Bonjour à tous,
je vous fais partager une info trouvée par hasard sur le net, et pour laquelle il n'y a quasiment aucune donnée accessible facilement aujourd'hui.
L’Atari Cougar, ou Atari 128 (pour 128 bits) est un prototype de console 6ème génération développé par la firme Atari dans les années 90. Elle devait succéder à l’Atari Jaguar et représenter un adversaire direct de la Sega DreamCast, Sony Playstation 2, Nintendo GameCube et Microsoft Xbox. L'image de présentation est une photocopie de notice distribuée en interne, vous pardonnerez donc sa piètre qualité.
Atari a sorti plusieurs consoles avec des noms de félins. Après une décennie passée dans les consoles de jeux très basiques (époque "Pong"), un passage par les micro ordinateurs (ST 520, 1040 et Falcon), Atari a essayé de revenir sur le devant de la scène avec une portable, l’Atari Lynx, et une console de salon la Jaguar. Cette dernière est d'ailleurs sortie en shuntant un autre projet d'Atari qui s'appelait Panther, console de 4ème génération 32 bits, mais elle a finalement décidé la sortie d'une 5ème génération soit disant 64 bits. Je pense qu'ici tout le monde connaît les soucis de cette console et son échec commercial cuisant.
Il semblerait qu'Atari ne voyant pas les ventes de la Jaguar décoller, ait prévu de développer une console en vrai 128 bits, beaucoup plus puissante et plus simple pour le développement de jeux.
Les doléances des développeurs, des possesseurs de Lynx/Jaguar, et d'employés d'Atari semblent avoir été prises en compte avec les consignes suivantes pour l’élaboration de la console :
⦁ une vraie puissance graphique en 3D, notamment texturée
⦁ une facilité de développement pour attirer les créateurs de jeux (et dont tout le monde se plaignait sur la Jaguar)
⦁ un lecteur CD-ROM (dispositif central à clapet comme la PS1 et la Saturn) pour permettre le stockage de grandes quantités d’informations, de musiques en qualité CD, et séquences d’intro/phases de jeux en rendu 3D précalculé ou full motion vidéo, alors que la précédente s'était lancé avec un port cartouche puis un lecteur CD additionnel
⦁ rétrocompatibilité totale avec les jeux + anciens Jaguar, Jaguar CD et Lynx (port cartouche disposé sur le schémas sur la face supérieure en arrière de la console)
⦁ un emplacement libre situé en façade permettant l’insertion de différents modules permettant l'évolutivité de la machine
Le design est surprenant, c’est une console très large et plutôt plate, mais à l’époque beaucoup de consoles ont essayé d’adopter un look de platine CD DVD pour trôner dans le salon. Atari surfe de façon opportuniste sur cette idée tout en perdant un look personnalisé. A priori aucun coloris n'était réellement décidé, mais peut être un gris ou blanc cassé. Il n'y a pas eu à ma connaissance de modèle construit, c'est resté à l'état de design.
La rétrocompatibilité est une bonne idée, et semble t il la seule console à l’avoir envisagé à l'époque. Mais jouer à des jeux Lynx sur un téléviseur paraissait peu attrayant et la ludothèque Jaguar étant réduite et de qualité médiocre, ce bonus pesait peu face à une concurrence qui détenait déjà des licences prestigieuses. Atari aurait commercialisé un adaptateur cartouche Jaguar dans lequel se seraient insérées les cartouches Lynx. Aucune idée si cet adaptateur aurait pu être utilisé directement sur la Jaguar.
L'emplacement pour lecteur optionnel amovible est une bonne idée d'évolution mais risquait de réentrainer Atari dans une offre de produits complémentaires, toujours onéreux à produire (et donc à la vente) et généralement peu achetés. Plusieurs dispositifs étaient proposés : modem, lecteur ZIP, lecteur de disquette 3"1/2 (qui paraît peu crédible), et même un 2e lecteur CD pour écouter plus simplement sa musique pendant les jeux ou console en mode minimaliste dans le salon (ce qui était a priori une demande particulière d'un membre de la famille Tramiel même).
Même avec un apport financier important, il apparaît peu probable qu’Atari ait pu commercialiser cette console. L’absence de succès d’envergure de la Lynx et l’échec cuisant de la Jaguar ayant stigmatisé Atari comme une compagnie dépassée, toujours plus soucieuse de vendre en masse à bas prix quitte à brader la qualité de ses produits.
Le nom de la console n’a jamais été clairement défini, Cougar et Puma ont été proposés. La petite histoire raconte qu’un employé canadien d’Atari ait moqué au cours d’une réunion une console contenant « pue » dans son nom, d'où le retour vers Cougar (a priori cet employé a été licencié peu de temps après).
