Fin 2002, la Dreamcast étant sur la fin de sa courte vie, je cherche une alternative pour combler mes désirs d'adolescent boutonneux qui a tout son temps libre pour jouer. Toutes les consoles concurrentes de cette génération sont sortis, j'ai donc le choix du roi entre la Playstation 2, la Xbox et la Gamecube. Jusqu'à ce jour, mes seules consoles ont été la Playstation 1 et la Dreamcast, et j'aurais naturellement pu/dû me tourner vers la Playstation 2, mais les rêves d'un gamin qui n'a jamais eu de Nintendo 64 ont été plus forts (d'autant plus que les joueurs tenaient Sony pour responsable du naufrage de Sega).
En effet j'ai longtemps bavé sur la Nintendo 64 que j'ai découvert en émulation durant l'ère de la Playstation 1. Mon ordinateur bas de gamme étant incapable de faire tourner les jeux 64 convenablement, je n'ai pu qu'apprécier les introductions de grands jeux comme Zelda que je passais en boucle, mis à part Super Smash Bros sur lequel j'ai passé beaucoup d'heure malgré ses horribles 15-20 FPS constants Enfin, les différents articles lus dans les magazines papiers de l'époque sur Starfox Adventures ont définitivement scellé le choix de ma prochaine console, qui ne pouvait être que la Gamecube. C'est en décembre 2002 que je revends ma Dreamcast dans un magasin appelé 100% jeux pour acheter la dernière console de Nintendo (et grâce à mes parents qui ont subventionné le reste ). C'est donc au pied du sapin, le 25 décembre 2002 que je déballe pour la première fois la Gamecube, avec à ses côtés, bizarrement , Super Smash Bros Melee et Starfox Adventures. Toutes les anecdotes qui suivent sont le fruit d'un gros travail de recherche dans mes souvenirs pour faire corréler les moments de ma vie correspondant à tel ou tel jeu avec l'aide de mes précieuses cartes mémoires d'époque, et j'espère qu'il contribuera à la crédibilité de mes prochains pavés.
Je me souviens quand j'ai acheté le jeu, j'étais avec un ami de l'IUT qui devait passer le week-end chez moi, lui aussi fan de J-RPG. De passage à Dock Games, on a fait le tour des jeux d'occasions sur Gamecube, et le rayon n'était pas bien épais, normal me direz-vous en 2007 ! Mais au milieu des jeux très moyens, se trouvait Baten Kaitos, dont la jaquette nous a vraiment intrigué. Ne connaissant pas du tout le jeu, la lecture du descriptif et des images à l'arrière de la jaquette nous ont rapidement conquis. C'était encore une époque où la découverte d'un jeu en magasin était possible. Le jeu nous a donc coûté 19€ en caisse, et c'est cet exemplaire qui figure encore dans ma collection. Le moins que l'on puisse dire, c'est que notre intuition a été bonne, car le jeu a une direction artistique magnifique avec des décors en 2D et des personnages en 3D, un système de combat original bien que pas évident à assimiler, l'épopée qui se sent à plein nez et au fil des semaines on atteint rapidement la moitié du jeu, mais sa longueur et ses longueurs font qu'on passe à autre chose. Il faut attendre 2013, oui, 6 ans après, pour que je m'y remette, seul cette fois, avec l'arrivée de Dolphin. C'est un émulateur PC pour Gamecube et Wii qui permet d'améliorer les graphismes, car en 2013 c'était très compliqué d'apprécier un tel jeu. Et ma sauvegarde ? Ce fut le parcours du combattant mais j'ai pu l'importer sur PC grâce à un carte mémoire Gamecube no name, à insérer dans une Wii qui elle, permettait l'extraction de la sauvegarde sur une clé USB. Autant dire que j'y croyais pas, mais cela a bien fonctionné et j'ai enfin pu terminer Baten Kaitos au final à l'image du jeu : époustouflant ! En même temps, comment pouvait-on en douter lorsque l'on sait qu'une des équipes de développement du jeu n'est autre que Monolith Soft, qui sortira quelques années plus tard un autre chef-d'oeuvre : Xenoblade Chronicles !
Lorsque j'ai découvert Dolphin en 2013, j'ai essayé tout un tas de jeux Gamecube et Wii pour espérer découvrir un ou des must have jusqu'alors injustement ignoré, et magnifié de surcroît. Je me souviens très bien que lorsque j'ai eu la console en 2002, j'ai volontairement ignoré Luigi's Mansion alors qu'il fait parti des rares jeux de lancement de la console, car mon petit cerveau me disait que c'était un jeu de gamin :) En 2013, avec un peu plus de plomb dans la tête j'ai décidé de donner sa chance à ce jeu si apprécié des fans de la Gamecube, et j'ai bien fait ! Au démarrage du jeu, la première chose qui saute aux yeux, c'est qu'il est magnifique. Oui, magnifique. Dolphin est particulièrement bluffant quand il fait tourner un jeu tout en 3D (contrairement à Baten Kaitos ou seul les personnages sont en 3D), il améliore TOUT. Une fois n'est pas coutume chez Nintendo, la direction artistique est très bonne, les bruitages sont excellents, et les différentes voix que prend Luigi pour appeler son frère sont géniales (l'une d'entre elles est restée la sonnerie de mon smartphone pendant un moment ) Le concept est tout simple mais tellement original : aspirer des fantômes ! Le gameplay est addictif et on enchaîne facilement toutes les pièces du manoir pour aspirer tout ce qui bouge, mais il est tellement addictif que la fin du jeu arrive très très vite. J'ai seulement mis 8h pour en venir à bout, sachant que j'ai passé quasiment 1h à chercher partout dans le manoir un fantôme qui se déplaçait tout le temps, et bien sûr sans indication. Luigi's Mansion fait donc parti de ces jeux que j'ai acheté après les avoir fait. Je l'ai rapidement trouvé en lot dans un état moyen, et l'ai récemment remplacé par un exemplaire en très bon état qui ne bougera plus de ma collection.
