Baston générale!
Posté: 11 Juil 2015, 12:19
Yosh!
Ici est le topic dédié à ma ludothèque de jeux de baston. C'est un genre que j'ai pratiqué finalement assez régulièrement depuis que j'ai commencé à jouer, avec des classiques comme Tekken 2 et 3, Soul Blade, ou Smash Bros sur 64, mais sans jamais vraiment trop approfondir les mécaniques de gameplay. Il aura fallu attendre la Gamecube et Smash Bros. Melee pour que je commence vraiment à m'investir dans un jeu de baston, à m'entraîner, à analyser chaque coup et leur utilité et à étudier (un peu) les match ups. L'apothéose a été atteinte en 2014 avec Super Smash Bros. for WiiU/3DS, que je pratique intensément depuis sa sortie maintenant (surtout sur 3DS).
L'autre grand coup de fouet donné à ma ludothèque de versus fut bien évidemment ma plongée dans l'univers de SNK qui représente pour moi la quintessence du jeu de baston, avec notamment les Fatal Fury, les King of Fighters, Last Blade et Samurai Spirits. J'ai quelques titres aussi made in Capcom, l'autre grand nom de la baston, mais hormis quelques titres comme Street 3.3, je suis moins convaincu et conquis que par les productions SNK.
place aux images!
Ici est le topic dédié à ma ludothèque de jeux de baston. C'est un genre que j'ai pratiqué finalement assez régulièrement depuis que j'ai commencé à jouer, avec des classiques comme Tekken 2 et 3, Soul Blade, ou Smash Bros sur 64, mais sans jamais vraiment trop approfondir les mécaniques de gameplay. Il aura fallu attendre la Gamecube et Smash Bros. Melee pour que je commence vraiment à m'investir dans un jeu de baston, à m'entraîner, à analyser chaque coup et leur utilité et à étudier (un peu) les match ups. L'apothéose a été atteinte en 2014 avec Super Smash Bros. for WiiU/3DS, que je pratique intensément depuis sa sortie maintenant (surtout sur 3DS).
L'autre grand coup de fouet donné à ma ludothèque de versus fut bien évidemment ma plongée dans l'univers de SNK qui représente pour moi la quintessence du jeu de baston, avec notamment les Fatal Fury, les King of Fighters, Last Blade et Samurai Spirits. J'ai quelques titres aussi made in Capcom, l'autre grand nom de la baston, mais hormis quelques titres comme Street 3.3, je suis moins convaincu et conquis que par les productions SNK.
place aux images!
Photo de Famille
les derniers arrivés
Quelques séries en détail
Last Blade
Une série exceptionnelle bien que très courte ne comptant finalement que très peu d'épisodes, les principaux étant ceux sortis sur les systèmes MVS et AES. Les autres sont représentés par des portages/adaptations sur Neo Geo Pocket. Ce sont des jeux de baston à l'arme blanche, se déroulant au japon au XIXème siècle, durant l'ère Bakumatsu. Ces titres font sans aucun doute partie des plus beaux et des plus aboutis sur AES, tant d'un point de vue technique que purement artistique. C'est bien simple, tout y est parfait. L'ambiance graphique y est profondément tragique, sombre et violente, contrastant avec des décors tout bonnement somptueux. Le tout est appuyé par une BO particulièrement mélancolique. Le chara design ne commet aucune fausse note. Quant au gameplay, s'il est moins précis qu'un Garou, il n'en reste pas moins ultra fluide, profond et technique, avec notamment un système de contre qui pimente agréablement les joutes. Bref, une putain de perfection dont le seul reproche que l'on pourrait lui faire serait d'avoir un roster un peu réduit (12 persos dans le 1, 16 dans le 2, sans compter les persos cachés). Mais au vue de la qualité des combattants, de la possibilité de les jouer de deux manières comme dans les derniers Samurai Spirits (mode Slash & Burst) et qu'ils sont vraiment tous différents, ce défaut ne pèse pas bien lourd dans la balance