Avec la connotation actuelle de « cougar », il aurait été amusant de voir sur le marché du retrogaming, cette vieille console cherchant à racoler de jeunes joueurs ...
je vous fais partager une info trouvée par hasard sur le net, et pour laquelle il n'y a quasiment aucune donnée accessible facilement aujourd'hui.
L’Atari Cougar, ou Atari 128 (pour 128 bits) est un prototype de console 6ème génération développé par la firme Atari dans les années 90. Elle devait succéder à l’Atari Jaguar et représenter un adversaire direct de la Sega DreamCast, Sony Playstation 2, Nintendo GameCube et Microsoft Xbox. L'image de présentation est une photocopie de notice distribuée en interne, vous pardonnerez donc sa piètre qualité.
Atari a sorti plusieurs consoles avec des noms de félins. Après une décennie passée dans les consoles de jeux très basiques (époque "Pong"), un passage par les micro ordinateurs (ST 520, 1040 et Falcon), Atari a essayé de revenir sur le devant de la scène avec une portable, l’Atari Lynx, et une console de salon la Jaguar. Cette dernière est d'ailleurs sortie en shuntant un autre projet d'Atari qui s'appelait Panther, console de 4ème génération 32 bits, mais elle a finalement décidé la sortie d'une 5ème génération soit disant 64 bits. Je pense qu'ici tout le monde connaît les soucis de cette console et son échec commercial cuisant.
Il semblerait qu'Atari ne voyant pas les ventes de la Jaguar décoller, ait prévu de développer une console en vrai 128 bits, beaucoup plus puissante et plus simple pour le développement de jeux.
Les doléances des développeurs, des possesseurs de Lynx/Jaguar, et d'employés d'Atari semblent avoir été prises en compte avec les consignes suivantes pour l’élaboration de la console :
⦁ une vraie puissance graphique en 3D, notamment texturée
⦁ une facilité de développement pour attirer les créateurs de jeux (et dont tout le monde se plaignait sur la Jaguar)
⦁ un lecteur CD-ROM (dispositif central à clapet comme la PS1 et la Saturn) pour permettre le stockage de grandes quantités d’informations, de musiques en qualité CD, et séquences d’intro/phases de jeux en rendu 3D précalculé ou full motion vidéo, alors que la précédente s'était lancé avec un port cartouche puis un lecteur CD additionnel
⦁ rétrocompatibilité totale avec les jeux + anciens Jaguar, Jaguar CD et Lynx (port cartouche disposé sur le schémas sur la face supérieure en arrière de la console)
⦁ un emplacement libre situé en façade permettant l’insertion de différents modules permettant l'évolutivité de la machine
Le design est surprenant, c’est une console très large et plutôt plate, mais à l’époque beaucoup de consoles ont essayé d’adopter un look de platine CD DVD pour trôner dans le salon. Atari surfe de façon opportuniste sur cette idée tout en perdant un look personnalisé. A priori aucun coloris n'était réellement décidé, mais peut être un gris ou blanc cassé. Il n'y a pas eu à ma connaissance de modèle construit, c'est resté à l'état de design.
La rétrocompatibilité est une bonne idée, et semble t il la seule console à l’avoir envisagé à l'époque. Mais jouer à des jeux Lynx sur un téléviseur paraissait peu attrayant et la ludothèque Jaguar étant réduite et de qualité médiocre, ce bonus pesait peu face à une concurrence qui détenait déjà des licences prestigieuses. Atari aurait commercialisé un adaptateur cartouche Jaguar dans lequel se seraient insérées les cartouches Lynx. Aucune idée si cet adaptateur aurait pu être utilisé directement sur la Jaguar.
L'emplacement pour lecteur optionnel amovible est une bonne idée d'évolution mais risquait de réentrainer Atari dans une offre de produits complémentaires, toujours onéreux à produire (et donc à la vente) et généralement peu achetés. Plusieurs dispositifs étaient proposés : modem, lecteur ZIP, lecteur de disquette 3"1/2 (qui paraît peu crédible), et même un 2e lecteur CD pour écouter plus simplement sa musique pendant les jeux ou console en mode minimaliste dans le salon (ce qui était a priori une demande particulière d'un membre de la famille Tramiel même).
Même avec un apport financier important, il apparaît peu probable qu’Atari ait pu commercialiser cette console. L’absence de succès d’envergure de la Lynx et l’échec cuisant de la Jaguar ayant stigmatisé Atari comme une compagnie dépassée, toujours plus soucieuse de vendre en masse à bas prix quitte à brader la qualité de ses produits.
Le nom de la console n’a jamais été clairement défini, Cougar et Puma ont été proposés. La petite histoire raconte qu’un employé canadien d’Atari ait moqué au cours d’une réunion une console contenant « pue » dans son nom, d'où le retour vers Cougar (a priori cet employé a été licencié peu de temps après).
Avec la connotation actuelle de « cougar », il aurait été amusant de voir sur le marché du retrogaming, cette vieille console cherchant à racoler de jeunes joueurs ...