a encore de la pertinence à apporter à la fois narrativement - que dire de plus qu'on ne sait déjà ? - que dans son gameplay – ce dernier n’ayant déjà guère évolué entre les deux premiers épisodes – d’autant plus que les développeurs de Rocksteady ont passé la main à ceux de WB Games

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Dans ce nouvel opus, il est question de raconter les débuts du Chevalier Noir face aux barons du crime de Gotham City, de sa rencontre fracassante avec le Joker à ses premiers liens avec le futur commissaire Gordon (ici simple capitaine) en passant par les doutes de son majordome Alfred. L’histoire se déroule pendant la nuit de Noël : Batman apprend que le criminel Black Mask a mis sa tête à prix (50 millions de dollars tout de même !) et que huit assassins sont à ses trousses, des têtes d’affiche comme Deathstroke, Killer Croc, Deadshot ou Bane aux plus méconnus mais non moins redoutables (pour la plupart) Copperhead, Firefly, Shiva ou l’Electrocuteur ! Le justicier qui commence tout juste à se faire un nom part ainsi en croisade pour retrouver Black Mask et mettre fin à ses agissements (et à la prime sur sa tête au passage), mais bien évidemment les choses ne seront pas aussi simples que ça…

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Dans l’ensemble, le scénario principal se laisse suivre sans peine et avec plaisir – incluant son lot de twists et de scènes d’action blockbuster – mais sans tomber dans le renversant non plus ; en d’autres termes on passe de (très) bons moments à jouer la nuit très mouvementée du Caped Crusader (mentions spéciales aux confessions du Joker et à la folie destructrice de Firefly) sans jamais crier au génie. Mais il faut bien reconnaître qu’il est bien difficile de (re)construire la mythologie d’un justicier en devenir tel que Batman en conciliant autant de personnages auprès d’un large public, notamment après le travail réalisé par le réalisateur Christopher Nolan et le scénariste David S. Goyer sur grand écran ces dernières années, lequel est encore bien présent dans les mémoires…

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Côté gameplay, WB Games n’a pas changé une recette qui marche : le jeu se veut donc un mélange d’infiltration et de beat’em all avec son lot de gadgets habituels (du Batarang au gel explosif). La seule nouveauté se trouve dans la résolution d’enquêtes : le joueur inspecte une scène de crime en se focalisant sur certains éléments vite visibles pour que Batman les analyse et reconstitue les évènements afin de remonter jusqu’au criminel. Mais malgré leur côté très high-tech, ces phases sont tout de même très simples et limitées (au faible nombre de 9 pour tout le jeu, dont bien la moitié est optionnelle) dans l’ensemble…

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Par ailleurs, ce n’est pas par l’étendue de sa carte ni de l’intérêt de ses missions annexes que Batman Arkham Origins tire non plus son épingle du jeu. Certes, il est plaisant de pouvoir enfin combattre le crime dans les rues de Gotham City et de faire une pause dans la Batcave de temps à autre mais il n’y a rien de bien distinctif par rapport à ce que l’on pouvait déjà faire dans Arkham City… Aussi peut-on légitimement se demander si le jeu présente réellement un intérêt pour les personnes ayant déjà fait les deux premiers épisodes de la licence ! Surtout qu’on déplorera parfois de violentes chutes de frame rate quand ce n’est carrément pas un bon vieux lag des familles, à-priori générés par l’utilisation du Batwing pour passer rapidement d’un secteur de la ville à un autre sans devoir faire tout le chemin en free-run et autre parkour si chers à d’autres licences à tendance bac à sable comme Assassin’s Creed par exemple.

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En fait, le pitch initial promettait des combats à mort entre Batman et les huit assassins (faisant office de bosses) mais une certaine déception est de mise au final car déjà ils ne sont pas tous inclus dans le scénario principal ; on sent d’ailleurs que seuls ceux à combattre dans le déroulement du jeu ont bénéficié d’une attention particulière (quoique la lutte contre Deadshot manque elle aussi cruellement d’originalité, rejoignant celles des assassins « optionnels ») et finalement ce sont ces duels mano a mano qui sortent un peu du lot : Deathstroke, Copperhead, Bane mais surtout l’inattendu Firefly (Killer Croc faisant lui davantage parti du tutoriel du jeu qu’autre chose et l’Electrocuteur n’étant qu’une vaste blague – au moins drôle sur le coup, sans mauvais jeu de mot).