Samurai Spirits
Deuxième grande série de jeux de baston à l'arme blanche made in SNK. Celle ci se caractérise par un style graphique un brin plus cartoon que Last Blade, tout en restant très fin, notamment sur les derniers épisodes. L'ambiance sonore y est plus suffocante et moins lyrique, avec des thèmes parfois reposants, mais souvent assez inquiétants, faisant la part belle au Shakuhachi (une flûte japonaise en bambou). Le gameplay se veut plus attentiste et lent que sur les Last Blade, plus basé sur les combos. Là l'idée est surtout d'attendre le bon moment, une ouverture, pour placer ses coups. En résulte des duels plus longs, mais pas moins stressant car nécessitant d'être sur le qui-vive à chaque instant. L'ambiance change radicalement avec l'épisode 3, qui marque le début d'une ambiance particulièrement violente et sanglante, le paroxysme étant atteint avec l'épisode Zero en version Unfixed, où des sortes de fatalités particulièrement violente ont été introduites (c'est d'ailleurs l'un des seuls gros plus de cet épisode, globalement bien en dessous des 4 premiers, made in SNK). Le 3ème épisode est aussi celui qui introduit les mode Slash et Burst, qui permettent de varier grandement la façon, dont se joue chaque personnage, ce qui revient presque à virtuellement doubler le roster de base, en terme de gameplay pur.
Fatal Fury
Fer de lance de SNK au début des années 90 pour rivaliser avec Capcom et son Street Fighter 2 au succès outrancier, Fatal Fury est une série qui n'a pas démarrer sur les chapeaux de roues comme on pu le faire d'autres licences SNK, KoF en tête. Le premier épisode ne fait effectivement pas le poids face au titre de Capcom, avec un roster ridicule de 3 personnages et un gameplay loin d'être aussi souple et abouti. Malgré tout, cette première incursion dans South Town auprès de Terry Bogard et sa clique garde un charme tout particulier rendant le jeu toujours agréable à faire aujourd'hui. Il faudra attendre Fatal Fury 2 et surtout Fatal Fury Special, une version ultra améliorée du second opus pour que la licence soit propulsée au rang de référence du versus, capable de tenir la dragée haute à Street Fighter 2.
Fatal Fury 3 clôturera les épisodes vraiment typé old school et se révèle aussi, à mon goût, comme le meilleur épisode "old school" de la série, notamment grâce à une ambiance absolument fantastique, un gameplay archi complet et complexe et une BO qui déchire. Mon seul regret est son roster un peu faiblard (à peine une dizaine de personnages).
La série a ensuite pris une direction un peu différente avec les Real Bout, dont le gameplay a été largement assoupli, avec des timings bien plus permissifs que dans les précédents épisodes, permettant de sortir très facilement des combos à rallonge, sans pour autant rendre le jeu moins technique, bien au contraire Si le premier Real Bout a moins bien vieilli que les suivants, la faute à un manque cruel d'arène, il n'en reste pas moins un épisode agréable, jouant encore avec 3 plans, comme dans Fatal Fury 3 et avec un roster tout à fait correct. Les deux suivants (RB Special et RB 2 the Newcomers) représentent l'apogée de cette série des Real Bout. Enfin, le dernier épisode de la saga, Garou - Mark of the Wolves, fait quasiment table rase de ce qui a été fait avant, à commencer par son roster, qui ne garde plus que Terry Bogard comme tête connue. Le gameplay laisse de côté les différents plans pour revenir à un système plus classique, mais très technique, principalement basé sur le système de Parry comme dans Street Fighter 3 Third Strike. La réalisation de haute volée et son ambiance finisse de parfaire le tableau et le tout fait de Garou un titre absolument génial et cultissime
Super Smash Bros.