Impossible de me rappeler dans quelles conditions j'ai acheté ce jeu, mais j'ai dû me le procurer au moment de sa sortie ou peu de temps après car le jeu est sorti fin 2003, et ça concorde avec des soirées passé avec des amis que j'ai fréquenté pendant cette période. Ma première approche avec Mario Kart fut sur l'épisode 64, mais je n'ai pas su l'apprécié à sa juste valeur car j'étais complètement fan à cette époque de Crash Team Racing. Mario Kart Double Dash est donc mon deuxième contact avec la franchise, et cette fois c'est le coup de cœur. Rarement un jeu fait pour le multijoueur m'aura pris autant de temps en solo. J'ai passé des dizaines d'heures sur ce jeu, pour débloquer toutes les courses et tous les championnats jusqu'au mode All Tour et Miroir que j'ai également terminé. J'étais passé maître dans l'art du dérapage, ce qui faisait que je perdais très peu de partie, et c'est d'ailleurs toujours le cas sur Mario Kart 8 qui est, je trouve, son digne successeur. C'est pendant mon année de première au lycée que j'ai acquis le jeu, et c'est également le début des soirées avec les copains sous le couvert des parents. Jouer à Mario Kart à la maison était en général synonyme de soirée pizzas ou lasagnes avec les amis, filles ou garçons, chacun lâchant la manette à chaque fois qu'il finissait bon dernier. L'année d'après ces soirées consoles ce sont transformées en soirées tarot/belote
En 2005 j'échange avec un ami ma Gamecube contre sa Playstation 2. Même si j'ai choisi d'aller chez Nintendo, il faut bien avouer que la ludothèque de la Playstation 2 est considérable et je décide, à la fin de cet échange, de m'en procurer une dans le Dock Games où j’achèterai 2 ans plus tard Baten Kaitos. L'été 2006 est là, et on commence ensemble Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty. Le jour où il vient chez moi pour qu'on en finisse avec Solidus, il a dans les mains Metal Gear Solid : The Twin Snakes, et on enchaîne direct ! C'était la bonne époque où pendant les vacances les seuls moments où je jouais pas c'était pour manger, dormir et voir les copains :) Pour n'avoir joué à Metal Gear Solid premier du nom que sur Playstation 1, c'était quand même une sacrée gifle de le lancer sur Gamecube avec le même type de graphisme et de gameplay que son petit frère sur la machine concurrente. Mon seul regret est l'absence du doublage français qui est tellement mythique sur la première console de Sony : "je ne peux pas te lire", "les enfants terribles", "Meryl !", "Colonel, est-ce que tu me reçois ?" Bref, c'est un très bon remake, mais il ne me fait pas oublier l'original. Un an ou deux plus tard j'ai trouvé le jeu dans un Cash Converters et je me souviens très bien l'avoir payé 5,9€, complet et en très bon état. C'est lui qui se trouve en photo au dessus de ces quelques lignes.
En 2014 je fais un vide grenier dans un petit village à 20 minutes de chez moi. Il est environ 9h30 quand j'arrive sur place, et après quelques minutes je tombe sur un stand qui vend plein des jeux-vidéos. Mon rayon X s'active et je vois du PS3, de la WII et un peu de Gamecu... je bloque un instant et oui, je réalise, Skies of Arcadia Legends est posé tranquillement au sol à côté de daubes infâmes. Mon cerveau réfléchit quelques secondes et je mets en application une astuce de vieux roublard qui consiste à demander le prix de plusieurs objets, en commençant par celui qu'on veut le moins et en finissant par celui que l'on veut le plus. Voyant qu'on achète pas, le vendeur aura tendance à baisser petit à petit son prix. Je lui pose la question et ses réponses me donnent raisons (même si ce sont peut-être déjà ses prix de bases ) : 10€ le jeu PS3, 8€ le jeu WII et 5€ le jeu NGC. J'ai bouilli intérieurement et le plus dur étant fait, ne me demandez pas pourquoi, j'ai osé le : "3€ pour ce jeu Gamecube c'est possible ?". L'erreur à surtout pas faire lorsqu'on est déjà très satisfait du prix demandé). Mais finalement j'ai bien fait car il a de suite accepté et je suis reparti avec mon Skies of Arcadia Legends et 3€ en moins dans mon porte monnaie. En rentrant chez moi j'ai testé le jeu, il fonctionne à merveille, bien complet et en très bon état. C'est tout ce que j'ai a raconter sur ce jeu car c'est un des rares que je garde seulement pour la collection, ayant déjà fait le titre sur Dreamcast.