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Bref, ce sont encore les missions principales et leurs bosses qui témoignent réellement de la saveur de la licence, chose qu’on avait déjà un peu noyé dans le pourtant excellent Arkham City au profit de tous les à-côtés possibles alors qu’Arkham Asylum se satisfaisait élégamment d’un ensemble bien moins épars car bien moins vaste. Je relève surtout l’infiltration du G.C.P.D. (le commissariat de Gotham City), le désamorçage du pont de la ville, et les passages à la prison de Blackgate qui remontent nettement le niveau global du jeu.

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En définitive, Batman Arkham Origins remplit le cahier des charges de la licence imposé par ses prédécesseurs ; ne vous y trompez pas, il s’agit d’un très bon titre qui contentera les fans du Chevalier Noir (enfin surtout ceux d’Arkham City à vrai dire) sans toutefois les ravir, par manque de réelle audace comme d’originalité (par exemple j’aurai aimé voir davantage de vie dans les rues de Gotham City qui est simplement peuplé de criminels et de flics véreux pour trancher avec celles d’Arkham City). Les joueurs plus exigeants quant à eux préfèreront passer leur chemin et espérer de véritables innovations pour les futurs épisodes sur consoles next-gen !

#179940 par Kikosaurus
30 Oct 2013, 14:20
Sympa ce retour. D'accord avec toi sur le côté presque étouffant d'Arkham City tant il est riche, ce jeu me cause le syndrome Xenoblade : tellement de quêtes annexes que je délaisse la partie principale :lol:

J'ai également lu ton test sur Paper Mario et ça m'a donné assez envie. Ceci dit, pas d'accord avec ton ressenti, apparemment positif, sur Super Paper Mario : passés les trois premiers mondes (et la bataille de Fort Francis, ce moment homérique), j'ai trouvé le jeu assez répétitif et franchement lassant sur la fin.
#179948 par ledenezvert
30 Oct 2013, 14:57
Polop !!

Kikosaurus a écrit:Sympa ce retour. D'accord avec toi sur le côté presque étouffant d'Arkham City tant il est riche, ce jeu me cause le syndrome Xenoblade : tellement de quêtes annexes que je délaisse la partie principale :lol:


Comme toi, j'avais préféré l'unité de lieu d'Arkham Asylum et je m'étais prêté sans peine au jeu du 100% sans réellement me détourner du scénario principal, ce qu'il est beaucoup moins facile de faire dans Arkham City et Origins, la faute à cette foutue tendance du open world ! Ce que j'ai simplement tenu à faire dans le dernier épisode, c'est la traque des assassins restants et la résolution de toutes les enquêtes, mais c'est une bien maigre consolation tant j'aurai tellement préféré un scénario principal + dense avec juste qq quêtes annexes... :roll:

Kikosaurus a écrit:J'ai également lu ton test sur Paper Mario et ça m'a donné assez envie. Ceci dit, pas d'accord avec ton ressenti, apparemment positif, sur Super Paper Mario : passés les trois premiers mondes (et la bataille de Fort Francis, ce moment homérique), j'ai trouvé le jeu assez répétitif et franchement lassant sur la fin.


Vous êtes plusieurs à ne pas tellement apprécier Super Paper Mario par rapport aux autres. Je l'ai fait à sa sortie (c'était mon 2ème épisode après l'opus Gamecube) et je ne me rappelle pas d'avoir été tellement lassé à la fin... Mais je concède volontiers que certains choix de gameplay puissent ne pas plaire dans ce titre :wink:
#184020 par ledenezvert
25 Nov 2013, 19:48
Polop !!

P'tit teasing pour me motiver à rédiger une p'tite bafouille ou deux :whistl:

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Enfin ce ne sera certainement pas pour ce soir (ni peut-être pas non plus pour demain) pour ceux qui se posent la question, j'ai trop de corrections :cry: et - + gênant - je ne sais pas encore trop comment traiter le premier :?
#184132 par ledenezvert
26 Nov 2013, 19:40
Polop !!

Hier Il y a une semaine, j’ai fini le scénario principal de Professeur Layton et l’héritage des Aslantes sur 3DS. Annoncé comme l’ultime épisode de la série, ce volet à la fois conclut la deuxième trilogie (amorcée avec Professeur Layton et l’appel du spectre sur DS et poursuivie par Professeur Layton et le masque des miracles sur 3DS) et fait le lien avec l’opus originel et ainsi avec la première trilogie – qui est en fait la seconde chronologiquement parlant ! La question est de savoir si mettre un terme à une licence aussi accessible que réputée est une bonne idée ou non ; pour percer ce mystère, penchons-nous donc un peu sur l’évolution de la saga et sur cette dernière aventure en particulier…