Ah! Smash Bros. C'est une grande histoire d'amour avec cette série. Je l'ai découverte sur N64, peu après sa sortie. On m'avait prêté la cartouche, que j'avais prise avec ma N64 durant des vacances d'été où l'on avait aussi emmené mon meilleur ami. Le temps n'avait pas été très clément, ce qui nous avait permis de se distribuer allègrement des bourre-pifs virtuels sur le jeu. J'en garde un excellent souvenir, mais même en gardant cela en tête, j'ai aujourd'hui beaucoup de mal à m'y remettre tant le jeu a vieilli, et pas spécialement bien.
J'ai ensuite sauté directement sur Smash Bros. Melee, que j'ai acheté à l'époque moi même, avec mes p'tits sous, à la Fnac de Nancy dans sa version Player's Choice, que j'ai gardé depuis et qui est celle sur la photo C'est également le premier jeu de versus que j'ai vraiment pratiqué intensément.
Je me suis mis à Smash Bros. Brawl tardivement en revanche, d'une part parce que je n'avais pas la Wii et d'autre part car je le trouvais moins convaincant que Melee, la faute à ces chutes que les persos peuvent faire de manière aléatoire durant les combats sans que je n'ai jamais compris comment les éviter. J'ai en revanche énormément apprécié le mode histoire.
Puis, fin 2014, un de mes rêves de gosse se voit réaliser : Smash Bros. sort sur console portable! Dire que je l'ai attendu tiens de l'euphémisme. Tout comme Ocarina of Time et Majora's Mask, Smash Bros. fait partie de ces titres que j'ai toujours absolument rêvé de voir sur portable, afin de pouvoir y jouer partout, tout le temps. J'ai ensuite complété la série avec l'opus WiiU. Le dyptique 3DS/WiiU représente pour moi aujourd'hui les meilleurs versions du jeu avec Melee.
King of Fighters
Découverte avec mon incursion dans le monde de SNK, les King of Fighters (ou KoF pour les intimes) représentent pour moi, avec quelques autres titres SNK, la quintessence des jeux de versus 2D "classiques" (comprendre dans la veine des Street Fighter, sans armes blanches). Le roster y est gargantuesque, le gameplay à la fois accessible et très technique, avec une courbe de progression vertigineuse, l'ambiance sobre, assez sombre et mature est parfaitement à mon goût et les OST dépotent.
C'est également l'une des rares séries à avoir vraiment bien évolué après la chute de SNK et le rachat par Playmore, exception faite de l'épisode XII, tout à fait dispensable, bien que restant très agréable à jouer.
J'avais également quelques doutes sur la transition en 3D de la série avec les Maximum Impact sur PS2, mais force est de constater que ces épisodes ont su conserver toute la nervosité et la rapidité des duels des épisodes 2D. En résulte deux opus vraiment super sympas qui ne ternissent en rien l'honneur de la licence.
Street Fighter
Comment parler de versus sans ne serait-ce qu'évoquer la série phare de Capcom? Si je reconnais son rôle absolument indéniable dans le développement du versus fighting 2D, notamment dans les années 90, je ne suis pour autant pas un fan absolu de la licence et lui préfère de très loin les productions SNK, notamment les KoF. Question d'ambiance et de courbe de progression différente, comme je l'explique un peu plus bas dans le topic. Il y a néanmoins une exception à cela, avec Street Fighter 3 Third Strike qui est pour moi un exemple de perfection et de précision en terme de gameplay, (même si je suis archi nul à ce jeu ). Le chara design moins exubérant et l'ambiance générale du titre correspondent également plus à ce que je recherche. C'est simple, je le considère comme l'équivalent Capcom-esque de Garou chez SNK, ni plus ni moins
Petit florilège d'autres licences de chez Capcom : Power Stone, Marvel Vs. Capcom, Cyber Bots Full Metal Madness et Darkstalkers
Pour bien commencer, je vais dire tout de suite une chose : je n'aime pas les Marvel Vs. Capcom. Non pas parce que ce ne sont pas de bons jeux, mais surtout parce que je n'aime pas l'univers et les héros Marvel à l'exception de Spider Man. Du coup, quand je lance une partie, je ne joue quasiment qu'avec les héros de chez Capcom, à qui je dois bien reconnaître une certaine classe, notamment la clique de Dante dans MvsC 3. Pour le reste, je trouve que ça reste de bons jeux de baston, auxquels je joue très mal et que je sors finalement assez rarement.