Mon tout premier jeu d'aventure, avec un grand A ! Après plusieurs lectures sur le jeu dans différents magazines, j'ai demandé le jeu au papa noël en 2002, et pouf le jeu est apparu sous le sapin Il faut savoir qu'à cette époque-là, le seul Zelda auquel j'ai joué est Ocarina of Time, durant une petite heure à peine et je n'ai pas du accroché. Alors je vous laisse imaginer la claque que j'ai reçu en lançant Starfox Adventures pour la première fois. Le jeu était absolument magnifique, très coloré et avec un concept original que je raccourcirai volontairement : sauver les dinosaures d'un dinosaure méchant ^^ Je ne le comprendrai que plus tard mais les mécaniques de jeu ont tout d'un Zelda, et je kiffe grave. De souvenir, la manette de la Gamecube est très bien adaptée au jeu et le joystick C est diablement bien pensé pour l'utilisation des nombreux armes de Fox McCloud. Le petit bémol du jeu se trouve dans niveau spatiaux qui ont vraiment très peu d’intérêt pour moi, mais qui parle surement aux fans de Starwing, que je n'ai pas connu. C'est un jeu que je ferai à nouveau volontiers si un remake ou un remaster était annoncé, car malgré tout l'amour que je lui porte, je ne l'ai fait qu'une seule fois. Concernant l'exemplaire que je possède, ce n'est pas celui de 2002 car il a souffert de ma jeunesse, et je l'ai remplacé par un exemplaire en meilleur état il y a longtemps.
Vous pouvez poser un congé pour la matinée car j'ai énormément de chose à dire sur ce jeu que je considère aujourd'hui et surement pour toujours comme le meilleur jeu de plateforme au monde. Pardon ? Non, la nostalgie n'y est pour rien Mais rarement, pour ne pas dire jamais, un jeu vidéo m'aura provoqué cette petite sensation de bien-être et ce sourire en coin en revoyant tous les moments que j'ai passé en compagnie de Mario et J.E.T. Je peux encore entendre les musiques ou même le son de la sélection des sauvegardes qui résonnent dans ma tête. Bref, je pense que si je devais qualifier un jeu de madeleine de Proust, ce serait bien Super Mario Sunshine. Tout à commencé pendant une discussion entre ami en attendant le bus, devant le lycée. Super Mario Sunshine vient vite sur le tapis et en bon anticonformiste que j'étais (et que je suis encore un peu) je refusais catégoriquement de jouer à ce titre grand public, comme tout les Mario (je n'avais d'ailleurs jamais touché un Mario de ma life :) ). J'imagine que ma position n'a pas durée longtemps mais j'ai carrément un blackout entre cette discussion et le moment j'ai inséré la galette dans ma console. Et une fois la manette en main, elle fut très difficile à lâcher d'autant plus que mon ignorance m'a permis de ne pas souffrir de la comparaison avec Super Mario 64. C'est clairement ce "quelque chose" dont je parlais dans la présentation générale de ma collection qui m'attirait inlassablement vers ce jeu et ce, malgré ses défauts. Car oui, il n'est pas exempt de défaut, notamment la rigidité de Mario qui combinée à un level-design ultra punitif m'ont souvent donné envie de balancer la manette contre la télévision. Mais les graphismes, les musiques, les sons dans les menus, tout me rappelle mon adolescence et les émotions que le jeu me procurait. Jeu que j'ai fini en une vingtaine d'heure de mémoire et pour lequel j'ai tenté le 100%, soit 120 soleils, en vain. En vain, en 2004 ! Pendant l'hiver 2016 et les énormes siestes de mon fils de deux mois, je décide de relancer ce bon vieux Mario Sunshine, pour voir, par curiosité. J'insère le jeu, ma carte mémoire de l'époque et bingo, ma save est toujours là, avec 94 soleils au compteur. Je me dis que le défi peut être sympathique, et je reprends ma partie dans les mêmes conditions que quand j'avais 16 ans chez mes parents, c'est-à-dire dans ma chambre, au sol, la couette sur les genoux et le chauffage dessous pour être au chaud. Cela représente tellement de bons souvenirs pour moi. Plusieurs heures de jeux plus tard, une quinzaine je pense, et 12 ans après ma première partie, j'obtiens enfin les 120 soleils ! Je me suis vraiment bardé même si ma manette a encore une fois failli exploser en mille morceaux. Pour ceux qui se souviennent, j'ai passé plusieurs heures sur l'épisode où on doit arroser avec Yoshi des poissons qui se transforment en plateformes permettant d'accéder au soleil tout en haut de Port Ricco. Je ne me rappelle pas avoir eu beaucoup d'exemplaire de Super Mario Sunshine entre les mains, donc je pense que celui j'ai aujourd'hui est celui que j'ai acquis dans les années 2000.
Le second jeu que j'ai déballé le soir du 25 décembre 2002. Super Smash Bros Melee est un des deux jeux qui m'ont décidé à acheter une Gamecube. Suite du génialissime (ça se dit pas je sais) Super Smash Bros 64 que j'ai poncé malgré l'injouabilité (je sais ça se dit pas non plus ) sur PC, je ne pouvais pas me permettre de passer à côté de ce joyeux bordel organisé entre toutes les stars de Nintendo sur la console dernier cri de la firme au plombier. Tout comme Mario Kart Double Dash, c'est un des rares jeux multijoueur qui m'a autant occupé en solo. Je me rappelle avoir débloqué tous les personnages et toutes les arènes, et surtout avoir buté sur la dernière épreuve où l'on doit éliminer les deux énormes mains blanches. J'ai passé des heures à fracasser ces deux putains de mains qui ressemblent à celles de Mickey, mais en vain, impossible de les battre. Il faudrait peut-être qu'un jour je me fasse violence comme avec Mario Sunshine pour réparer cet affront et pouvoir dormir la nuit tranquillement. Et comme pour Mario Kart, en passant autant d'heure dessus je n'ai jamais été inquiété dans les joutes contre les copains. Je me déplaçais souvent la anse de mon cube à la main chez les collègues pour des après-midi interminables alternant piscine et batailles bordéliques dans lesquelles nos amis deviennent des ennemis, même durant les quelques minutes qui suivent leur défaite Son gameplay était aussi simple à comprendre que difficile à mettre en application, et c'est quand j'ai découvert Samus que j'ai pu exprimer tout mon potentiel sans que les parties soient complètement cheatés avec des combattants comme Captain Falcon, Ganondorf ou encore Marth. C'est clairement le meilleur jeu de le licence, et pourtant j'ai bien essayé chaque nouvelle itération du jeu mais sans jamais retrouver la saveur du Melee. Je me rappelle avoir possédé plusieurs exemplaires du jeu, et je pense que celui que j'ai aujourd'hui est un mélange du meilleur état des parties que j'ai récupéré sur différentes pièces.