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Pour les malheureux ne sachant pas encore de quoi il en retourne, les jeux Professeur Layton basent leur gameplay sur de diverses et nombreuses énigmes à résoudre pour faire avancer le scénario principal (les cut-scenes prenant la forme d'un anime doublé en français), amenant toujours l’équipe du gentleman amateur de hauts de forme – tout comme de bon thé ! – et de son jeune disciple Luke Triton à élucider les grands mystères d’un lieu pour lequel leur aide a été requise. C’est grâce à cette surprenante recette que la série a acquis ses lettres de noblesse et sa popularité dès son premier épisode Professeur Layton et l’étrange village sur DS et est devenu par la même occasion le fer de lance des jeux Touch Generation ! de la première console tactile à double écran de Nintendo, une gamme de softwares simples d’accès pour le plus grand nombre (car utilisant la fonction tactile de la console) préparant le terrain à un élargissement du public de joueurs qui sera flagrant avec la sortie de la Wii… Mais revenons à notre professeur so British avant de nous perdre en digression, voulez-vous !

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En général, les énigmes proposées relèvent soit de la logique pure (sous forme de devinettes ou de problèmes mathématiques à résoudre) ou de la manipulation d’éléments (par exemple pour reformer une image, déplacer un objet dans un endroit précis, ou encore séparer des zones en suivant des règles établies au préalable), et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle en essayant toutefois de varier le type d’activités auxquelles le joueur se trouve confronté, même si la répétition est forcément inéluctable dès lors que l’on souhaite s’affranchir d’une grande quantité d’énigmes – mais cette redondance est également salutaire car on se rend vite compte qu’on a davantage de plaisir à résoudre tel type de casse-tête plutôt qu’un autre suivant nos affinités sinon notre capacité à en venir à bout facilement (phénomène évident avec la classification des énigmes téléchargeables).

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Et tout le sel de la saga réside justement dans la diversification des types d’énigmes ! Aussi a-t-on tôt fait de laisser un peu de côté le scénario principal juste pour se concentrer sur la solution des 150 mini-jeux d’esprit (et autres jeux bonus du sac du professeur composant le titre) plus ou moins bien cachés que ce soit en questionnant les différents personnages secondaires rencontrés ou tout simplement en inspectant le décor ! Et si la solution ne saute vraiment pas aux yeux même après une intense (?) réflexion de la part du joueur, celui-ci a toujours l’opportunité avant de jeter l’éponge de faire appel à des indices dont l’accès coûte la somme d’une ou plusieurs pièces S.O.S. (objets utiles que l’on peut trouver un peu partout en sondant les décors au stylet, on reste dans du point’n click classique pour la peine !).

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Professeur Layton et l’héritage des Aslantes fait honneur à toute cette tradition et ces habitudes de la licence mais tente d’innover un peu dans les lieux visités. En effet, alors que les autres aventures ne dérogeaient que fort peu à une unité de lieu – les différentes zones de la ville ou du village à explorer ne se dévoilant qu’au fur et à mesure de l’avancée du scénario principal (découpé en chapitres) et de la résolution d’énigmes bien entendu – cette ultime enquête envoie l’équipe de fins limiers aux quatre coins du monde pour percer le secret des Aslantes en compagnie de la dernière représentante de ce peuple disparu et avec à leurs trousses la moins fine équipe envoyée par TARGET, une sorte d’association de malfaiteurs tentaculaire menée par un certain Bronev (déjà rencontré dans Professeur Layton et le masque des miracles).

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Briser une telle convenance spatiale n’est certes pas une première dans la licence mais elle a au moins le mérite de faire souffler un petit vent de liberté, le joueur pouvant choisir sa destination parmi celles proposées comme bon lui semble au lieu d’être mené d’un quartier d’une même ville à un autre en effectuant des allers et venues réguliers au sein de celle-ci. Ceci dit, malgré le dépaysement de ces nouveaux endroits à visiter, certains joueurs pourraient déplorer un certain manque de réelle originalité dans le renouvellement de la licence, tandis que d’autres préfèreront explorer de fond en comble une seule ville sombre mais étendue plutôt que plusieurs villages certes exotiques mais réduits en espace.