Pour les Power Stone, ce sont à mes yeux les Smash Bros. de la Dreamcast, mais en encore plus bordélique (Reimm' et Gentux pourront en témoigner ). Ce ne sont pas des jeux ultra techniques ni d'une profondeur abyssale, mais ça reste des titres vraiment très funs et agréables à jouer, au même titre que Cyber Bots, un versus opposant des Mechas dans des joutes très spectaculaires, à défaut d'être très techniques.
Les Darkstalkers restent finalement l'une de mes licences préférées chez Capcom, car cartoonesques et vraiment assumés comme tel. Le gameplay, dans la droite lignée d'un Street Fighter est à la fois accessible et suffisamment technique pour se montrer intéressant sur le long terme. Deux titres sur lesquels je reviens finalement assez fréquemment, tout comme Street 3.3, même si j'y joue comme une brêle
les derniers arrivés
Quelques séries en détail
Last Blade
Une série exceptionnelle bien que très courte ne comptant finalement que très peu d'épisodes, les principaux étant ceux sortis sur les systèmes MVS et AES. Les autres sont représentés par des portages/adaptations sur Neo Geo Pocket. Ce sont des jeux de baston à l'arme blanche, se déroulant au japon au XIXème siècle, durant l'ère Bakumatsu. Ces titres font sans aucun doute partie des plus beaux et des plus aboutis sur AES, tant d'un point de vue technique que purement artistique. C'est bien simple, tout y est parfait. L'ambiance graphique y est profondément tragique, sombre et violente, contrastant avec des décors tout bonnement somptueux. Le tout est appuyé par une BO particulièrement mélancolique. Le chara design ne commet aucune fausse note. Quant au gameplay, s'il est moins précis qu'un Garou, il n'en reste pas moins ultra fluide, profond et technique, avec notamment un système de contre qui pimente agréablement les joutes. Bref, une putain de perfection dont le seul reproche que l'on pourrait lui faire serait d'avoir un roster un peu réduit (12 persos dans le 1, 16 dans le 2, sans compter les persos cachés). Mais au vue de la qualité des combattants, de la possibilité de les jouer de deux manières comme dans les derniers Samurai Spirits (mode Slash & Burst) et qu'ils sont vraiment tous différents, ce défaut ne pèse pas bien lourd dans la balance
Samurai Spirits
Deuxième grande série de jeux de baston à l'arme blanche made in SNK. Celle ci se caractérise par un style graphique un brin plus cartoon que Last Blade, tout en restant très fin, notamment sur les derniers épisodes. L'ambiance sonore y est plus suffocante et moins lyrique, avec des thèmes parfois reposants, mais souvent assez inquiétants, faisant la part belle au Shakuhachi (une flûte japonaise en bambou). Le gameplay se veut plus attentiste et lent que sur les Last Blade, plus basé sur les combos. Là l'idée est surtout d'attendre le bon moment, une ouverture, pour placer ses coups. En résulte des duels plus longs, mais pas moins stressant car nécessitant d'être sur le qui-vive à chaque instant. L'ambiance change radicalement avec l'épisode 3, qui marque le début d'une ambiance particulièrement violente et sanglante, le paroxysme étant atteint avec l'épisode Zero en version Unfixed, où des sortes de fatalités particulièrement violente ont été introduites (c'est d'ailleurs l'un des seuls gros plus de cet épisode, globalement bien en dessous des 4 premiers, made in SNK). Le 3ème épisode est aussi celui qui introduit les mode Slash et Burst, qui permettent de varier grandement la façon, dont se joue chaque personnage, ce qui revient presque à virtuellement doubler le roster de base, en terme de gameplay pur.