Après la sortie du jeu en 2004, j'apprends qu'un de mes collègues de classe de terminale se l'ait récemment procuré. Après un simple échange, sûrement un des premiers d'ailleurs, il propose de me le prêter une fois qu'il l'aura fini. Il faisait parti de ces gars complètement chelou au lycée qui en fait sont super sympa une fois la carapace grattée. Bref, quelques mois plus tard j'ai le jeu entre les mains, alors que mon seul contact avec la saga fut Tales of Phantasia sur Super Nintendo, avec une rom foireuse qui m’empêchait d'aller plus loin que quelques heures de jeu. Parmi tous mes amis joueurs, j'étais le seul à avoir une Gamecube, tous avaient la fameuse Playstation 2 et je me souviens très avoir appelé un de mes amis quand j'ai démarré le jeu histoire de le faire râler et cela a diablement bien fonctionné, ainsi que pour la gonzesse qui entendait la discussion derrière lui qui m'a sorti un magnifique "espèce d'enfoiré !" alors que je ne l'avais jamais vu. C'est un détail qui m'a marqué car une nana fan du dixième art à cette époque était plutôt rare. J'ai rapidement dû rendre le jeu pour une raison qui m'échappe complètement aujourd'hui, mais j'ai vite corrigé le tir en me rendant dans mon Dock Games habituel et si mes souvenirs sont bons il m'a coûté 15€, soit à peu près son prix aujourd'hui 12 ans plus tard, fait assez rare pour être souligné. Il m'aura fallu environ 44 heures pour mettre fin à cet histoire aussi prenante que longue qui m'aura fait aimer le genre, uniquement surpassé à ce jour par Tales of Vesperia à mon goût. J'attends d'ailleurs depuis longtemps son successeur, que je n'arrive pas à trouver dans les récentes productions de la saga. Je suis quasiment sûr que l’exemplaire en ma possession n'est pas celui de 2005, car j'ai en eu de nombreux entre les mains depuis que je collectionne.
Si vous avez eu le bon goût de poser votre matinée pour Super Mario Sunshine, j’espère que vous avez également posé votre après-midi pour The legend of Zelda : The Wind Waker ! J'ai tellement de chose à dire sur ce jeu que je ne sais pas par où commencer, alors ce sera par le commencement ! Le 6ème opus de la saga légendaire sera le premier jeu que je précommanderai de ma vie, à Micromania. Si je n'avais pas ce souvenir en tête, je jurerai que l'enseigne n'a jamais vendu autre chose que de la PS360 :) Bref, je me revois encore arriver dans mon centre commercial avec mes parents, un gros smile sur le visage, et je ressens encore cette impression de tenir un véritable trésor dans les mains à ma sortie du magasin. Il faut me comprendre, tout ce que j'ai pu lire dans la presse spécialisée m'a rendu complètement dingue, et je n'ai à cette époque jamais vraiment joué à un Zelda. Je me souviens être resté bête en voyant ce magnifique mini-DVD entièrement coloré de jaune (ce qui n'est pas le cas de la version standard), ainsi que le contenu du disque collector avec Ocarina of Time et sa Master Quest jamais sortie chez nous. Après toutes ces années d'attentes, de discussion dans la cour (ou les cours ) du lycée, et surtout après l'énorme déception de l'après Space World 2000, la petite galette dorée se retrouve enfin dans mes mains, prête à être insérer dans le cube. J'entends encore aujourd'hui la petite musique du menu des sauvegardes ainsi que du petit son joué lorsqu'on en sélectionne une, tout comme un certain Super Mario Sunshine. Les fresques mettant en scène la légende du héros en vert donnent immédiatement un ton décalé au titre qui sera confirmé dès les premières minutes de jeu. Tous ce que j'ai pu lire dans la presse était vrai, le cell shading fonctionne à merveille, les émotions sont parfaitement retranscrites grâce au design simple mais efficace des personnages, et l'aventure avec un grand A se fait rapidement ressentir suite à l'enlèvement de notre sœur et le départ en bateau avec celle qui se révélera être plus tard la princesse bien connue de tous désormais. Ce fut un réel bonheur de parcourir tout l'océan à la recherche de trésors et d'îles cachées, ou encore de découvrir tous les secrets que renferme Mercantile. Je n'avais encore jamais senti une aussi grande liberté dans un jeu vidéo et même si ses détracteurs l'ont qualifié de vide, il m'a entièrement conquis. Une fois terminé, je ne sais pas comment le jeu a quitté ma collection, mais je sais comment il y est revenu. J'ai commencé le travail que j'ai aujourd'hui en 2011 et depuis je me suis étroitement lié d’amitié avec un collègue de bureau direct, lui aussi fan de jeu vidéo. Un jour comme un autre, il est arrivé dans mon bureau en me donnant son exemplaire de Wind Waker, la même version collector que je m'étais procuré le 3 mai 2003. Je suis frustré de ne pas avoir l’exemplaire que j'ai moi-même acheté, mais la façon dont j'ai récupéré celui que je possède aujourd'hui me satisfait pleinement !