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Peu importe j’aurai envie de dire tant le cœur du jeu réside toujours en la résolution avide d’énigmes, et ne déçoit pas de ce point de vue, contrairement à la difficulté un peu trop importante de bon nombre de celles de l’épisode précédent qui pouvait en devenir fort rebutante (et pas seulement pour les amateurs du 100%), l’apport de la 3D n’étant pas vraiment en cause ici, ni particulièrement utile (sinon seulement sur certaines d’entre elles). Le scénario principal se suit quant à lui sans peine ni suspense haletant pour des révélations fidèles à l’esprit de la licence mais pas un dénouement en apothéose, ce que l’on pourrait un peu déplorer s’il s’agit bel et bien là des dernières aventures du professeur et de son assistant…

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Pourtant, on ne pourra que regretter le fait de savoir que l’on n’y reviendra plus tant l’on s’est habitué à se creuser les méninges chaque année et à suivre des enquêtes dans un univers qu’un certain Hayao Miyazaki ne renierait certainement pas (le design et l’esprit de son film Laputa ou Le Château dans le ciel a visiblement inspiré les développeurs de Level-5 ici). En définitive, il me reste bien les énigmes téléchargeables au rythme d’une par jour pendant un an pour me contenter avant de tourner pour de bon la page Professeur Layton et l’héritage des Aslantes, mais je dois avouer que la licence me manquera certainement dans la suite de mon parcours vidéoludique… Quelle tristesse si ce vide n’est pas comblé !

#184370 par ledenezvert
27 Nov 2013, 22:12
Polop !!

Fan de The Legend of Zelda depuis ses débuts sur NES et Game & Watch, je fais parti de cette génération de joueurs ayant grandi avec la licence et été témoin de son évolution sur ses plus de 25 années d’existence aujourd’hui. A dire vrai, la sortie d’un nouvel opus sur console portable a rarement été synonyme d’excellente nouvelle (si on excepte le poétique Link’s Awakening sur Game Boy bien sûr), les jeux en question faisant davantage office de bouche-trous plus ou moins de qualité pour faire patienter le public jusqu’au prochain « grand » épisode sur console de salon (sinon de laboratoire d’idées de gameplay ou tout simplement de remakes) que de réels titres majeurs dans la saga. Pourtant, le producteur Eiji Aonuma a dès le début annoncé la couleur avec A Link Between Worlds sur 3DS en le présentant comme la suite de A Link to the Past sur Super Nintendo ! C’est donc en tant que successeur du titre se disputant généralement la place de meilleur Zelda face à Ocarina of Time dans le cœur des fans (excusez du peu !) que ce new challenger va tenter de se faire une place au soleil sous la triforce…

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The Legend of Zelda : A Link Between Worlds se déroule ainsi dans le même Hyrule que son aîné de la console 16-bits de Nintendo ; les habitués y trouveront d’ailleurs très vite leurs marques car la carte du royaume est quasiment identique, les musiques sont elles-aussi les mêmes mais réorchestrées, sans oublier les graphismes qui ont droit à un bon petit lifting ! Aussi, si certains pourraient y voir une certaine paresse de la part des développeurs, cette mauvaise impression disparaît bien vite car la magie opère sans attendre ; en effet, le jeu ne se contente pas de reprendre les ingrédients d’un jeu culte pour beaucoup pour les resservir tels quels : la nouveauté principale de gameplay réside en la capacité de Link à devenir une peinture pouvant se déplacer sur les murs, et croyez-moi que ce n’est pas un banal petit changement étant donné qu’elle permet une toute autre approche des énigmes à résoudre, que ce soit dans les donjons ou dans la quête de quarts de cœur par exemple !

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D’ailleurs, ce pouvoir que l’on obtient au bout du premier palais est directement lié au scénario, lequel – sans vouloir spoiler – fait apparaître un monde parallèle appelé Lorule dans lequel Link pourra voyager via des failles disséminées un peu partout dans Hyrule. En fait, Lorule est clairement le pendant négatif d’Hyrule, l’équivalent du monde des ténèbres de A Link to the Past, ou encore de celui du Crépuscule de Twilight Princess, et il faudra jouer entre les deux mondes pour venir à bout du jeu et en découvrir tous les secrets qu’il regorge… En outre, des clins d’œil plus ou moins marqués à d’autres opus de la saga renforcent l’idée que A Link Between Worlds est davantage qu’un hommage à l’épisode Super Nintendo, comme la présence du fameux masque de Majora dans la maison de Link pour n’en citer qu’un !