Fatal Fury
Fer de lance de SNK au début des années 90 pour rivaliser avec Capcom et son Street Fighter 2 au succès outrancier, Fatal Fury est une série qui n'a pas démarrer sur les chapeaux de roues comme on pu le faire d'autres licences SNK, KoF en tête. Le premier épisode ne fait effectivement pas le poids face au titre de Capcom, avec un roster ridicule de 3 personnages et un gameplay loin d'être aussi souple et abouti. Malgré tout, cette première incursion dans South Town auprès de Terry Bogard et sa clique garde un charme tout particulier rendant le jeu toujours agréable à faire aujourd'hui. Il faudra attendre Fatal Fury 2 et surtout Fatal Fury Special, une version ultra améliorée du second opus pour que la licence soit propulsée au rang de référence du versus, capable de tenir la dragée haute à Street Fighter 2.
Fatal Fury 3 clôturera les épisodes vraiment typé old school et se révèle aussi, à mon goût, comme le meilleur épisode "old school" de la série, notamment grâce à une ambiance absolument fantastique, un gameplay archi complet et complexe et une BO qui déchire. Mon seul regret est son roster un peu faiblard (à peine une dizaine de personnages).
La série a ensuite pris une direction un peu différente avec les Real Bout, dont le gameplay a été largement assoupli, avec des timings bien plus permissifs que dans les précédents épisodes, permettant de sortir très facilement des combos à rallonge, sans pour autant rendre le jeu moins technique, bien au contraire Si le premier Real Bout a moins bien vieilli que les suivants, la faute à un manque cruel d'arène, il n'en reste pas moins un épisode agréable, jouant encore avec 3 plans, comme dans Fatal Fury 3 et avec un roster tout à fait correct. Les deux suivants (RB Special et RB 2 the Newcomers) représentent l'apogée de cette série des Real Bout. Enfin, le dernier épisode de la saga, Garou - Mark of the Wolves, fait quasiment table rase de ce qui a été fait avant, à commencer par son roster, qui ne garde plus que Terry Bogard comme tête connue. Le gameplay laisse de côté les différents plans pour revenir à un système plus classique, mais très technique, principalement basé sur le système de Parry comme dans Street Fighter 3 Third Strike. La réalisation de haute volée et son ambiance finisse de parfaire le tableau et le tout fait de Garou un titre absolument génial et cultissime
Super Smash Bros.
Ah! Smash Bros. C'est une grande histoire d'amour avec cette série. Je l'ai découverte sur N64, peu après sa sortie. On m'avait prêté la cartouche, que j'avais prise avec ma N64 durant des vacances d'été où l'on avait aussi emmené mon meilleur ami. Le temps n'avait pas été très clément, ce qui nous avait permis de se distribuer allègrement des bourre-pifs virtuels sur le jeu. J'en garde un excellent souvenir, mais même en gardant cela en tête, j'ai aujourd'hui beaucoup de mal à m'y remettre tant le jeu a vieilli, et pas spécialement bien.
J'ai ensuite sauté directement sur Smash Bros. Melee, que j'ai acheté à l'époque moi même, avec mes p'tits sous, à la Fnac de Nancy dans sa version Player's Choice, que j'ai gardé depuis et qui est celle sur la photo C'est également le premier jeu de versus que j'ai vraiment pratiqué intensément.
Je me suis mis à Smash Bros. Brawl tardivement en revanche, d'une part parce que je n'avais pas la Wii et d'autre part car je le trouvais moins convaincant que Melee, la faute à ces chutes que les persos peuvent faire de manière aléatoire durant les combats sans que je n'ai jamais compris comment les éviter. J'ai en revanche énormément apprécié le mode histoire.