En effet j'ai longtemps bavé sur la Nintendo 64 que j'ai découvert en émulation durant l'ère de la Playstation 1. Mon ordinateur bas de gamme étant incapable de faire tourner les jeux 64 convenablement, je n'ai pu qu'apprécier les introductions de grands jeux comme Zelda que je passais en boucle, mis à part Super Smash Bros sur lequel j'ai passé beaucoup d'heure malgré ses horribles 15-20 FPS constants Enfin, les différents articles lus dans les magazines papiers de l'époque sur Starfox Adventures ont définitivement scellé le choix de ma prochaine console, qui ne pouvait être que la Gamecube. C'est en décembre 2002 que je revends ma Dreamcast dans un magasin appelé 100% jeux pour acheter la dernière console de Nintendo (et grâce à mes parents qui ont subventionné le reste ). C'est donc au pied du sapin, le 25 décembre 2002 que je déballe pour la première fois la Gamecube, avec à ses côtés, bizarrement , Super Smash Bros Melee et Starfox Adventures. Toutes les anecdotes qui suivent sont le fruit d'un gros travail de recherche dans mes souvenirs pour faire corréler les moments de ma vie correspondant à tel ou tel jeu avec l'aide de mes précieuses cartes mémoires d'époque, et j'espère qu'il contribuera à la crédibilité de mes prochains pavés.
Baten Kaitos - Date de sortie : 1 avril 2005
Je me souviens quand j'ai acheté le jeu, j'étais avec un ami de l'IUT qui devait passer le week-end chez moi, lui aussi fan de J-RPG. De passage à Dock Games, on a fait le tour des jeux d'occasions sur Gamecube, et le rayon n'était pas bien épais, normal me direz-vous en 2007 ! Mais au milieu des jeux très moyens, se trouvait Baten Kaitos, dont la jaquette nous a vraiment intrigué. Ne connaissant pas du tout le jeu, la lecture du descriptif et des images à l'arrière de la jaquette nous ont rapidement conquis. C'était encore une époque où la découverte d'un jeu en magasin était possible. Le jeu nous a donc coûté 19€ en caisse, et c'est cet exemplaire qui figure encore dans ma collection. Le moins que l'on puisse dire, c'est que notre intuition a été bonne, car le jeu a une direction artistique magnifique avec des décors en 2D et des personnages en 3D, un système de combat original bien que pas évident à assimiler, l'épopée qui se sent à plein nez et au fil des semaines on atteint rapidement la moitié du jeu, mais sa longueur et ses longueurs font qu'on passe à autre chose. Il faut attendre 2013, oui, 6 ans après, pour que je m'y remette, seul cette fois, avec l'arrivée de Dolphin. C'est un émulateur PC pour Gamecube et Wii qui permet d'améliorer les graphismes, car en 2013 c'était très compliqué d'apprécier un tel jeu. Et ma sauvegarde ? Ce fut le parcours du combattant mais j'ai pu l'importer sur PC grâce à un carte mémoire Gamecube no name, à insérer dans une Wii qui elle, permettait l'extraction de la sauvegarde sur une clé USB. Autant dire que j'y croyais pas, mais cela a bien fonctionné et j'ai enfin pu terminer Baten Kaitos au final à l'image du jeu : époustouflant ! En même temps, comment pouvait-on en douter lorsque l'on sait qu'une des équipes de développement du jeu n'est autre que Monolith Soft, qui sortira quelques années plus tard un autre chef-d'oeuvre : Xenoblade Chronicles !
Luigi's Mansion - Date de sortie : 3 mai 2002
Lorsque j'ai découvert Dolphin en 2013, j'ai essayé tout un tas de jeux Gamecube et Wii pour espérer découvrir un ou des must have jusqu'alors injustement ignoré, et magnifié de surcroît. Je me souviens très bien que lorsque j'ai eu la console en 2002, j'ai volontairement ignoré Luigi's Mansion alors qu'il fait parti des rares jeux de lancement de la console, car mon petit cerveau me disait que c'était un jeu de gamin :) En 2013, avec un peu plus de plomb dans la tête j'ai décidé de donner sa chance à ce jeu si apprécié des fans de la Gamecube, et j'ai bien fait ! Au démarrage du jeu, la première chose qui saute aux yeux, c'est qu'il est magnifique. Oui, magnifique. Dolphin est particulièrement bluffant quand il fait tourner un jeu tout en 3D (contrairement à Baten Kaitos ou seul les personnages sont en 3D), il améliore TOUT. Une fois n'est pas coutume chez Nintendo, la direction artistique est très bonne, les bruitages sont excellents, et les différentes voix que prend Luigi pour appeler son frère sont géniales (l'une d'entre elles est restée la sonnerie de mon smartphone pendant un moment ) Le concept est tout simple mais tellement original : aspirer des fantômes ! Le gameplay est addictif et on enchaîne facilement toutes les pièces du manoir pour aspirer tout ce qui bouge, mais il est tellement addictif que la fin du jeu arrive très très vite. J'ai seulement mis 8h pour en venir à bout, sachant que j'ai passé quasiment 1h à chercher partout dans le manoir un fantôme qui se déplaçait tout le temps, et bien sûr sans indication. Luigi's Mansion fait donc parti de ces jeux que j'ai acheté après les avoir fait. Je l'ai rapidement trouvé en lot dans un état moyen, et l'ai récemment remplacé par un exemplaire en très bon état qui ne bougera plus de ma collection.