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Ceci dit, il serait erroné de penser que le jeu ne se contente de faire que du fan-service. En effet, l’autre changement qui bouscule les canons de la licence est la liberté du joueur à explorer les donjons dans n’importe quel ordre ou presque ! Une telle prouesse impose fatalement une concession, celle de ne plus lier l’obtention d’une arme secondaire ou d’un objet à un donjon en particulier, un standard que justement A Link to the Past avait réellement instauré (les épisodes NES laissant davantage de marge sur ce point). Cela implique que les objets que le joueur pourra dénicher au sein des donjons ne sont pas indispensables pour finir le jeu, mais on aurait bien tort de s’en priver car il s’agit de power-ups et autres upgrades de l’équipement de base du héros (tuniques, bouclier…). Cela ne signifie pas pour autant que les classiques arc, boomerang, bombes et autres marteau ou grappin ont disparu mais que l’on aura la possibilité de les louer pour une poignée de rubis (avant de pouvoir les acheter définitivement) au mystérieux personnage de Lavio qui a élu domicile dans la demeure de Link tant qu’à faire ! A noter que la location s’achève en cas de Game Over et qu’il faudra repasser à la caisse le cas échéant mais le jeu est heureusement fort généreux en rubis (voire trop) pour ne pas être frustré de devoir partir en quête d’argent avant de pouvoir repartir à l’assaut d’un donjon récalcitrant par exemple.

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A dire vrai, c’est même la difficulté globale de l’aventure qui en pâtit : pour preuve, je n’ai pas vu une seule fois l’écran Game Over avant de finir le jeu !! Je préfère pourtant relativiser un peu mes propos avant que l’on ne hurle au scandale : en tant que fan de la première heure, je suis vraiment en terrain bien connu dès qu’il s’agit d’énigmes à résoudre ou de techniques à trouver pour battre un boss, non seulement j’ai acquis certains réflexes communs à tous les Zelda mais A Link Between Worlds se présentant comme un hommage à A Link to the Past (l’un de mes épisodes préférés) il y a énormément de similitudes entre les deux opus que ce soit justement dans les secrets à découvrir ou les bosses à terrasser ! Aussi, un néophyte ou un non habitué de la licence mettra davantage de temps à en voir le bout qu’un vieux routard comme moi…

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Enfin ce n’est pas en raison d’une difficulté rabaissée que j’ai boudé mon plaisir, bien au contraire même ! Redécouvrir le royaume d’Hyrule d’antan et arpenter celui de Lorule a mêlé insidieusement et paradoxalement nostalgie et fraîcheur, et a du coup démontré sans fioritures le savoir-faire de Nintendo de pouvoir créer du neuf sur de l’existant en réussissant en même temps à insuffler une identité propre à une « suite ». C’est pourquoi – à l’exception des joueurs les plus exigeants qui y trouveront toujours à redire de toutes façons – The Legend of Zelda : A Link Between Worlds ne se présente non pas comme l’épisode du renouveau (il n’en a pas la prétention d’ailleurs) mais comme la célébration de tout un pan de la saga qu’on aurait bien tort d’oublier depuis l’arrivée de la 3D (sur laquelle le jeu s’appuie également beaucoup mine de rien – 3DS oblige – mais heureusement sans exploser nos rétines au passage), auquel s’ajoute des astuces de gameplay forts sympathiques et efficaces à défaut d’être totalement révolutionnaires et qui font la preuve de la constante recherche d’innovation dans la licence privilégiée de Nintendo. Au final, il s’agit là de l’un des meilleurs jeux de la console à l’heure actuelle tout simplement (je l’ai dévoré en même pas deux jours !), sur lequel je reviendrai avec grand plaisir comme je le fais de temps à autre avec son grand frère sur Super Nintendo… Et ça c’est la qualité d’un grand jeu !

[video]5rZ03yOf4Tc&feature=share&list=PLAIMaGSeGGkyEjsoMl6T5c4aJjEBu8WyW[/video]
#184440 par Lloz07
28 Nov 2013, 11:25
Bon, j'étais circonspect face à la direction artistique et au côté "refaire du neuf avec du vieux", mais au vu de tous les avis positifs que j'ai lu ici ou là, ainsi qu'après avoir lu ton retour, je pense franchir le pas et me le prendre (après avoir fini Pokémon Y :mrgreen: ).

Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi sur ton affirmation de départ : certes, les épisodes GBA et DS peuvent être perçus comme des épisodes relativement mineurs qui permettaient de patienter entre les différents épisodes sur consoles de salon ; et ok, Link's Awakening est juste grandiose.
Mais entre ce dernier et les épisodes GBA, y'à eu le diptyque des Oracle, qui eux, étaient excellents, et ne méritent pas le sobriquet de "bouche trous", même en rajoutant "de qualité" derrière. M'enfin, c'est que mon avis :wink:


En tout cas, merci pour ton retour, tu as fini de me convaincre d'acheter cet opus !

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