Puis, fin 2014, un de mes rêves de gosse se voit réaliser : Smash Bros. sort sur console portable! Dire que je l'ai attendu tiens de l'euphémisme. Tout comme Ocarina of Time et Majora's Mask, Smash Bros. fait partie de ces titres que j'ai toujours absolument rêvé de voir sur portable, afin de pouvoir y jouer partout, tout le temps. J'ai ensuite complété la série avec l'opus WiiU. Le dyptique 3DS/WiiU représente pour moi aujourd'hui les meilleurs versions du jeu avec Melee.
King of Fighters
Découverte avec mon incursion dans le monde de SNK, les King of Fighters (ou KoF pour les intimes) représentent pour moi, avec quelques autres titres SNK, la quintessence des jeux de versus 2D "classiques" (comprendre dans la veine des Street Fighter, sans armes blanches). Le roster y est gargantuesque, le gameplay à la fois accessible et très technique, avec une courbe de progression vertigineuse, l'ambiance sobre, assez sombre et mature est parfaitement à mon goût et les OST dépotent.
C'est également l'une des rares séries à avoir vraiment bien évolué après la chute de SNK et le rachat par Playmore, exception faite de l'épisode XII, tout à fait dispensable, bien que restant très agréable à jouer.
J'avais également quelques doutes sur la transition en 3D de la série avec les Maximum Impact sur PS2, mais force est de constater que ces épisodes ont su conserver toute la nervosité et la rapidité des duels des épisodes 2D. En résulte deux opus vraiment super sympas qui ne ternissent en rien l'honneur de la licence.
Street Fighter
Comment parler de versus sans ne serait-ce qu'évoquer la série phare de Capcom? Si je reconnais son rôle absolument indéniable dans le développement du versus fighting 2D, notamment dans les années 90, je ne suis pour autant pas un fan absolu de la licence et lui préfère de très loin les productions SNK, notamment les KoF. Question d'ambiance et de courbe de progression différente, comme je l'explique un peu plus bas dans le topic. Il y a néanmoins une exception à cela, avec Street Fighter 3 Third Strike qui est pour moi un exemple de perfection et de précision en terme de gameplay, (même si je suis archi nul à ce jeu ). Le chara design moins exubérant et l'ambiance générale du titre correspondent également plus à ce que je recherche. C'est simple, je le considère comme l'équivalent Capcom-esque de Garou chez SNK, ni plus ni moins
Petit florilège d'autres licences de chez Capcom : Power Stone, Marvel Vs. Capcom, Cyber Bots Full Metal Madness et Darkstalkers
Pour bien commencer, je vais dire tout de suite une chose : je n'aime pas les Marvel Vs. Capcom. Non pas parce que ce ne sont pas de bons jeux, mais surtout parce que je n'aime pas l'univers et les héros Marvel à l'exception de Spider Man. Du coup, quand je lance une partie, je ne joue quasiment qu'avec les héros de chez Capcom, à qui je dois bien reconnaître une certaine classe, notamment la clique de Dante dans MvsC 3. Pour le reste, je trouve que ça reste de bons jeux de baston, auxquels je joue très mal et que je sors finalement assez rarement.
Pour les Power Stone, ce sont à mes yeux les Smash Bros. de la Dreamcast, mais en encore plus bordélique (Reimm' et Gentux pourront en témoigner ). Ce ne sont pas des jeux ultra techniques ni d'une profondeur abyssale, mais ça reste des titres vraiment très funs et agréables à jouer, au même titre que Cyber Bots, un versus opposant des Mechas dans des joutes très spectaculaires, à défaut d'être très techniques.
Les Darkstalkers restent finalement l'une de mes licences préférées chez Capcom, car cartoonesques et vraiment assumés comme tel. Le gameplay, dans la droite lignée d'un Street Fighter est à la fois accessible et suffisamment technique pour se montrer intéressant sur le long terme. Deux titres sur lesquels je reviens finalement assez fréquemment, tout comme Street 3.3, même si j'y joue comme une brêle