Yosh!
2 jeux "finis par procuration" cette semaine (comprendre : walkthrough matés sur Youtube) :
Silent Hill Origins et
Silent Hill Downpour. J'étais tellement dégoûté d'Homecoming que je n'ai même pas voulu les lancer sur la console. Mais malgré tout, j'avais envie de voir l'histoire de ces épisodes. Et... ben j'ai été agréablement surpris, et pas qu'en ce qui concerne l'histoire.
Silent Hill Origins a unscénar vraiment raccord avec les opus 1 et 3, c'est du bon boulot, c'est agréable. L'histoire et le personnage de Travis sont également bien pensés et tout à fait dans ce qu'on peut attendre d'un bon Silent Hill. L'ambiance générale est parmi les plus glauques et sinistres de la série, particulièrement au plan graphique, avec un monde alterné proprement dégueulasse de rouille et de sang. Quant au gameplay, il a l'air bien plus agréable que celui d'homecoming, notamment en ce qui concerne les dégâts des armes et les PV des monstres. Pour les énigmes par contre, ça vole pas bien bien haut. Bref, un épisode tout à fait correct, que je suis finalement content de ne pas avoir ramené à Micromania car je vais le garder
.
Quant à
Silent Hill Downpour, il me laisse une impression bizarre, mais dans le bon sens du terme. En fait, cet épisode est à Silent Hill ce que Deadly Premonition est à Twin Peaks : une "réécriture" de l'oeuvre originale qui finit par se démarquer totalement de son modèle. Là où SH Origins est un SH pur jus, au point qu'on pourrait sortir la checklist et cocher toutes les cases du "parfait petit SH", Downpour reprend une partie de la mythologie de la saga pour en refaire quelque chose de bien différent. L'histoire est vraiment très bonne, avec comme "grand pitch" des protagonistes qui cherchent avant tout à s'échapper de Silent Hill. Ce qui renverse totalement la situation par rapport aux autres opus, où les héros allaient de leur propre chef dans la ville. De fait, on a (enfin
) des personnages principaux qui se demandent pourquoi il leur arrive toutes ces merdes et bizarreries. Ce qui les rend étonnamment humains et attachants. Les PNJ rencontrés n'en sont pas moins frappés que dans les autres opus et c'est un bonheur que de suivre toute cette histoire.
Ceci aussi grâce à une ambiance formidable, servie par des trouvailles graphiques franchement originales et une BO qui, si elle n'égale pas celles d'Akira Yamaoka, fait bien son job. Les monstres en revanche sont sans hésitation les plus moches de la série (et pas dans le bon sens du terme), ce qui contribue d'ailleurs aussi à renforcer cette impression de jouer à "un SH qui n'est pas un SH" . En fait, ils tiendraient plus de Deadly Premonition (encore lui) ou d'Alan Wake. Idem pour cette "présence" qui nous suit sans relâche, détruisant tout sur son passage, lors des visites dans le monde alterné. Passages qui ne font d'ailleurs pas spécialement peur. En fait, de manière générale, le jeu ne file pas la même frousse que dans les autres opus, notamment car il est bien moins organique, avec des passages plus rares dans un monde alterné bien moins crade et sanguinolent, mais pas moins mystérieux. En fait, il met surtout mal à l'aise et sait se montrer avant tout mystérieux. Côté gameplay, on repart sur les bases d'un survival horror, avec de nouveau cette nécessité de fuir plus que de combattre. Les combats sont ceci dit bien moins calamiteux que dans Homecoming. Ces phases de fuite en revanche sont assez décevantes. En revanche, concernant les énigmes, putain il y en a qui sont franchement bien trouvées et originales. Chapeau!
En conclusion, pour celui là, je me mords les doigts de l'avoir revendu, car s'il n'est pas forcément un "bon SH", il est en revanche un excellent jeu "d'horreur fantastique", comme peut l'être Deadly Premonition ou, en dehors du JV, la série Twin Peaks, l'Echelle de Jacob ou un bon Stephen King.
Je le recommande chaudement
. Et moi maintenant faut que je le retrouve
.
, après il y aura des missions d' escortes , des défenses d'objectifs et pas mal de quêtes annexes , tu devrais creuser un peu plus 
si vraiment t'accroches pas tant pis
(ou alors il l'a bien caché 
)