Mario Kart Double Dash!! - Date de sortie : 14 novembre 2003
Impossible de me rappeler dans quelles conditions j'ai acheté ce jeu, mais j'ai dû me le procurer au moment de sa sortie ou peu de temps après car le jeu est sorti fin 2003, et ça concorde avec des soirées passé avec des amis que j'ai fréquenté pendant cette période. Ma première approche avec Mario Kart fut sur l'épisode 64, mais je n'ai pas su l'apprécié à sa juste valeur car j'étais complètement fan à cette époque de Crash Team Racing. Mario Kart Double Dash est donc mon deuxième contact avec la franchise, et cette fois c'est le coup de cœur. Rarement un jeu fait pour le multijoueur m'aura pris autant de temps en solo. J'ai passé des dizaines d'heures sur ce jeu, pour débloquer toutes les courses et tous les championnats jusqu'au mode All Tour et Miroir que j'ai également terminé. J'étais passé maître dans l'art du dérapage, ce qui faisait que je perdais très peu de partie, et c'est d'ailleurs toujours le cas sur Mario Kart 8 qui est, je trouve, son digne successeur. C'est pendant mon année de première au lycée que j'ai acquis le jeu, et c'est également le début des soirées avec les copains sous le couvert des parents. Jouer à Mario Kart à la maison était en général synonyme de soirée pizzas ou lasagnes avec les amis, filles ou garçons, chacun lâchant la manette à chaque fois qu'il finissait bon dernier. L'année d'après ces soirées consoles ce sont transformées en soirées tarot/belote
Metal Gear Solid The Twin Snakes - Date de sortie : 26 mars 2004
En 2005 j'échange avec un ami ma Gamecube contre sa Playstation 2. Même si j'ai choisi d'aller chez Nintendo, il faut bien avouer que la ludothèque de la Playstation 2 est considérable et je décide, à la fin de cet échange, de m'en procurer une dans le Dock Games où j’achèterai 2 ans plus tard Baten Kaitos. L'été 2006 est là, et on commence ensemble Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty. Le jour où il vient chez moi pour qu'on en finisse avec Solidus, il a dans les mains Metal Gear Solid : The Twin Snakes, et on enchaîne direct ! C'était la bonne époque où pendant les vacances les seuls moments où je jouais pas c'était pour manger, dormir et voir les copains :) Pour n'avoir joué à Metal Gear Solid premier du nom que sur Playstation 1, c'était quand même une sacrée gifle de le lancer sur Gamecube avec le même type de graphisme et de gameplay que son petit frère sur la machine concurrente. Mon seul regret est l'absence du doublage français qui est tellement mythique sur la première console de Sony : "je ne peux pas te lire", "les enfants terribles", "Meryl !", "Colonel, est-ce que tu me reçois ?" Bref, c'est un très bon remake, mais il ne me fait pas oublier l'original. Un an ou deux plus tard j'ai trouvé le jeu dans un Cash Converters et je me souviens très bien l'avoir payé 5,9€, complet et en très bon état. C'est lui qui se trouve en photo au dessus de ces quelques lignes.
Skies of Arcadia Legends - Date de sortie : 23 mai 2003
En 2014 je fais un vide grenier dans un petit village à 20 minutes de chez moi. Il est environ 9h30 quand j'arrive sur place, et après quelques minutes je tombe sur un stand qui vend plein des jeux-vidéos. Mon rayon X s'active et je vois du PS3, de la WII et un peu de Gamecu... je bloque un instant et oui, je réalise, Skies of Arcadia Legends est posé tranquillement au sol à côté de daubes infâmes. Mon cerveau réfléchit quelques secondes et je mets en application une astuce de vieux roublard qui consiste à demander le prix de plusieurs objets, en commençant par celui qu'on veut le moins et en finissant par celui que l'on veut le plus. Voyant qu'on achète pas, le vendeur aura tendance à baisser petit à petit son prix. Je lui pose la question et ses réponses me donnent raisons (même si ce sont peut-être déjà ses prix de bases ) : 10€ le jeu PS3, 8€ le jeu WII et 5€ le jeu NGC. J'ai bouilli intérieurement et le plus dur étant fait, ne me demandez pas pourquoi, j'ai osé le : "3€ pour ce jeu Gamecube c'est possible ?". L'erreur à surtout pas faire lorsqu'on est déjà très satisfait du prix demandé). Mais finalement j'ai bien fait car il a de suite accepté et je suis reparti avec mon Skies of Arcadia Legends et 3€ en moins dans mon porte monnaie. En rentrant chez moi j'ai testé le jeu, il fonctionne à merveille, bien complet et en très bon état. C'est tout ce que j'ai a raconter sur ce jeu car c'est un des rares que je garde seulement pour la collection, ayant déjà fait le titre sur Dreamcast.
Starfox Adventures - Date de sortie : 22 novembre 2002
Mon tout premier jeu d'aventure, avec un grand A ! Après plusieurs lectures sur le jeu dans différents magazines, j'ai demandé le jeu au papa noël en 2002, et pouf le jeu est apparu sous le sapin Il faut savoir qu'à cette époque-là, le seul Zelda auquel j'ai joué est Ocarina of Time, durant une petite heure à peine et je n'ai pas du accroché. Alors je vous laisse imaginer la claque que j'ai reçu en lançant Starfox Adventures pour la première fois. Le jeu était absolument magnifique, très coloré et avec un concept original que je raccourcirai volontairement : sauver les dinosaures d'un dinosaure méchant ^^ Je ne le comprendrai que plus tard mais les mécaniques de jeu ont tout d'un Zelda, et je kiffe grave. De souvenir, la manette de la Gamecube est très bien adaptée au jeu et le joystick C est diablement bien pensé pour l'utilisation des nombreux armes de Fox McCloud. Le petit bémol du jeu se trouve dans niveau spatiaux qui ont vraiment très peu d’intérêt pour moi, mais qui parle surement aux fans de Starwing, que je n'ai pas connu. C'est un jeu que je ferai à nouveau volontiers si un remake ou un remaster était annoncé, car malgré tout l'amour que je lui porte, je ne l'ai fait qu'une seule fois. Concernant l'exemplaire que je possède, ce n'est pas celui de 2002 car il a souffert de ma jeunesse, et je l'ai remplacé par un exemplaire en meilleur état il y a longtemps.
Super Mario Sunshine - Date de sortie : 4 octobre 2002
Vous pouvez poser un congé pour la matinée car j'ai énormément de chose à dire sur ce jeu que je considère aujourd'hui et surement pour toujours comme le meilleur jeu de plateforme au monde. Pardon ? Non, la nostalgie n'y est pour rien Mais rarement, pour ne pas dire jamais, un jeu vidéo m'aura provoqué cette petite sensation de bien-être et ce sourire en coin en revoyant tous les moments que j'ai passé en compagnie de Mario et J.E.T. Je peux encore entendre les musiques ou même le son de la sélection des sauvegardes qui résonnent dans ma tête. Bref, je pense que si je devais qualifier un jeu de madeleine de Proust, ce serait bien Super Mario Sunshine. Tout à commencé pendant une discussion entre ami en attendant le bus, devant le lycée. Super Mario Sunshine vient vite sur le tapis et en bon anticonformiste que j'étais (et que je suis encore un peu) je refusais catégoriquement de jouer à ce titre grand public, comme tout les Mario (je n'avais d'ailleurs jamais touché un Mario de ma life :) ). J'imagine que ma position n'a pas durée longtemps mais j'ai carrément un blackout entre cette discussion et le moment j'ai inséré la galette dans ma console. Et une fois la manette en main, elle fut très difficile à lâcher d'autant plus que mon ignorance m'a permis de ne pas souffrir de la comparaison avec Super Mario 64. C'est clairement ce "quelque chose" dont je parlais dans la présentation générale de ma collection qui m'attirait inlassablement vers ce jeu et ce, malgré ses défauts. Car oui, il n'est pas exempt de défaut, notamment la rigidité de Mario qui combinée à un level-design ultra punitif m'ont souvent donné envie de balancer la manette contre la télévision. Mais les graphismes, les musiques, les sons dans les menus, tout me rappelle mon adolescence et les émotions que le jeu me procurait. Jeu que j'ai fini en une vingtaine d'heure de mémoire et pour lequel j'ai tenté le 100%, soit 120 soleils, en vain. En vain, en 2004 ! Pendant l'hiver 2016 et les énormes siestes de mon fils de deux mois, je décide de relancer ce bon vieux Mario Sunshine, pour voir, par curiosité. J'insère le jeu, ma carte mémoire de l'époque et bingo, ma save est toujours là, avec 94 soleils au compteur. Je me dis que le défi peut être sympathique, et je reprends ma partie dans les mêmes conditions que quand j'avais 16 ans chez mes parents, c'est-à-dire dans ma chambre, au sol, la couette sur les genoux et le chauffage dessous pour être au chaud. Cela représente tellement de bons souvenirs pour moi. Plusieurs heures de jeux plus tard, une quinzaine je pense, et 12 ans après ma première partie, j'obtiens enfin les 120 soleils ! Je me suis vraiment bardé même si ma manette a encore une fois failli exploser en mille morceaux. Pour ceux qui se souviennent, j'ai passé plusieurs heures sur l'épisode où on doit arroser avec Yoshi des poissons qui se transforment en plateformes permettant d'accéder au soleil tout en haut de Port Ricco. Je ne me rappelle pas avoir eu beaucoup d'exemplaire de Super Mario Sunshine entre les mains, donc je pense que celui j'ai aujourd'hui est celui que j'ai acquis dans les années 2000.
Super Smash Bros Melee - Date de sortie : 24 mai 2002
Le second jeu que j'ai déballé le soir du 25 décembre 2002. Super Smash Bros Melee est un des deux jeux qui m'ont décidé à acheter une Gamecube. Suite du génialissime (ça se dit pas je sais) Super Smash Bros 64 que j'ai poncé malgré l'injouabilité (je sais ça se dit pas non plus ) sur PC, je ne pouvais pas me permettre de passer à côté de ce joyeux bordel organisé entre toutes les stars de Nintendo sur la console dernier cri de la firme au plombier. Tout comme Mario Kart Double Dash, c'est un des rares jeux multijoueur qui m'a autant occupé en solo. Je me rappelle avoir débloqué tous les personnages et toutes les arènes, et surtout avoir buté sur la dernière épreuve où l'on doit éliminer les deux énormes mains blanches. J'ai passé des heures à fracasser ces deux putains de mains qui ressemblent à celles de Mickey, mais en vain, impossible de les battre. Il faudrait peut-être qu'un jour je me fasse violence comme avec Mario Sunshine pour réparer cet affront et pouvoir dormir la nuit tranquillement. Et comme pour Mario Kart, en passant autant d'heure dessus je n'ai jamais été inquiété dans les joutes contre les copains. Je me déplaçais souvent la anse de mon cube à la main chez les collègues pour des après-midi interminables alternant piscine et batailles bordéliques dans lesquelles nos amis deviennent des ennemis, même durant les quelques minutes qui suivent leur défaite Son gameplay était aussi simple à comprendre que difficile à mettre en application, et c'est quand j'ai découvert Samus que j'ai pu exprimer tout mon potentiel sans que les parties soient complètement cheatés avec des combattants comme Captain Falcon, Ganondorf ou encore Marth. C'est clairement le meilleur jeu de le licence, et pourtant j'ai bien essayé chaque nouvelle itération du jeu mais sans jamais retrouver la saveur du Melee. Je me rappelle avoir possédé plusieurs exemplaires du jeu, et je pense que celui que j'ai aujourd'hui est un mélange du meilleur état des parties que j'ai récupéré sur différentes pièces.
Tales of Symphonia - Date de sortie : 19 novembre 2004
Après la sortie du jeu en 2004, j'apprends qu'un de mes collègues de classe de terminale se l'ait récemment procuré. Après un simple échange, sûrement un des premiers d'ailleurs, il propose de me le prêter une fois qu'il l'aura fini. Il faisait parti de ces gars complètement chelou au lycée qui en fait sont super sympa une fois la carapace grattée. Bref, quelques mois plus tard j'ai le jeu entre les mains, alors que mon seul contact avec la saga fut Tales of Phantasia sur Super Nintendo, avec une rom foireuse qui m’empêchait d'aller plus loin que quelques heures de jeu. Parmi tous mes amis joueurs, j'étais le seul à avoir une Gamecube, tous avaient la fameuse Playstation 2 et je me souviens très avoir appelé un de mes amis quand j'ai démarré le jeu histoire de le faire râler et cela a diablement bien fonctionné, ainsi que pour la gonzesse qui entendait la discussion derrière lui qui m'a sorti un magnifique "espèce d'enfoiré !" alors que je ne l'avais jamais vu. C'est un détail qui m'a marqué car une nana fan du dixième art à cette époque était plutôt rare. J'ai rapidement dû rendre le jeu pour une raison qui m'échappe complètement aujourd'hui, mais j'ai vite corrigé le tir en me rendant dans mon Dock Games habituel et si mes souvenirs sont bons il m'a coûté 15€, soit à peu près son prix aujourd'hui 12 ans plus tard, fait assez rare pour être souligné. Il m'aura fallu environ 44 heures pour mettre fin à cet histoire aussi prenante que longue qui m'aura fait aimer le genre, uniquement surpassé à ce jour par Tales of Vesperia à mon goût. J'attends d'ailleurs depuis longtemps son successeur, que je n'arrive pas à trouver dans les récentes productions de la saga. Je suis quasiment sûr que l’exemplaire en ma possession n'est pas celui de 2005, car j'ai en eu de nombreux entre les mains depuis que je collectionne.
Zelda The Wind Waker - Date de sortie : 3 mai 2003
Si vous avez eu le bon goût de poser votre matinée pour Super Mario Sunshine, j’espère que vous avez également posé votre après-midi pour The legend of Zelda : The Wind Waker ! J'ai tellement de chose à dire sur ce jeu que je ne sais pas par où commencer, alors ce sera par le commencement ! Le 6ème opus de la saga légendaire sera le premier jeu que je précommanderai de ma vie, à Micromania. Si je n'avais pas ce souvenir en tête, je jurerai que l'enseigne n'a jamais vendu autre chose que de la PS360 :) Bref, je me revois encore arriver dans mon centre commercial avec mes parents, un gros smile sur le visage, et je ressens encore cette impression de tenir un véritable trésor dans les mains à ma sortie du magasin. Il faut me comprendre, tout ce que j'ai pu lire dans la presse spécialisée m'a rendu complètement dingue, et je n'ai à cette époque jamais vraiment joué à un Zelda. Je me souviens être resté bête en voyant ce magnifique mini-DVD entièrement coloré de jaune (ce qui n'est pas le cas de la version standard), ainsi que le contenu du disque collector avec Ocarina of Time et sa Master Quest jamais sortie chez nous. Après toutes ces années d'attentes, de discussion dans la cour (ou les cours ) du lycée, et surtout après l'énorme déception de l'après Space World 2000, la petite galette dorée se retrouve enfin dans mes mains, prête à être insérer dans le cube. J'entends encore aujourd'hui la petite musique du menu des sauvegardes ainsi que du petit son joué lorsqu'on en sélectionne une, tout comme un certain Super Mario Sunshine. Les fresques mettant en scène la légende du héros en vert donnent immédiatement un ton décalé au titre qui sera confirmé dès les premières minutes de jeu. Tous ce que j'ai pu lire dans la presse était vrai, le cell shading fonctionne à merveille, les émotions sont parfaitement retranscrites grâce au design simple mais efficace des personnages, et l'aventure avec un grand A se fait rapidement ressentir suite à l'enlèvement de notre sœur et le départ en bateau avec celle qui se révélera être plus tard la princesse bien connue de tous désormais. Ce fut un réel bonheur de parcourir tout l'océan à la recherche de trésors et d'îles cachées, ou encore de découvrir tous les secrets que renferme Mercantile. Je n'avais encore jamais senti une aussi grande liberté dans un jeu vidéo et même si ses détracteurs l'ont qualifié de vide, il m'a entièrement conquis. Une fois terminé, je ne sais pas comment le jeu a quitté ma collection, mais je sais comment il y est revenu. J'ai commencé le travail que j'ai aujourd'hui en 2011 et depuis je me suis étroitement lié d’amitié avec un collègue de bureau direct, lui aussi fan de jeu vidéo. Un jour comme un autre, il est arrivé dans mon bureau en me donnant son exemplaire de Wind Waker, la même version collector que je m'étais procuré le 3 mai 2003. Je suis frustré de ne pas avoir l’exemplaire que j'ai moi-même acheté, mais la façon dont j'ai récupéré celui que je possède aujourd'hui me satisfait pleinement !